Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Implants mammaires : avis d'experts coordonné par l'INCA

Temps de lecture : 1 mn
L'Institut national du cancer se penche sur la question du risque de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) associé aux implants mammaires.
L'Institut national du cancer (INCA) avait réuni un groupe d'experts en mars 2014 afin de recueillir ses préconisations en termes de conduite à tenir auprès des femmes porteuses d'implants mammaires, indépendamment de leur marque.

L'Institut a réuni un nouveau groupe d'experts le 4 mars 2015 pour actualiser ces recommandations sur la question du risque de lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) associé aux implants mammaires.

Sur la base du bilan actualisé de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) portant sur l'ensemble des cas de lymphome anaplasique à grandes cellules associés aux implants mammaires recensés et confirmés par le réseau national LYMPHOPATH, les recommandations émises par ce groupe d'experts portent sur les conduites à tenir chez les femmes pour lesquelles un diagnostic de LAGC a été posé et sur les conduites à tenir chez les femmes porteuses d'implants mammaires.

Lancement d’une grande conférence de santé par Manuel Valls

Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins souhaite que la conférence aborde l'ensemble des questions engageant notre système de santé.

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins se félicite de l’annonce par le Premier ministre, Manuel Valls, du lancement d'une grande conférence de santé pour réfléchir à l’avenir de notre système. 

Cette initiative du gouvernement, que l’Ordre des médecins demande avec insistance depuis janvier dernier, doit permettre, en réunissant l’ensemble des acteurs, de mettre en œuvre les conditions d’une vraie réforme du système de santé. Le moment est venu de renouer le dialogue et d’aborder les sujets majeurs pour l’avenir de notre système de santé, dans une réflexion globale et partagée.

Certains sujets restent prioritaires et l’Ordre des médecins s’attachera à ce qu’ils soient débattus comme ils le méritent, qu’il s’agisse des mécanismes de gouvernance, des contenus métiers, de la formation des professionnels de santé, ou enfin de l’organisation des soins dans les territoires.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne : 

"Parce que nous ne pourrons construire l’avenir de notre système de santé qu’avec tous ses acteurs, nous soutenons la décision du Premier ministre qui répond à la demande de l’Ordre, d’organiser une grande conférence sur le sujet. Notre objectif est qu’elle permette de remettre le médecin au centre du système de santé. Il en est la pierre angulaire, le régulateur du parcours de soins et la garantie de la sécurité des patients. Sans médecin, il n'y a pas de système de santé."
 

Règlement applicable aux structures de santé pluri-professionnelles

Temps de lecture : 2 mn
Règlement arbitral applicable aux structures de santé pluri-professionnelles de proximité.
Après 6 mois de discussions, l'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM) et les organisations syndicales de professionnels de santé libéraux ne sont pas parvenus à un accord sur la rémunération du travail en équipe.

Conformément à la loi, le directeur de l’UNCAM a alors saisi un arbitre afin qu’il établisse un projet de convention dans « le respect du cadre financier pluriannuel des dépenses de santé » (article L162-14-2 du Code de la sécurité sociale).

Ce projet a été soumis à la consultation des conseils nationaux des ordres de professionnels de santé sur ses dispositions touchant à la déontologie.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins s’est prononcé lors de la Session du 6 février 2015 et a émis un avis qu’il a communiqué à l’arbitre désigné par l’UNCAM et aux organisations syndicales de médecins libéraux.

Le règlement arbitral a été publié au Journal officiel du 27 février 2015  (arrêté du 23 février 2015).

Les observations du Conseil national ont été prises en compte en ce qui concerne le consentement du patient au partage et aux échanges d’informations entre professionnels de santé.

Les autres observations formulées par le Conseil national n’ont pas été retenues et restent d’actualité.

Sur certains aspects, le texte paru au Journal Officiel est encore plus critiquable que le projet. Le Conseil national demandait des explications qu’il n’a pas obtenues sur la possibilité pour le service médical de l’assurance maladie de demander aux professionnels de santé des éléments des dossiers médicaux. Le règlement arbitral prévoit désormais que le service médical peut aussi demander les comptes rendus des réunions de concertation entre les professionnels de santé.

Avis de l'Ordre sur l'accord conventionnel relatif aux structures de santé pluri-professionnelles et de proximité.
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Déclaration de candidature
Modèles de déclaration de candidature pour se présenter aux élections des conseils de l'ordre et des chambres disciplinaires.
Conformément au  règlement électoral modifié et adopté en session par le Conseil national de l’Ordre des médecins, vous pouvez télécharger les déclarations de candidature :

picture_as_pdfLa candidature commune du binôme
picture_as_pdfLa candidature individuelle d'un membre du binôme
picture_as_pdfLa candidature pour les chambres disciplinaires

 

Liberté d'installation des médecins

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L'Ordre des médecins est défavorable la proposition de loi visant à limiter la liberté d'installation des médecins.
Paris, le 6 mars 2015 - L’Ordre des médecins est défavorable à la proposition de loi du député du Tarn Philippe Folliot (UDI), déposée le 18 février à l’Assemblée nationale, visant à instaurer un numerus clausus à l’installation des médecins généralistes et supprimant, de fait, le principe de liberté d’installation pour les médecins généralistes.

Toute demande d’installation, selon cette proposition, devrait d’abord être validée par l’ARS qui se fonderait sur les données démographiques dont elle disposerait en prenant en compte un "seuil de population défini par décret".
L’Ordre des médecins conteste la mise en œuvre de telles mesures autoritaires dénaturant de fait le principe d’exercice des médecins libéraux. Cette proposition qui vise à mettre en place une régulation coercitive des flux de médecins et à subordonner la médecine générale aux ARS va à l’encontre de l’intérêt des patients et représente une réelle menace pour notre profession.

Dans le contexte actuel de vive préoccupation de l’ensemble des professions de santé sur la future loi de santé, traiter le difficile problème de la démographie médicale de façon aussi expéditive et sans chercher à recueillir l’avis des médecins ne fait qu’accentuer les tensions actuelles sans résoudre les disparités territoriales. Une telle mesure ne peut que détourner davantage les jeunes médecins de la médecine libérale.

L’Ordre des médecins demande donc le retrait de cette proposition de loi.

Charte de téléradiologie

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Publication de la charte de téléradiologie avec le Conseil professionnel de radiologie (G4).
Le Conseil  National Professionnel de Radiologie (G4) contribue, au niveau national et régional, au développement de la téléradiologie, et le soutient en tant que forme de pratique médicale dans la prise en charge radiologique des patients. Le Conseil national de l’Ordre des médecins s’implique, lui aussi, dans le déploiement déontologique de la télémédecine.

Pour rappel, il n'existe pas dans la règlementation de disposition propre à la téléradiologie et celle-ci est encadrée par les textes applicables à la télémédecine.
Dans ce contexte, deux chartes ont été élaborées par le  G4 et le Cnom en 2009, puis en 2015 et actualisées en 2020, avec pour objectif de définir les bonnes pratiques, les obligations et les responsabilités des professionnels impliqués dans la téléradiologie.
Il est apparu nécessaire d'actualiser ce document, notamment en raison de l'évolution de l'exercice dans la spécialité et de l'émergence de modalités nouvelles, en particulier les plateformes de téléradiologie.


file_downloadTélécharger la charte de téléradiologie

Victimes du Benfluorex (Mediator)

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Partenariat entre l'Ordre des médecins et l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM) pour assister les victimes du Mediator.
Dans le cadre du partenariat de l'Ordre des médecins avec l’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux (ONIAM), son directeur nous a communiqué trois documents destinés à améliorer le recueil des informations auprès des médecins dont des patients ont été soumis à des traitements par le Benfluorex (Mediator) :
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Concertation open data
L'Ordre des médecins appelle à une concertation sur l'Open data des données de santé.

Nécessité d'un débat 

Depuis son communiqué du 7 avril 2011, l'Ordre des médecins n’a cessé de demander l’organisation d’un débat public sur la collecte, l’hébergement et le traitement des données personnelles de santé.

Une partie de ce débat a été timidement ouvert mi-2014, à l’initiative du Ministère des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes, sous la forme d’un groupe de concertation et d’un appel à contribution sur un site public à la suite d’un rapport remis à la Ministre par M. Pierre Louis Bras concernant l’Open data en santé.

L'Ordre des médecins a participé activement aux travaux de ce groupe en concertation avec le CNOP,  les deux ordres y représentant l’ensemble des ordres des professions de santé. L'Ordre des médecins regrette que les conclusions de ces travaux qui avaient été longuement délibérées, afin de parvenir à la définition d’un consensus sur « les conditions d’un accès ouvert aux données de santé », ne soient que très imparfaitement traduites dans le projet de loi.

Projet de loi complexe et confus 


En effet, dans sa rédaction actuelle, l’article 47 de ce projet est complexe et confus, à telle enseigne qu’il donne lieu à des interprétations multiples ou erronées, et suscite donc des appréhensions au regard des libertés individuelles. Ces appréhensions sont légitimes. En effet, les libertés se fondent en matière de santé :
  • d’une part sur le caractère secret des informations nominatives ou indirectement identifiantes,
  • d’autre part sur la mise à disposition de données rendues anonymes, donc non nominatives et non ré-identifiables, pour l’exercice de la démocratie sanitaire.

L'Ordre des médecins avait réservé ses observations sur l’article 47 en raison de la complexité de lecture et de l’interprétation de cet article. À ce stade, il demande un nouvel examen de son écriture, avant les débats parlementaires qui y seront consacrés. L’ensemble des parties prenantes doivent y être associées, en particulier celles qui étaient réunies dans le groupe de concertation.

Pour l’Ordre des médecins, le projet de loi "créant les conditions d’un accès ouvert aux données de santé" :
  • Doit être immédiatement accessible à la compréhension du citoyen, avant sa soumission aux délibérations du Parlement, puisqu’il touche aux libertés publiques.
  • À ce titre, l'Ordre des médecins appelle l’attention sur les risques inhérents à la constitution d’un système unique, concentrateur de données provenant de différentes bases. Cela expose le système unique à des dangers accrus en cas d’attaques malveillantes, de cyber délits, de cyber criminalité ou tout simplement d’exploitations contraires aux objectifs même de l’Open data et de la protection des données.

Les Objectifs de l'Open data en santé 

Les objectifs de l’Open data en santé doivent viser :
  1. - d’une part, à établir ou consolider la démocratie sanitaire en permettant et facilitant un accès ouvert à des données rendues strictement anonymes et non identifiables,
  2. - d’autre part, à faciliter les recherches en santé publique ou la publication d’informations pertinentes, en autorisant des accès contrôlés à des données qui comporteraient un risque de ré identification. Selon le Conseil national de l'Ordre des médecins ces accès doivent être préalablement autorisés, par une Autorité indépendante, en suivant une procédure connue de tous afin de garantir la protection des personnes et la qualité des usages qui seront faits des données.
De ce fait, selon l'Ordre des médecins, la Gouvernance d’ensemble des bases de données – tant en ce qui concerne les bénéficiaires de l’assurance maladie que les professionnels de santé qui les ont pris en charge - doit garantir la vigilance exercée sur l’exploitation des données personnelles et propose dans cette optique :
  1. -  Qu’une instance indépendante supervise l’ensemble du dispositif d’accès aux données. Ce devrait être l’Institut des données de santé dont la composition reflèterait l’ensemble des parties prenantes afin d’assurer cette mission d’Autorité indépendante. A ce titre, les membres de cet Institut national seraient désignés par des organisations ou institutions afin de refléter la diversité des acteurs de la société civile, des professionnels de santé, des représentations des patients et usagers du système de santé, du monde de la recherche et de l’industrie, des producteurs de données, des utilisateurs publics ou privés et des assureurs en santé. Ce mode de désignation et cette diversité sont seuls à même de garantir un pilotage transparent et de prévenir des conflits d’intérêts. 
  2. -  Que les données complètement anonymisées et ne présentant pas de risque de ré identification (Open data en santé au sens strict) soient accessibles directement, y compris par le grand public.
  3. -  Que la CNIL, exerçant les compétences qui lui sont attribuées par la loi,prenne une délibération en ce qui concerne chaque autorisation de traitement de données présentant un risque de ré identification des personnes, après l’avis de l’Institut national des données de santé et celui d’un conseil scientifique et éthique dont les membre seraient désigné par des autorités compétentes en ces domaines.

L'article 47 du projet de loi 

L'Ordre des médecins appelle par conséquent le Ministère et l’ensemble des acteurs réunis dans le groupe de concertation à revenir, avant le débat parlementaire, sur l’écriture de l’article 47 du projet de loi en l’articulant autour de trois grands principes :
  1. Encadrer, tout en la simplifiant, la procédure d’accès aux données de santé pour les rendre plus largement disponibles,
  2. Lever les contraintes techniques et juridiques afin de permettre dans des conditions strictement définies le croisement de données issues de bases distinctes,
  3. Préserver l’anonymat des personnes et les libertés individuelles.

Lettre ouverte à Marisol Touraine

Temps de lecture : 5 mn
Lettre du Docteur Patrick Bouet à la ministre des Affaires sociale et de la Santé, Marisol Touraine, publiée dans le Figaro du 16 janvier 2015.
Madame la Ministre,

L’année 2015 vient de débuter sous de terribles auspices. Face à cette barbarie, éprouvé comme l'ensemble de nos concitoyens, l’Ordre des Médecins a témoigné de sa profonde tristesse et de son indignation, en observant une minute de silence lors de la journée de deuil national et en participant à la marche républicaine. Nous sommes aux côtés des pouvoirs publics dans cette épreuve et nous nous associons pleinement au rassemblement autour de nos valeurs de démocratie et de liberté d’expression.

Pendant ces événements dramatiques, face aux violences et à la mort, des médecins ont été une fois de plus présents parce que c'est leur devoir et leur mission. En sauvant des vies et en prenant en charge les souffrances secondaires à ces drames, les médecins ont joué le rôle fondamental qui est le leur. Ce rôle, les médecins l’assument de façon singulière au cœur de la population et ce, malgré les difficultés. Au-delà de ce drame, c’est par leur indépendance, leur dévouement et leur compétence que les médecins assurent leur responsabilité. Les médecins sont au cœur de notre système d’organisation des soins. Sans médecin, il n’y a pas de système de santé.

Vous avez déposé un projet de loi qui soulève une grande inquiétude et a transformé l’exaspération des médecins en colère. Si des axes positifs sont inclus dans ce texte, il n'apporte pas les réponses appropriées aux problèmes des médecins et aux attentes des patients. Surtout, il porte dans son esprit la philosophie qui conduit à une médecine réglementée et administrée. Cette intention met en péril le fondement de notre système de soins sur l’indépendance de l’exercice médical. C est pourtant ce principe qui fait l’excellence reconnue, depuis toujours et par tous, du système de santé français. Cette réforme, que vous dites « faite pour les patients », ne pourra pour autant se faire « sans les médecins ». 

Ce discours nous l'avons tenu en de nombreuses occasions sans avoir le sentiment qu’il ait été totalement entendu.

Il est temps, Madame la Ministre, au-delà du dialogue bilatéral, d’entamer la discussion avec l’ensemble des acteurs, notamment les médecins, qui se sentent depuis plusieurs années incompris par les pouvoirs publics et n'en peuvent plus des complexités et des tracasseries.  Il est temps de rassembler toutes les structures représentatives professionnelles, l’Ordre des médecins, l’ensemble des acteurs, dans un scénario de sortie de crise que nous vous proposons depuis septembre 2014.

Face à ce sentiment d'un dialogue inlassablement reporté, l’Ordre des médecins en appelle solennellement à l’ouverture d’un vrai travail de réécriture de ce texte et, au-delà, à l'ouverture d'un véritable Grenelle de la Santé. Car tout autant que l’environnement, la santé et notre système solidaire de protection sociale le méritent.

Nous l’avons dit et nous le répétons, il est nécessaire, sur la base de nos propositions, dont vous avez pris acte, de réécrire ce projet sur plusieurs aspects essentiels : la gouvernance en régions, les contenus métiers,  l’équilibre entre secteurs d’exercice, le service public, le partage des responsabilités entre établissements de santé, la présence des usagers dans la gouvernance du système et des médecins dans la gouvernance des établissements, et enfin la mise en œuvre progressive du tiers payant assortie de garanties de simplicité pour les professionnels. Sur ce dernier point, nous plaidons pour un tiers payant non obligatoire, expérimenté, sur la base proposée par l’Ordre pour les affections de longue durée.

Sans cela, votre projet de loi manquera son ambition et échouera. Pire, il sera l’instrument d’une fracture profonde entre l’Etat et les médecins.

Ouvrez cette concertation, réunissez tous les acteurs dans un travail commun, sous votre autorité, et vous sortirez de cette crise. Ne persistez pas dans le choix tactique de traiter par tronçons votre texte.  S’il est un tout comme vous le rappelez il doit être revu de façon globale. Persister serait une erreur profonde de méthode. Les médecins sur le terrain attendent que tous les points qui font débat soient abordés lors d’une concertation globale sur les grands principes du projet de loi.

Nous vous l’avons dit, chaque jour qui passe est un jour perdu et nous avons déjà perdu 4 mois. Nous vous demandons donc aujourd’hui de mettre en œuvre sans tarder la concertation dans un calendrier réaliste qui permette d’aboutir à une vraie réécriture du texte avant son examen à l’Assemblée Nationale. L’échéance d’avril apparaît aujourd’hui trop proche.

L’Ordre des médecins est disponible pour construire ce projet que j'appelle de mes vœux.

L’année 2015 ne doit pas être une année d’affrontements dont nous sommes sûrs qu’ils  ne sont ni souhaitables, ni souhaités par les acteurs.

En espérant vivement que cette lettre ouverte qui vous est adressée par porteur et rendue publique aura retenu votre attention, je vous prie de croire, Madame la Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, à l’assurance de ma haute considération.

Docteur Patrick BOUET
 

Matinée-débat sur les enjeux de la santé connectée

Temps de lecture : 2 mn
Ces débats seront organisés autour de six invités qui croiseront leur regard singulier sur la santé connectée et partageront leur expertise.
Organisation du débat 
Rendez-vous le mardi 3 février 2015 de 9h à 12 h dans les Salons des Arts et Métiers, 9 bis, avenue d'Iéna, 75116 Paris. 
  • Olivier Desbiey, responsable de l’innovation et de la prospective à la CNIL
  • Dominique Dupagne, médecin iconoclaste du Web 2.0
  • Anne Laude, doyen de l'UFR de Droit de l’Université Paris Descartes et co-directrice de l'Institut Droit et Santé
  • Philippe Lemoine, président du Forum d'Action Modernités et Président de la Fondation internet nouvelle génération, auteur du rapport "La nouvelle grammaire du succès, La transformation numérique de l'économie française" 
  • Alexis Normand, responsable des relations santé de Withings, société qui conçoit et produit des applications et objets connectés.
  • Benoît Thieulin, président du Conseil national du Numérique et directeur fondateur de l’Agence digitale La Netscouade
Ces débats  seront animés par :
  • Jacques Lucas,  vice-président de l'Ordre des médecins, délégué général aux systèmes d’information en santé
  • Sandrine Degos, présidente de Care Insight
L’Ordre des médecins présentera à cette occasion son nouveau livre blanc "De la e-santé à la santé connectée". 

Enjeux du débat 


L’arrivée des nouvelles technologies et du numérique dans le monde de la santé transforme les pratiques médicales et crée de nouvelles opportunités à la fois pour le médecin et pour le patient. Bien plus qu’une tendance passagère, la santé connectée impactera incontestablement le métier de médecin de demain.

Applications mobiles, objets connectés, big data : c’est tout un nouveau pan du domaine médical qui s’ouvre aux médecins et professionnels de la santé.
Si ces innovations génèrent de nombreuses promesses, elles suscitent également des interrogations sur l’éthique médicale et la relation patient-médecin. Cette conférence a pour objectif de décrypter ces nouvelles tendances et d’éclairer sur ces grands enjeux de la médecine de demain.



 

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