Temps de lecture : 5 mn

Une prescription de médicaments ou de traitements engage la responsabilité déontologique, civile et pénale du médecin, des précautions sont à prendre.
Votre responsabilité de prescription
SelonUne responsabilité déontologique
Vous n’avez pas d’obligation de résultat mais une obligation de moyens. Au moment de la rédaction deLe développement de l’information en santé, en particulier sur Internet, peut conduire vos patients à réclamer la prescription d'un médicament ou d'un traitement. Toutefois, une prescription de complaisance est répréhensible. Votre patient pourrait être le premier à en souffrir, à le regretter, voire à vous le reprocher. Il est de votre responsabilité d'expliquer pourquoi ce médicament ou ce traitement s'applique ou non à son état de santé.
Une responsabilité civile et pénale
C’est la responsabilité qui résulte des notions de dommage et réparation, et qui pourra vous amener à défendre vos prescriptions devant des tribunaux. Dans ce cas, le dommage doit être prouvé par le patient qui s’estime victime. Quant à vous, vous devez apporter la preuve que vous aviez bien informé votre patient des risques de la prescription.En créant l
Les prescriptions particulières
En général, vous êtes invités à prescrire des médicaments génériques. La jurisprudence européenne a confirmé que les autorités nationales chargées de la santé publique pouvaient favoriser la prescription par les médecins de médicaments génériques.Certains médicaments sont soumis à des conditions de prescription et de délivrance particulières en raison des contraintes et des risques de leur utilisation, de leur degré d’innovation ou pour d’autres motifs de santé publique. Ils ne peuvent pas être prescrits par tous les médecins, même s'ils sont justifiés par l'état du patient. Ils sont classés en cinq catégories (
- médicament réservé à l’usage hospitalier ;
- médicament à prescription hospitalière ;
- médicament à prescription initiale hospitalière ;
- médicament à prescription réservée à certains médecins spécialistes ;
- médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
L'autorisation de mise sur le marché (AMM) établit le classement de ces médicaments, précise dans quelles indications ils peuvent être prescrits et indique la qualité des prescripteurs. Les conditions de remboursement ou de prise en charge de ces médicaments par les organismes d’assurance maladie sont établies par arrêté ministériel.
Les prescriptions de médicaments non autorisés
SelonToutefois, vous pouvez effectuer des prescriptions hors autorisation de mise sur le marché (AMM) en l’absence de médicaments appropriés à l’état du patient disposant d’une AMM ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (
- le mentionner expressément sur l’ordonnance et dans le dossier médical du patient ;
- informer le patient du défaut d’AMM et de l’absence d’alternative médicamenteuse appropriée ;
- l’informer des risques et bénéfices attendus du médicament et des conditions de sa prise en charge par l’assurance maladie.
À titre exceptionnel,
Signaler un effet indésirable
Vous avez l’obligation de signaler tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament au centre régional de pharmacovigilance. La déclaration d’un effet indésirable peut aussi se faire sur leQuelles informations doit comporter le signalement ?
- une source identifiable (le notificateur) ;
- des informations sur le patient concerné (sexe, âge, poids, taille, département de résidence, antécédents, profession) ;
- les médicaments pris (dénomination, numéro de lot, posologie, voies d’administration, date de début et de fin de traitement, indication) ;
- l’effet indésirable (description, date d’apparition, évolution) ;
- des copies de compte rendu d’hospitalisation, de courriers médicaux et d’examens complémentaires.
Le notificateur peut être recontacté si un suivi est nécessaire ou pour obtenir des informations complémentaires. La déclaration initiale peut être complétée à tout moment, si vous avez obtenu de nouvelles informations.
Vente sur Internet de bons d'achat : jugement du TGI
Temps de lecture : 1 mn
Vente sur Internet de bons d’achat à faire valoir sur des prestations incluant l’exécution d’actes médicaux.
Quelle place pour les médecines complémentaires ?
Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins consacre un webzine aux médecines alternatives et complémentaires.
Alors qu’elles connaissent un véritable engouement auprès du grand public, et suscitent de vifs débats au sein du corps médical, les médecines alternatives et complémentaires sont à la une de notre dernier webzine.
Acupuncture, ostéopathie, hypnose ou encore homéopathie, que peuvent apporter ces pratiques aux patients ? Quelle place leur accorder ? Et dans quel cadre ? Autant de questions abordées avec l’éclairage d’une vingtaine d’experts et professionnels de santé.
de l'Ordre des médecins consacré aux médecines complémentaires.
Acupuncture, ostéopathie, hypnose ou encore homéopathie, que peuvent apporter ces pratiques aux patients ? Quelle place leur accorder ? Et dans quel cadre ? Autant de questions abordées avec l’éclairage d’une vingtaine d’experts et professionnels de santé.
Fortes chaleurs : recommandations de la DGS
Temps de lecture : 1 mn
La Direction générale de la santé publie ses recommandations en cas de fortes chaleurs.
En ce début de période estivale et en prévision des épisodes de chaleur à venir, la Direction générale de la santé rappelle les mais surtout par les personnes fragiles les plus à risques (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes handicapées ou malades à domicile, personnes dépendantes, femmes enceintes…) afin de lutter au mieux contre les conséquences de la chaleur.
La plateforme téléphonique Canicule info service vous informe également au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), tous les jours de 09 h à 19 h. Elle est activée dès le premier épisode de chaleur.
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En savoir plus : http://inpes.santepubliquefrance.fr.
La plateforme téléphonique Canicule info service vous informe également au 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe), tous les jours de 09 h à 19 h. Elle est activée dès le premier épisode de chaleur.
En savoir plus : http://inpes.santepubliquefrance.fr.
Droit des patients et indemnisation des accidents médicaux
Temps de lecture : 1 mn
Brochure élaborée conjointement par l'Ordre des médecins et l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux.
L'Office national d'indemnisation des accidents médicaux ( ) vient de publier une brochure " ".
Le Conseil national de l'Ordre des médecins a participé à l'élaboration de ce document.
Les patients qui estiment avoir été victimes, de la part d'un établissement ou d'un professionnel de santé, d'un dommage ou d'un comportement portant atteinte à ses droits, trouveront dans cet ouvrage les différentes voies de recours possible.
"Droit des patients et indemnisation des accidents médicaux".
Le Conseil national de l'Ordre des médecins a participé à l'élaboration de ce document.
Les patients qui estiment avoir été victimes, de la part d'un établissement ou d'un professionnel de santé, d'un dommage ou d'un comportement portant atteinte à ses droits, trouveront dans cet ouvrage les différentes voies de recours possible.
Base de jurisprudence ordinale
Temps de lecture : 1 mn
Une nouvelle version de la base de jurisprudence de l’Ordre des médecins vient d’être mise en ligne.
La base de jurisprudence de l'Ordre des médecins vous permet d’accéder aux décisions rendues :
- Par la Chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins ;
- Par la Section des assurances sociales du Conseil national de l’Ordre des médecins ;
- Par les Instances administratives de l’Ordre : formation restreinte ou conseil national ;
- En recours contre les décisions ordinales: Conseil d’Etat, Cour administrative d’appel, Tribunal administratif.
Implants mammaires : avis d'experts coordonné par l'INCA
Temps de lecture : 1 mn
L'Institut national du cancer se penche sur la question du risque de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) associé aux implants mammaires.
L' (INCA) avait réuni un groupe d'experts en mars 2014 afin de recueillir ses préconisations en termes de conduite à tenir auprès des femmes porteuses d'implants mammaires, indépendamment de leur marque.
L'Institut a réuni un nouveau groupe d'experts le 4 mars 2015 pour actualiser ces recommandations sur la question du risque de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) associé aux implants mammaires.
Sur la base du bilan actualisé de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) portant sur l'ensemble des cas de lymphome anaplasique à grandes cellules associés aux implants mammaires recensés et confirmés par le réseau national LYMPHOPATH, les recommandations émises par ce groupe d'experts portent sur les conduites à tenir chez les femmes pour lesquelles un diagnostic de LAGC a été posé et sur les conduites à tenir chez les femmes porteuses d'implants mammaires.
L'Institut a réuni un nouveau groupe d'experts le 4 mars 2015 pour actualiser ces recommandations sur la question du risque de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) associé aux implants mammaires.
Sur la base du bilan actualisé de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) portant sur l'ensemble des cas de lymphome anaplasique à grandes cellules associés aux implants mammaires recensés et confirmés par le réseau national LYMPHOPATH, les recommandations émises par ce groupe d'experts portent sur les conduites à tenir chez les femmes pour lesquelles un diagnostic de LAGC a été posé et sur les conduites à tenir chez les femmes porteuses d'implants mammaires.
Lancement d’une grande conférence de santé par Manuel Valls
Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins souhaite que la conférence aborde l'ensemble des questions engageant notre système de santé.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins se félicite de l’annonce par le Premier ministre, Manuel Valls, du lancement d'une grande conférence de santé pour réfléchir à l’avenir de notre système.
Cette initiative du gouvernement, que l’Ordre des médecins demande avec insistance depuis janvier dernier, doit permettre, en réunissant l’ensemble des acteurs, de mettre en œuvre les conditions d’une vraie réforme du système de santé. Le moment est venu de renouer le dialogue et d’aborder les sujets majeurs pour l’avenir de notre système de santé, dans une réflexion globale et partagée.
Certains sujets restent prioritaires et l’Ordre des médecins s’attachera à ce qu’ils soient débattus comme ils le méritent, qu’il s’agisse des mécanismes de gouvernance, des contenus métiers, de la formation des professionnels de santé, ou enfin de l’organisation des soins dans les territoires.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne :
"Parce que nous ne pourrons construire l’avenir de notre système de santé qu’avec tous ses acteurs, nous soutenons la décision du Premier ministre qui répond à la demande de l’Ordre, d’organiser une grande conférence sur le sujet. Notre objectif est qu’elle permette de remettre le médecin au centre du système de santé. Il en est la pierre angulaire, le régulateur du parcours de soins et la garantie de la sécurité des patients. Sans médecin, il n'y a pas de système de santé."