Au service des médecins dans l’intérêt des patients
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Améliorer l'offre de soins, initiative de Montpellier
Le Montpellier Institut du Sein (MIS) coordonne l'intervention d'une soixantaine de professionnels de santé répartis dans 17 spécialités.
Le Montpellier Institut du Sein (MIS) coordonne l'intervention d'une soixantaine de professionnels de santé répartis dans 17 spécialités (chirurgiens, oncologues, infirmières, kinésithérapeutes...), cela permet de répondre non seuleument à l'attente des patientes mais également à celles des professionnels. Ce dispositif participe à la réorganisation de l'offre de soins sur le territoire et permet une bonne coopération entre les professionnels de santé.


 
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Initiative du Vaucluse
Le groupe cardio-vasculaire Sorgue-Luberon réunit huit cardiologues associés, répartis dans trois cabinets et trois villes.
L'union fait la force. Le groupe cardio-vasculaire Sorgue-Luberon (SELARL) a été créé il y a 18 ans. La structure offre de nombreux avantages : travail en équipe, solidarité, liberté, sécurité et attractivité :

• Chaque associé touche une rémunération fixe tous les mois, en cas de maladie, il va la percevoir durant les 3 mois de carence de la Carmf
• Gestion administrative grâce à huit secrétaires qui permet de dégager du temps médical
• Intégration de nouveaux associés

 

 
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Initiative de Dijon
Pour lutter contre les déserts médicaux à Dijon, une maison de santé privilégie le travail en équipe entre les professionnels de santé.
Cette maison universitaire de santé et de soins primaires (MUSSP) se veut être le véritable pendant ambulatoire des Centres hospitaliers universitaires pour former les jeunes médecins.

Les professionnels de santé sont structurés en SISA intégrées à un groupement d'intérêt économique. La coordination et le secrétariat sont assurés par des administratifs ce qui permet de dégager du temps médical pour les médecins.
 
 
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Initiative des Deux-Sèvres
Le conseil départemental des Deux-Sèvres autorise régulièrement des étudiants ayant validé leur 3è cycle à être adjoints auprès de généralistes.

Ce dispositif consiste à autoriser des étudiants, ayant validé leur cursus de troisième cycle et en possession d'une licence de remplacement, à être affectés en tant qu'adjoints auprès de médecins généralistes. Le conseil départemental de l'Ordre des médecins des Deux-Sèvres a mis en place ce dispositif pour répondre au départ en retraite de médecins ou a leur changement d'orientation professionnelle.

Ce contrat a l'avantage :
  • d'être facile a mettre en place
  • de permettre à un jeune médecin non thésé de collaborer avec un médecin installé
  • de donner la possibilité au médecin adjoint qui a pu trouver ses marques au sein du cabinet ou du pôle de santé de s'installer dans le territoire

 
 

L'Ordre à la rencontre des médecins à Lyon

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Réunion avec les médecins à Lyon
Dans le cadre de la réforme du système de santé, l'Ordre des médecins est venu recueillir leurs propositions des médecins à Lyon.
 

"Médecins, notre engagement c’est pour la vie"

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Dijon
"Médecins, notre engagement c’est pour la vie" : l'Ordre des médecins valorise la profession de médecin.
 
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La licence de remplacement est le sésame indispensable pour effectuer des remplacements avant d'avoir passé sa thèse.
Pour télécharger le formulaire de demande de licence de remplacement :
La demande de licence de remplacement

Document à envoyer au Conseil départemental de l’Ordre des médecins dans le ressort duquel se situe votre faculté ou le centre hospitalier universitaire où vous assurez vos fonctions.
 
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Démographie médicale
L’Ordre des médecins dispose d’une expertise unique pour analyser la démographie médicale française grâce aux données du Tableau de l'Ordre.


L’Ordre des médecins publie des atlas régionaux, des atlas nationaux et des études spécifiques en matière démographique. Grâce à une cartographie interactive, chaque citoyen peut prendre connaissance des données de la démographie médicale classées par lieu ou par thème.

Les Atlas démographiques nationaux

L'atlas de la démographie médicale 2023

Atlas national 2023 - tome 1
Atlas national 2023 - tome 2 : Approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales

L'atlas de la démographie médicale 2022

Atlas national 2022 - Tome 1
Atlas national 2022 - Tome 2 : Approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales

L'atlas de la démographie médicale 2021

Atlas national 2021 - Tome 1
Atlas national 2021 - Tome 2 : Approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales

L'atlas de la démographie médicale 2020

Atlas national 2020 - Tome 1
Atlas national 2020 - Tome 2 : Approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales
 

Les atlas démographiques précédents

Atlas national 2019
Atlas national 2019-  Approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales
Atlas national 2018 - version complète 
Atlas national 2018 - synthèse activité régulière
Atlas national 2018 - chiffres clés
Atlas national 2018 - approche territoriale des spécialités
Atlas national 2017

Atlas national 2016
Atlas national 2015
Atlas national 2014

Atlas national 2013

Les Atlas démographiques régionaux 

La synthèse des atlas régionaux 2015
Région Alsace - 2015
Région Aquitaine - 2015
Région Auvergne - 2015
Région Bretagne - 2015
Région Centre - 2015
Région Champagne-Ardenne - 2015
Région Corse - 2015
Région Franche-Comté - 2015
Région Île-de-France - 2015
Région Languedoc-Roussillon - 2015
Région Limousin - 2015
Région Lorraine - 2015
Région Midi-Pyrénées - 2015
Région Basse-Normandie - 2015
Région Haute-Normandie - 2015
Région Nord Pas-de-Calais - 2015
Région Provence Alpes Cote d'Azur - 2015
Région Pays-de-la-Loire - 2015
Région Picardie - 2015
Région Poitou-Charentes - 2015
Région Rhône-Alpes - 2015
DOM-TOM - 2015  
 

Les études démographiques 

Les flux migratoires des médecins - 2014
Les médecins à diplômes européens et extra-européens exerçant en France - 2012
Démographie des spécialistes intervenant au bloc opératoire - 2012
Les médecins de nationalité européenne et extra-européenne en France -2010
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La vaccination
La vaccination est le moyen le plus efficace pour se protéger contre certaines maladies contagieuses, à titre individuel et collectif. Décryptage.

Pourquoi me faire vacciner ?

La vaccination est un moyen de prévention efficace pour lutter contre de nombreuses maladies infectieuses. Se vacciner, c’est se protéger. En provoquant une réponse immunitaire spécifique, le vaccin évite une éventuelle contamination future. Se vacciner, c’est aussi protéger les autres, et en particulier les plus fragiles. La vaccination permet de combattre et d’éliminer des maladies infectieuses potentiellement mortelles : on estime que plus de 2 à 3 millions de décès par an dans le monde sont évités grâce aux vaccins.

Quels vaccins sont obligatoires ?

Onze vaccins sont obligatoires pour les enfants nés depuis le 1er janvier 2018
  • la diphtérie
  • le tétanos
  • la poliomyélite
  • l’haemophilius influenzae B (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites)
  • la coqueluche
  • l’hépatite B
  • la rougeole
  • les oreillons
  • la rubéole
  • le méningocoque C (bactérie provoquant des méningites)
  • le pneumocoque (bactérie provoquant notamment des pneumopathies et des méningites)
En pratique, l’extension à 11 vaccins obligatoires représente 10 injections pour les enfants, étalées sur 2 ans.
Pour les enfants nés avant 2018, seuls trois vaccins sont obligatoires (contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite). Pour tous, enfants comme adultes, le calendrier de vaccination permet de récapituler l’ensemble des vaccins recommandés ou obligatoires (avec leurs rappels), selon votre âge.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire chez les enfants de plus de 12 mois et les adultes voyageant ou résidant en Guyane.

Si mes vaccins ne sont pas à jour ?

Il n’est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue. On parle de « rattrapage ».

Pourquoi vacciner dès la petite enfance ?

La plupart des vaccinations du calendrier vaccinal sont recommandées tôt après la naissance pour plusieurs raisons :
  • Les maladies évitables par ces vaccinations peuvent être particulièrement graves, voire mortelles, chez le bébé et le jeune enfant de moins de 2 ans. Par exemple, chez les tout-petits, la coqueluche peut engendrer des asphyxies, la rougeole se compliquer d’encéphalites (infections du cerveau), et les méningites à pneumocoques ou à méningocoques être mortelles ou laisser des séquelles graves chez les enfants de moins de 2 ans. Il est donc nécessaire de vacciner le nourrisson dès son plus jeune âge avant qu’il ne rencontre ces maladies.
  • Les anticorps transmis par la mère durant la grossesse diminuent au fil des mois.
  • La vaccination de l’enfant permet de prendre le relais de la protection transmise par sa mère.
  • L’entourage du nourrisson, même apparemment non malade, peut lui transmettre des maladies.
  • La vaccination renforce le système immunitaire encore fragile du jeune enfant et lui permet de se protéger contre ces maladies.

Où me faire vacciner ?

Le professionnel le plus indiqué pour vous vacciner est votre médecin traitant. D’autres possibilités existent selon les cas : centre de vaccinations, PMI (pour les enfants jusqu’à 6 ans), sage-femme (pour certains vaccins, dans le cadre d’un suivi gynécologique de la femme enceinte ou de la maman venant d’accoucher).
En savoir plus
Si vous prévoyez de voyager, prenez vos précautions. Des vaccins sont exigibles pour l’entrée dans certains pays . Certains vaccins ne se font que dans des centres de vaccinations internationales ou des centres agréés pour la vaccination contre la fièvre jaune.

Quels cas de contre-indication ?

L’état de santé de l’enfant ou des circonstances très particulières liées à une pathologie familiale permettent au médecin de rédiger un certificat de contre-indication médicale reconnue à la vaccination. Mais ce certificat doit obligatoirement cibler une vaccination particulière, et non toutes les vaccinations. Par ailleurs, le médecin devra toujours être à même de justifier cette non-vaccination. Une contre-expertise peut en effet être réalisée.


 
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Ordonnances
La rédaction et la sécurité de vos ordonnances exigent quelques précautions. Voici les recommandations de l'Ordre pour vous aider à bien les gérer.

Une ordonnance, pour quoi faire ?  

Selon l’article R.4127-34 du code de la santé publique, « le médecin doit formuler ses prescriptions avec toute la clarté indispensable, veiller à leur compréhension par le patient et son entourage et s'efforcer d'en obtenir la bonne exécution. » D’où l’emploi d’ordonnances que vous remplissez, dans le cas le plus fréquent, à la fin d’une consultation. Selon les médicaments, la prescription médicale peut être obligatoire, facultative, officinale ou restreinte, selon le site du ministère de la Santé ​​. Dans tous les cas, vos ordonnances engagent votre responsabilité. Vous les remettez en les accompagnant d’explications claires et précises, nécessaires au patient et à son entourage, pour une bonne observance du traitement.


Comment remplir une ordonnance ?

Les principes de rédaction d’une ordonnance sont décrits dans les commentaires de l’article 34 du code de déontologie médicale.

La prescription classique

  • Elle doit être datée du jour de sa rédaction et écrite de façon lisible afin d’éviter toute méprise sur le nom du médicament, sur les doses, sur le mode d’administration, sur la durée du traitement.
  • Si la prise de médicaments ne doit pas être interrompue brusquement ou sans avis médical, cela doit être précisé au patient et inscrit sur l’ordonnance.
  • Votre signature doit être apposée immédiatement sous la dernière ligne de la prescription afin d’éviter les ajouts et les fraudes.
 

La prescription d’une spécialité pharmaceutique

  • Elle mentionne ses principes actifs, désignés par leur dénomination commune internationale (DCI) ou à défaut, leur dénomination dans la pharmacopée européenne ou française.
  • La prescription en DCI doit comporter au moins le dosage, la forme pharmaceutique et la voie d’administration, la posologie et le mode d’emploi, et, s’il s’agit d’une préparation, la formule détaillée ; soit la durée du traitement, soit le nombre d’unités de conditionnement et, le cas échéant, le nombre de renouvellements de la prescription.
  • Elle mentionne les nom et prénoms, le sexe et la date de naissance et, si nécessaire, la taille et le poids du patient.
  • Le médecin peut, si cela est justifié, exclure la possibilité de la substitution de sa prescription par une spécialité générique. L’article L.5125-23 du code de la santé publique dispose que le praticien doit apposer sur l’ordonnance la mention manuscrite « non substituable » au regard de la dénomination de la spécialité prescrite.

Vous pouvez recourir à un logiciel d’aide à la prescription certifié, conformément à l’article L.161-38 du code de la sécurité sociale, par la Haute Autorité de santé

Le libellé des ordonnances

Selon l’article 79 du code de déontologie médicale (article R.4127-79 du Code de la santé publique), les seules indications à mentionner dans vos libellés sont :
 
  • Vos nom, prénom, adresse professionnelle, numéros de téléphone et de télécopie, jours et heures de consultation ;
  • Si vous exercez en association ou en société, les noms des médecins associés ;
  • Si vous exercez en libéral : votre n° RPPS en plus du n° d’Assurance Maladie ;
  • Si vous êtes salarié d’un établissement ou militaire  : n° RPPS en plus du n° de structure ;
  • Votre qualification reconnue conformément au règlement de qualification établi par l'Ordre des médecins et approuvé par le ministre chargé de la Santé ;
  • Vos diplômes, titres et fonctions reconnus par le Conseil national de l'ordre des médecins ;
  • La mention de votre adhésion à une société agréée prévue à l'article 64 de la loi de finances pour 1977 ;
  • Vos distinctions honorifiques reconnues par la République française.

Vous devez rappeler que vos coordonnées ne constituent pas un moyen de réponse aux urgences et faire figurer sur vos ordonnances la mention « En cas d’urgence... », suivie du numéro d'appel téléphonique auquel les patients peuvent s’adresser.


Les ordonnances perdues, volées ou falsifiées

L’Ordre des médecins vous recommande de toujours conserver une copie de chaque ordonnance rédigée.

Que faire en cas de perte, vol ou falsification ?

En cas de perte ou de vol supposé d’ordonnances simples ou d’un tampon, il est fortement recommandé de faire une déclaration sans délai aux autorités de police. L’article R.5132-4 du code de la santé publique précise que s’il s’agit d’ordonnances dites sécurisées, vous devez faire obligatoirement cette démarche.

Dans les deux cas, vous devez ensuite envoyer le procès-verbal au Conseil départemental de l’Ordre des médecins au Tableau duquel vous êtes inscrit. Si vous exercez en milieu hospitalier, vous devez envoyer le procès verbal au Conseil départemental de l’Ordre des médecins où est domicilié votre établissement.

Si les autorités de police se rendent dans votre cabinet en vous présentant une ordonnance falsifiée, confirmez si vous êtes ou non l’auteur de la prescription, sans plus de détail.


Et si l’infraction est commise par mon patient ou un membre de sa famille ? 

Dans cette situation particulière, le médecin hésite parfois à dénoncer son patient ou le membre de sa famille aux autorités de police. Si vous connaissez bien votre patient, faites lui savoir que vous êtes informé du vol ou de falsification et que vous n’hésiterez pas à saisir les autorités si cette situation se reproduit, ou bien déposez une main courante sans donner le nom de votre patient.

Comment prévenir le vol ou la falsification ?

Évitez de laisser votre ordonnancier et vos tampons en évidence sur votre bureau. Indiquez de façon lisible le nombre de boîtes de médicaments auquel une ordonnance donne droit. Ne laissez pas d’espace entre la prescription et votre signature.  

Les ordonnances sécurisées  

Depuis le décret n°99-249 du 31 mars 1999, « toute prescription de médicaments ou produits qui renferment des substances vénéneuses doit être rédigée, après examen du malade, sur une ordonnance répondant à des spécifications techniques ». La mise en place des ordonnances dites sécurisées a mis fin à la prescription des stupéfiants sur les carnets à souches.

Liste des imprimeurs d’ordonnances sécurisées agréés AFNOR.

Quelles spécificités ?

L’ordonnance ne peut être vierge. Sa pré-impression comporte les aspects suivants : une personnalisation (identification nominative du médecin avec un moyen de le contacter), l’identité du destinataire de l’ordonnance (son adresse et son appartenance à une profession de santé doivent être vérifiés à l’aide du fichier ADELI, à chaque commande. En cas de doute, consulter le conseil de l’Ordre.

Quelles règles de remplissage ?

Il est impératif d’indiquer en toutes lettres : le nombre d’unités thérapeutiques par prise, le nombre de prises et le dosage s’il s’agit de spécialités, les doses ou les concentrations de substances et le nombre d’unités ou le volume s’il s’agit de préparations. Le prescripteur peut, pour des raisons particulière tenant à la situation du patient, exclure le fractionnement en portant sur l’ordonnance la mention « délivrance en une seule fois ».

Les ordonnances hors Union européenne

Si votre patient demande l’établissement d’une prescription médicale en vue de l’utiliser dans un autre Etat membre de l’Union européenne, vous indiquez la dénomination commune et la posologie du médicament prescrit.
Pour les prescriptions établies à la demande d’un patient en vue de leur utilisation dans un autre Etat membre de l’Union européenne, la mention « non substituable » est complétée par un bref exposé des raisons qui justifient l’exclusion de la possibilité de substitution (article R.5125-54 alinéa 2 du code de la santé publique).


 

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