Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Les enjeux de la santé connectée

Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins a organisé un débat sur les enjeux de la santé connectée.
L'Ordre des médecins participe activement aux débats sur la santé connectée qui sont ouverts à la CNIL, dans les cercles de réflexion consacrés au numérique, dans les institutions du monde de la santé et au sein même de la Commission européenne.

L'Ordre a vocation à enrichir le débat public. Il n’apporte pas des réponses péremptoires. Il pose des jalons éthiques et déontologiques dans l’accompagnement des évolutions de nos sociétés : l'homme dans les mailles du numérique.

Compte-rendu du débat sur les enjeux de la santé connectée. 

Lire le livre blanc sur les enjeux de la santé connectée. 

Renforcer la bientraitance des personnes vulnérables

Temps de lecture : 1 mn
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins a organisé un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables.
L'objectif du débat, mené conjointement avec l'ensemble des acteurs de la protection, était d'identifier de nouvelles pistes de réflexions et des propositions.

Après l’ouverture de la conférence par le Docteur Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins, cinq personnalités réunies à cette occasion et  venant d’univers différents,  Irène Kahn-Bensaude, vice-Présidente du Conseil national de l'Ordre des médecins, Rachel Moutier, coordinatrice juridique du pôle santé du Défenseur des droits, Sylvain Bottineau, vice-Président du Tribunal d’instance de Lagny-sur-Marne, Robert Moulias, Président d’honneur de la Fédération 3977 contre la maltraitance et Pascal Jacob,  Président de l’association Handidactique, ont délivré leur analyse sur les enjeux de la protection des personnes âgées et handicapées.

Compte-rendu du débat "Commnent renforcer la bientraitance des personnes vulnérables?". 

Charte de conformité déontologique pour les sites web des médecins

Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins ne délivre ni agrément ni label aux sites Internet professionnels des praticiens. Il n'est pas responsable de leur contenu.

Cependant, l'Ordre engage les médecins à produire de l’information sur le web, il tient à les prémunir vis à vis d’éventuels contentieux. À cette fin, il les engage à respecter les dispositions de cette charte et à la publier sur leur site web professionnel. 

L'information en santé en ligne, publiée par un médecin, peut améliorer le service médical rendu aux patients, lorsqu’elle respecte les principes de l’éthique et de la déontologie médicale, ainsi que les compétences et les qualifications professionnelles.

Se fondant sur les dispositions du code de la santé publique, du code de déontologie médicale et sur les données apportées par le suivi des sites déjà créés, le conseil national de l'Ordre, dans le cadre de sa mission concernant la santé publique, la qualité de l’information et le respect des droits des patients a publié en décembre 2011 un Livre blanc relatif à la déontologie médicale sur le web. 

Dans le prolongement de ce Livre blanc, l'Ordre des médecins publie une charte applicable aux sites professionnels de médecins.

Consultez la charte de conformité déontologique applicable aux sites Internet des médecins. 

Télécharger la charte à signer

Télécharger le texte d'information à afficher sur le site professionnel. 
Temps de lecture : 1 mn
Vademecum télémédecine
Guide commenté sur les aspects juridiques et déontologiques à respecter lors de la construction des projets de télémédecine et dans sa pratique.
Comme son nom l’indique, ce Vademecum est avant tout un guide  commenté sur les aspects juridiques et déontologiques à respecter lors de la construction des projets de télémédecine et dans sa pratique. Mais il atteste aussi de la permanence de l’implication de l'Ordre des médecins dans le champ du numérique en santé.

Dans ce "nouveau monde numérique" l’Ordre est présent pour y porter d’abord les valeurs de l’humanisme médical, au service  premier  des personnes. Les usages  des technologies de l’information et de la communication, dans toutes les formes de l’exercice de la médecine, doivent être conformes aux bases de l’éthique médicale et de la déontologie professionnelle. C’est le cas en télémédecine, mais également dans d’autres situations qui sont décrites dans la deuxième partie de ce document.

picture_as_pdfLire le vademecum

Étude comparative des qualifications des spécialités médicales 2014

Temps de lecture : 1 mn
Étude sur les différentes voies par lesquelles les médecins ont obtenu leur qualification entre 2009 et 2013.
Objectifs :
  • L’objectif principal de l’étude est de quantifier les voies de spécialisation des médecins qui ont une formation complète dans nos Universités en comparaison des autres voies de qualification, sur l’année 2013. Le travail du recueil de données a nécessité une recherche attentive et des modélisations pour pallier l’absence de données sur les diplômes de nos Universités.
  • L’objectif secondaire est d’établir un document de synthèse sur l’activité des commissions et les avis émis, mais également sur la provenance des médecins ayant obtenu un avis des Commissions ordinales et leur qualification précédente.
Consultez l'intégralité de l'étude

Répartition des médecins généralistes et évolution de la spécialité

Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins publie une étude sur la répartition des généralistes sur le territoire et l'évolution de cette spécialité.
Les médecins généralistes en activité sont 103 013, pour 271 970 médecins inscrits au 1er janvier 2014.

Depuis 2007, tous les médecins diplômés sortant de nos facultés sont spécialistes. Cette évolution favorable a cependant créé deux populations ; l’une composée, d’une part, des diplômés du Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) depuis 2007 et, d’autre part, des généralistes qualifiés par l’Ordre à la suite de l’avis des Commissions de qualification ordinales.

L’autre est composée des médecins exerçant la Médecine Générale, ou d’autres activités dont les critères ne sont pas ceux de la maquette du DES de Médecine Générale.

Aussi, aujourd’hui, seuls 44% des médecins inscrits en Médecine Générale à l’Ordre sont qualifiés spécialistes.

Un travail de concertation a été mené pour analyser la situation de l’ensemble des généralistes inscrits à l’Ordre.

Cette discussion a rendu nécessaire une analyse détaillée de ces médecins quant à leur mode d’exercice, leur activité, leur statut. Le tout permettant de mettre en place, avec les structures professionnelles représentatives (le collège de spécialités, l’Université, le CNU, l’Ordre, les Ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur), la concertation nécessaire pour permettre à ces médecins d’être spécialistes, dans une des 42 spécialités reconnues aujourd’hui en France, ou d’en créer des nouvelles et de savoir "qui fait quoi" en Médecine Générale.
 
Consultez l'intégralité de l'étude

Coopérations entre professionnels de santé

Temps de lecture : 3 mn
L'Ordre des médecins tient à exprimer une position de doctrine claire dans le champ des coopérations entre tous les professionnels de santé.

Nécéssité de la coopération

  • L'Ordre des médecins soutient le développement et la nécessité de ces coopérations, conformément d’ailleurs au code de déontologie médicale, partie intégrante du code de la santé publique, qui exprime en son article R. 4127-68 : "Dans l’intérêt des malades, les médecins doivent entretenir de bons rapports avec les membres des professions de santé. Ils doivent respecter l’indépendance professionnelle de ceux-ci et le libre choix du patient". 
 
  • Ces coopérations correspondent aux pratiques dans la réalité des exercices au service des patients et de la santé publique. S’il peut s’avérer parfois nécessaire que ces coopérations fassent l’objet de protocoles, ces protocoles ne peuvent déroger aux contenus des cœurs de métiers résultant des cursus diplomants de formation.
 
  • Ces coopérations, au service de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge, supposent que nul ne dépasse le champ des compétences qu’il a acquises, qui lui sont reconnues, et qui peuvent évoluer par les acquis validés de son expérience.
 
  • Ces coopérations ne sont ni des transferts de compétences ni des délégations de tâches. Elles sont l’association des compétences respectives des uns et des autres dans l’administration des soins, les actions de prévention, d’éducation thérapeutique, de prise en charge globale de la personne.
 
  • La confusion du rôle et des missions de chacun dans une dynamique d’équipe de soins serait de nature à altérer la confiance, aujourd’hui massive, des patients dans le corps sanitaire français. Le Conseil national de l'Ordre des médecins rappelle que chaque profession de santé a un cursus et des contenus de formation qui lui sont propres, et que chaque métier doit conserver clairement son identification afin qu’il n’y ait aucune confusion à cet égard pour les patients.

Propositions dans l'intérêt des patients 

  • Appelle les autorités sanitaires, les autres Ordres des professions de santé et les organisations professionnelles à une concertation approfondie autour de ces principes. Il confirme la place singulière que doivent continuer de tenir les médecins, notamment dans le premier recours et l’entrée dans le système de soins. Mais il reconnaît clairement, pour autant, que toutes les professions de santé exercent leurs métiers sur le principe de leurs compétences propres et de leurs indépendances professionnelles...
 
  • Appelle toutes les organisations professionnelles à un respect mutuel.
 
  • Appelle les médecins à ne pas se désinvestir de leurs propres missions.
 
  • Appelle, dans cet esprit, toutes les professions de santé à élaborer sur le plan juridique, et à construire sur le plan organisationnel, les formes d’exercice interprofessionnel permettant, notamment à travers le partage des informations nécessaires, de renforcer une dynamique d’équipe de soins et de prise en charge dans l’intérêt des patients sur les territoires.
Temps de lecture : 2 mn
Libre prestation de service
Un médecin européen peut exercer occasionnellement des prestations dans un autre pays que le sien sous certaines conditions.
Un médecin, ressortissant d’un Etat membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Suisse peut exécuter temporairement et occasionnellement, des actes de sa profession en France sans être inscrit au tableau de l’Ordre des médecins.
 

Les conditions préalables 
 

Pour pouvoir réaliser cette prestation de services, le médecin doit répondre à un certain nombre de conditions :
  • être titulaire de diplômes obtenus dans l’un de ces Etats ;
  • être établi, c'est-à-dire exercer légalement la profession de médecin dans un Etat membre autre que la France ;
  • avant la première prestation de services, adresser au Conseil national de l’Ordre des médecins, une picture_as_pdfdéclaration préalable accompagnée des picture_as_pdfpièces justificatives .
En outre, le médecin prestataire doit posséder une connaissance suffisante de la langue française. En cas de doute, le Conseil national de l'Ordre des médecins peut entendre le médecin intéressé.

La démarche à suivre


Lorsque la déclaration et les pièces justificatives sont complètes, le médecin est enregistré sur une liste spécifique tenue par le Conseil national. Il est dispensé du versement d’une cotisation.

Le Conseil national lui adresse un récépissé précisant son numéro d’enregistrement, ainsi que la discipline exercée.

Il est soumis aux règles professionnelles en vigueur sur le territoire français et à la chambre disciplinaire compétente de l’Ordre des médecins.

A cet égard, il est tenu de communiquer au Conseil départemental de l’Ordre des médecins dans le ressort duquel il réalise une prestation de services, tous les contrats et avenants concernant son activité (article L.4113-9 du code de la santé publique ; article 91 du code de déontologie médicale figurant sous l’article R.4127-91 du code de la santé publique).

La déclaration de prestation de services est annuelle. Toutefois, il devra informer le Conseil national de l'Ordre des médecins de toute modification concernant la situation qu’il aura déclarée.

Il devra renouveler sa déclaration chaque année, s’il compte exercer de manière temporaire et occasionnelle sur le territoire français.

La demande de libre prestation de services est possible en ligne à cette adresse.

Patients radicalisés

Temps de lecture : 2 mn
À l'attention des médecins confrontés à des patients dont des comportements relèvent de la radicalisation.

De nombreux médecins sont désormais confrontés à des patients ou interlocuteurs manifestant des comportements relevant de la radicalisation et ne savent pas toujours comment gérer leur prise en charge.

Des journées de formation sur la prévention de la radicalisation ont été organisées à plusieurs reprises par le ministère de l’intérieur depuis juin 2014, à plus de 2 000 agents de l’Etat, des collectivités territoriales et à d’autres acteurs concernés par cette question.

Afin de faire bénéficier au plus grand nombre des enseignements de ces journées de formation, le Conseil national de l’Ordre des médecins rend accessibles plusieurs documents qui en sont issus :
  • Une note résumant les principaux enseignements des journées de formation pour les médecins en exercice. 
  • Un kit de formation réalisé par le Comité interministériel de la prévention de la délinquance, qui apporte des éclairages historiques sur le phénomène de radicalisation et sur la réponse publique et juridique à celui-ci. De nombreux organismes sont intervenus dans la conception de ce kit : Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam, Miviludes, Sciences Po, etc.
  • Une présentation plus spécifique du dispositif relatif à la protection de l’enfance, qui peut concerner les enfants en danger ou en risque de l’être : enfants/jeunes majeurs dans des processus d’emprise ; enfants dont les parents sont dans des processus d’emprise/de radicalisation ; famille mise à mal par la radicalisation d’un enfant.

Professionnels de santé en action pour le climat

Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins organise un évènement dédié à la santé et au climat en marge des négociations de la COP21.
Le Conseil national de l'Ordre des médecins, en collaboration avec l’Alliance Européenne pour la Santé et l’Environnement (HEAL) et l’Association Médicale Mondiale (AMM) et la Fédération Internationale des Associations des Etudiants en Médecine, organise un événement dédié à la santé et au climat en marge des négociations de la COP21 le 4 décembre 2015 de 9h30 à 12h30 au siège du Conseil national de l'Ordre des médecins.

Ce sera une opportunité de réfléchir sur les professionnels de santé et leur rôle pour une énergie saine et sur les conséquences du changement climatique sur la santé. 
 
Il s’agit d’un événement sur invitation mais il sera diffusé en direct sur le compte twitter @CNOM_Europe et sur Youtube

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