Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Médecine en milieu pénitentiaire

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Médecine en milieu pénitentiaire
Ce rapport publie des préconisations relatives aux aspects éthiques et déontologiques de la médecine en milieu pénitentiaire

Newsletter de mai 2025

Temps de lecture : 5 mn
Newsletter de mai 2025
Au sommaire : la médecine pénitentiaire, la sécurité des soignants, les recommandations sanitaires aux voyageurs, "Médecins solidaires"...

À la une

Notre rapport sur la médecine en milieu pénitentiaire


Dans ce nouveau rapport, l’Ordre des médecins publie des préconisations relatives aux aspects éthiques et déontologiques de la médecine en milieu pénitentiaire. 
 
Depuis la loi du 18 janvier 1994, le soin est entré en prison avec un objectif d’équité. Les détenus doivent être pris en charge comme tout patient, sans discrimination et bénéficier des mêmes mesures de prévention et de prestation de santé. Cependant, la pratique de la médecine en milieu pénitentiaire rencontre de graves difficultés liées aux conditions d’exercice : surpopulation, contraintes sécuritaires, sous-effectifs des personnels soignants… C’est dans ce paysage contraint que le médecin doit s’efforcer de mettre en œuvre les principes généraux d’éthique et de déontologie.

L'objectif principal de ce rapport est de guider le médecin dans le cadre de son exercice en milieu pénitentiaire en lui donnant des « clés pratiques » pour exercer son art dans le respect de la déontologie. Après une présentation des fondements textuels, des spécificités liées au milieu carcéral et une identification des problématiques de terrain, des préconisations lui sont proposées pour 5 thématiques : le secret professionnel, l’information et consentement, la continuité des soins en établissement pénitentiaire et à la sortie, le dossier médical, et les certificats médicaux.
Lire le rapport  

Le chiffre

+ de 900 cas de chikungunya importés de La Réunion ont été recensés dans l’Hexagone depuis le mois de janvier par Santé Publique France. En 2024, seulement 34 cas avaient été recensés. Cette situation « fait craindre la mise en place d’une circulation autochtone de ces maladies dans les prochaines semaines », selon  le ministère de la Santé.

 

Les actus

Reconnaissance des compétences des médecins biologistes

Interrogé à de nombreuses reprises sur la capacité des médecins biologistes à consulter et à prescrire, le Conseil national de l’Ordre des médecins prend aujourd’hui la position suivante : compte tenu de leur formation initiale et de leur spécialité médicale, les médecins biologistes peuvent participer à la prise en charge du patient, consulter et prescrire dans la limite de leurs compétences. Cette position claire a été formulée en s’appuyant sur les travaux des commissions Biologie, de la section Exercice professionnel et de la section Formation et compétences médicales. Il est nécessaire de faire évoluer la perception du rôle des médecins biologistes dans l’activité de soins et de diagnostic, afin de garantir une prise en charge optimale des patients. Pour lire l’intégralité du communiqué de presse, cliquez ici.

Une proposition de loi pour la renforcer la sécurité des soignants

Adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture en mars 2024, la proposition de loi visant à renforcer la sécurité des professionnels de santé a été modifiée par les sénateurs le 13 mai dernier. Réunis en commission mixte paritaire (CMP), les députés et les sénateurs sont ensuite parvenus à un compromis sur les dispositions de loi. Ces conclusions seront examinées mi-juin au Sénat. Cette proposition de loi, examinée en procédure accélérée, vise notamment à alourdir les peines encourues par les auteurs d’actes de violences envers les professionnels de santé. L’Observatoire annuel de la sécurité des médecins, publié chaque année par l’Ordre, recensait en 2023 une hausse alarmante des violences commises envers les médecins, avec 1581 cas rapportés aux conseils départementaux de l’Ordre contre 1244 en 2022. 

Rappel de l’interdiction du « vampire lift » 

Supposé obtenir un effet de rajeunissement, le « vampire lift » est interdit en France. Cette technique, qui consiste à prélever un échantillon de sang chez une personne, à la centrifuger afin de séparer les plaquettes des autres composants sanguins, puis à réinjecter le plasma riche en plaquette (PRP) est interdite en France pour les actes à visée esthétique, en vertu de l’article L.1221-8 du code de la santé publique. L’ANSM avait déjà émis un avis à ce sujet en 2018. Certains médecins utilisent cette méthode pour des alopécies, en arguant du fait qu’il s’agit, pour cette indication, non pas d’acte à visée esthétique mais thérapeutique. Le Cnom a sollicité le Conseil national professionnel de dermatologie qui ne recommande pas l’utilisation de cette méthode dans le cadre de la prise en charge de l’alopécie : deux médicaments ont une AMM pour l’indication thérapeutique de l’alopécie androgénogénétique. Pour les autres cas d’alopécie, d’autres molécules sont utilisées, mais pas le PRP. 

Actualisation des recommandations sanitaires aux voyageurs

À quelques semaines des congés d’été, le Haut conseil de la santé publique a actualisé ses recommandations sanitaires aux voyageurs. Ces recommandations sont utiles pour les médecins sollicités par leurs patients ayant prévu de voyager à l’étranger. Pour chaque destination, sont précisés les vaccins obligatoires ou recommandés, ainsi que les éventuelles épidémies en cours. Des conseils généraux sont également fournis, comme la composition d’une trousse à pharmacie ou les précautions particulières à prendre pour certaines personnes (enfants, femmes enceintes, etc.). Ces recommandations s’appuient sur les dernières données épidémiologiques internationales, celles de la littérature internationale et sur la disponibilité des moyens de prévention en termes de vaccination, de produits de santé, et de matériels de protection.
 

En image

Des médecins itinérants dans les déserts médicaux

Demander peu à beaucoup de médecins : c’est le mantra de Médecins Solidaires. Créée en 2022, cette association a ouvert huit centres de santé dans des territoires sous-dotés en médecins généralistes. Reportage en images à Bellegarde-en-Marche, dans la Creuse. Découvrez le ici
 
 

À découvrir

Une notice d’aide à la rédaction d’un certificat en cas de violences



Le médecin peut être amené à établir un certificat médical concernant une personne majeure victime de violences. Certains points de vigilance sont à connaître. Afin de répondre aux éventuelles questions que pourraient se poser les médecins, le Cnom a élaboré une notice explicative complète d’aide à la rédaction, qui est disponible et consultable sur son site.
 
 

Reconnaissance des compétences des médecins biologistes

Temps de lecture : 4 mn
Reconnaissance des compétences des médecins biologistes
La reconnaissance des compétences des médecins biologistes : une nécessité pour le système de santé
 
La question de la capacité des médecins biologistes à consulter et prescrire est un sujet central qui touche à l'essence même de leur pratique professionnelle. Interrogé à de nombreuses reprises sur ce point, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) lors de sa 380ème session le 28 mars 2025, a pris une position claire sur ces points appuyant sa décision sur les travaux des commissions Biologie, de la section Exercice professionnel et de la section Formation et compétences médicales.
 
Un rôle clé dans le parcours de soins
Les médecins biologistes ne se limitent pas aux examens biologiques. Grâce à leur expertise clinique, ils interviennent dans la prise en charge clinico-biologique et thérapeutique, notamment dans des domaines spécialisés tels que l’antibiothérapie, l’hémostase, la procréation médicalement assistée (PMA), la génétique, ou encore les maladies rares.
 
Le cadre légal actuel, bien que restrictif sur certains aspects, offre néanmoins une marge de manœuvre aux médecins biologistes.
 
Une reconnaissance essentielle pour une meilleure prise en charge des patients
Les membres de la Commission nationale de biologie médicale (CNBM) se sont prononcés favorablement à la reconnaissance de la possibilité de consultation et de prescription pour les médecins biologistes, dans toutes les situations où ils disposent des compétences pour y procéder.
 
Lors de la réunion de la section Exercice professionnel du Cnom, le 29 janvier 2025, ses membres ont validé que la médecine de soins est partie intégrante de l'activité du médecin biologiste. Celui-ci est habilité par la loi à modifier des prescriptions et à prescrire des examens en fonction du contexte clinique, il exerce également des activités très spécialisées de consultations cliniques. Ils se sont prononcés en faveur de la reconnaissance de la capacité de consultation et de prescription des médecins biologistes, dans toutes les situations où leurs compétences le permettent.
 
La section Formation et compétences médicales, réunie le 26 mars 2025, s’est déclarée favorable à la possibilité pour les médecins spécialistes en biologie médicale de réaliser des consultations et des prescriptions dans le champ de leur qualification de spécialiste au regard des deux premiers cycles de médecine ayant pour objectif l'acquisition des compétences génériques pour tous les étudiants et du DES de spécialisation avec orientation bio-clinique spécifique. Le tout conformément à la directive 2005/36 relative à la reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles qui prévoit que la formation du médecin spécialiste ne peut avoir lieu qu’après la validation d’un « programme de formation médicale de base […], au cours duquel ont été acquises des connaissances appropriées en médecine de base ». Ainsi, une formation médicale minimale de 5 ans est requise et au moins 5 500 heures d’enseignement théorique et pratique.
 
Valoriser le rôle des médecins biologistes dans le parcours de soins
Ces avis convergent vers une nécessité : faire évoluer la perception du rôle des médecins biologistes dans l’activité de soins et de diagnostic, afin de garantir une prise en charge optimale des patients. La médecine de soins fait partie intégrante de leur pratique, et cette reconnaissance ne nécessite aucune modification réglementaire. Forts de leur formation médicale complète et de leur spécialité en biologie médicale, les médecins biologistes disposent des compétences nécessaires pour assurer des consultations et des prescriptions dans leur domaine d’expertise. La reconnaissance officielle de ces pratiques est essentielle pour renforcer leur rôle au sein du parcours de soins et valoriser leur contribution à la santé publique.
 
Ainsi, le Conseil national de l’Ordre des médecins statue que compte tenu de leur formation initiale et de leur spécialité médicale, les médecins biologistes peuvent participer à la prise en charge du patient, consulter et prescrire dans la limite de leurs compétences.
 
 

Newsletter d'avril 2025

Temps de lecture : 5 mn
Newsletter du Cnom d'avril 2025
Au sommaire de la newsletter du Cnom : la PPL Garot, la PDSA, une charte entre le Cnom et la Garde nationale, le dernier bulletin de l'Ordre...

À la une

PPL Garot : une catastrophe qui s’annonce


Le Cnom regrette profondément l’adoption en première lecture de l’article 1er de la proposition de loi Garot (PPL Garot), instaurant une régulation à l’installation des médecins.

L'Assemblée nationale a adopté, début avril, l'article 1er de la PPL Garot prévoyant de créer une autorisation d'installation délivrée par les agences régionales de santé (ARS) pour les médecins généralistes, spécialistes, libéraux et salariés. Le Dr François Arnault, président du Cnom, s’insurge contre ce vote dans son éditorial du dernier bulletin de l’Ordre, dont voici un extrait :

« Nous devons à l’obstination déraisonnable d’un député le vote d’une loi de coercition enlevant la liberté d’installation aux médecins. Une nouvelle fois, des députés, enfermés dans leur certitude que le désastre démographique de 95 % du territoire français est imputable aux seuls médecins qui refusent de s’installer dans les zones sous-denses, ont trouvé une majorité pour contraindre les médecins. Ce sont donc les ARS qui vont répartir la pénurie. Contraindre qui à aller où ? Dans les villes où il n’y a plus de médecins, dans les campagnes où les services publics ont déjà tous fermé leurs portes. Des parlementaires vont porter la responsabilité de la catastrophe qui s’annonce. »

Le Cnom avait déjà exprimé son opposition ferme à cette mesure dans un communiqué de presse commun, publié en mars avec les organisations syndicales et représentatives des médecins. « Les organisations syndicales et représentatives des médecins refusent que la communauté médicale soit sanctionnée pour une pénurie qu’elle subit aussi et appellent à trouver une « voie de passage » susceptible de rassembler les médecins, les patients et leurs représentants dans leur combat pour un meilleur accès aux soins », exprimait notamment le communiqué.

Lire l’intégralité de l’éditorial du président 
Lire le communiqué de presse publié avec les organisations syndicales et représentatives des médecins.

Le chiffre


241 255 médecins en activité étaient recensés le 1er janvier 2025, soit une hausse significative de 1,7% par rapport à 2024. Cette tendance positive devrait s’accélérer dans les prochaines années. Retrouvez l’état des lieux complet et des projections à l’horizon 2040 dans l’édition 2025 de l’atlas de la démographie médicale, publiée par le Cnom. 

 

Les actus

Notre rapport sur la permanence des soins en 2024

Le Cnom vient de publier son rapport sur la permanence des soins ambulatoires (PDSA) en 2024, dans lequel figure un état des lieux complet. Grâce à l’implication des médecins, 97 % des territoires étaient couverts les week-ends et jours fériés en 2024. Cette couverture reste stable par rapport à 2023. Par ailleurs, plusieurs tendances déjà observées se confirment :
  • L’essor des sites dédiés se poursuit avec une augmentation cette année de 15 sites, portant leur nombre à 556 centres.
  • L’âge moyen des médecins effecteurs - 45 ans – est en baisse par rapport aux années précédentes, signe d’une participation accrue des jeunes praticiens.
  • De nouvelles pratiques se développent dans certains départements, telles que la visiorégulation et la régulation déportée.

Une charte entre le Cnom et la Garde nationale

L’Ordre des médecins et le Secrétariat général de la Garde Nationale ont signé une charte d’engagements en faveur de la réserve opérationnelle. Cette charte traduit la claire intention et la volonté partagée de faciliter l’engagement des réservistes opérationnels issus du milieu médical. Pour rappel, la réserve opérationnelle rassemble des citoyens français issus de la société civile (avec ou sans expérience militaire ou policière) qui consacrent une partie de leur temps à la défense de la Nation. Ils reçoivent une formation et un entraînement spécifiques afin d’apporter un renfort temporaire aux forces armées, formations rattachées et aux forces de sécurité intérieure. 

Handicap : deux nouvelles fiches pratiques

Près de 12 millions de Françaises et de Français sont porteurs d’un handicap. Pour améliorer leur accès aux soins, le site HandiConnect répertorie de nombreuses informations et conseils pratiques sur le suivi global d’un patient en situation de handicap. Les médecins et professionnels de santé peuvent notamment y trouver 80 fiches pratiques, dont ces deux nouvelles élaborées avec le Cnom :De nombreuses ressources sont également disponibles sur le site du Cnom, page « Accompagner le handicap »

Des consultations gratuites en orthodontie pour les enfants

Du 12 au 17 mai, le Syndicat français des spécialistes en orthodontie (SFSO) lance une opération nationale de dépistage qui consiste à proposer des consultations gratuites aux enfants de 6 à 9 ans, dans les cabinets des spécialistes en orthodontie participants. Destiné aux enfants de 6 à 9 ans, cet événement vise à sensibiliser les familles et à repérer précocement les troubles respiratoires et ventilatoires, souvent liés à des problèmes orthodontiques. Si vous êtes concerné et souhaitez plus d’informations sur le sujet, rendez-vous sur le site du SFSO.

En image

En Nouvelle-Aquitaine, le Crom s’implique auprès des étudiants

Le Conseil régional de l’Ordre des médecins (Crom) de Nouvelle-Aquitaine tisse des liens étroits avec les facultés de Bordeaux, Poitiers et Limoges. Ce partenariat est destiné à moderniser l’image de l’institution et à guider les futurs médecins dans leur exercice. Pour le découvrir en images, c’est ici.
 
 

À découvrir

Notre nouveau bulletin est sorti !


Au sommaire de ce nouveau numéro  de Médecins, le bulletin de l’Ordre :

  • Un reportage photo et vidéo dans la Creuse, au sein de l’un des centres de Médecins Solidaires
  • Les résultats de l’enquête de la commission Handicap du Cnom auprès des médecins, sur l’accueil et la prise en charge des patients en situation de handicap
  • Un dossier complet : « Alimentation et santé : les inégalités sont aussi dans l’assiette »
  • Le portrait du Dr Laure Jacolot, médecin référente du Vendée Globe. 




 

Médecins n°96

Temps de lecture : 2 mn
Médecins n°96
Découvrez le bulletin de l'Ordre des médecins n°96 de mars-avril 2025
Au sommaire :

L'éditorial du Président sur la liberté d'installation
Les anciens Padhue inscrits au Tableau de l'Ordre 
Réguler la pénurie ne résoudra pas la pénurie !
Rubrique "International" : 
  • Au Parlement européen les médecins prennent la parole
  • Rencontre entre le Cnom et l'Ordre des médecins du Portugal
  • Publication du Règlement sur l'Espace européen des données de santé au Journal officie de l'UE
Reportages : 
  • Nouvelle-Aquitaine : le CROM s'unit au monde universitaire
  • Des médecins itinérants dans les déserts médicaux (Médecins Solidaires)
Le point sur : l'accueil et la prise en charge des patients en situation de handicap
Réflexions : Les dispositifs médicaux connectés : des avancées et des défis
Dossier : Alimentation et santé
Mon exercice : 
  • Médecins remplaçants : utilisez votre propre carte CPS
  • Mise à jour de la charte de téléradiologie
  • Loi de financement de sécurité sociale 2025 : notre décryptage
  • Violences envers les médecins : Actualisation du formulaire de signalement
Elections : 
  • Résultats des élections dans les CDOM
  • Appel à candidatures pour le renouvellement par moitié du Conseil national
Le portrait du Dr Laure Jacolot, médecin référent du Vendée Globe
 



Télécharger le bulletin au format pdf

 



Voir la vidéo associée au reportage de la page 8 :
Nouvelle-Aquitaine : le CROM s'unit au monde universitaire


Voir la vidéo associée au reportage de la page 10 :
Des médecins itinérants dans les déserts médicaux (Médecins Solidaires)
 
 
 

Charte d'engagements en faveur de la réserve opérationnelle

Temps de lecture : 1 mn
Charte d'engagements en faveur de la réserve opérationnelle
Le Secrétariat général de la Garde Nationale et l'Ordre des médecins ont signé une charte d’engagements en faveur de la réserve opérationnelle
Cette charte, signée lors de la session du Cnom le 28 mars 2025, traduit la claire intention et la volonté partagée entre le Secrétariat général de la Garde nationale  et l’Ordre national des médecins de faciliter l’engagement des réservistes opérationnels issus du milieu médical.

La réserve opérationnelle rassemble des citoyens français issus de la société civile (avec ou sans expérience militaire ou policière) qui consacrent une partie de leur temps, personnel, professionnel ou estudiantin, à la défense de la Nation. Ces hommes et ces femmes reçoivent une formation et un entraînement spécifiques afin d’apporter un renfort temporaire aux forces armées, formations rattachées et aux forces de sécurité intérieure. Ils se voient ensuite confier des missions opérationnelles ou de soutien, en unités ou en états-majors, sur le territoire national ou à l’étranger. Ils peuvent également servir dans un organisme public ne relevant pas de leur ministère, voire auprès d'une entreprise ou d'un organisme de droit privé lorsque l'intérêt de la défense ou de la sécurité nationale le justifie.


picture_as_pdfLire l'intégralité de la Charte

Lexique de procédure pénale

Temps de lecture : 0 mn
Ce lexique de termes de procédure pénale a été élaboré à des fins d’information et de référence à l’usage des médecins dans leur pratique.

Etat des lieux de la PDSA en 2024

Temps de lecture : 0 mn
Présentation de l'enquête de la permanence des soins ambulatoires pour l'année 2024

Enquête 2024 sur la permanence des soins ambulatoires

Temps de lecture : 2 mn
Enquête 2024 sur la permanence des soins ambulatoires
L’Ordre des médecins dévoile aujourd’hui son rapport annuel sur l’état des lieux de la permanence des soins ambulatoires (PDSA) en 2024.
Ce rapport met en évidence les progrès réalisés et souligne les défis à relever pour améliorer encore le dispositif de prise en charge des patients sur l’ensemble du territoire.
 
Tout d’abord, grâce à l’implication des médecins, la couverture territoriale reste stable, notamment les week-ends et jours fériés, avec un taux remarquable de 97 % en 2024.
 
Plusieurs tendances déjà observées se confirment :
  • L’essor des sites dédiés se poursuit avec une augmentation cette année de 15 sites, portant leur nombre à 556 centres.
  • La poursuite de la baisse de l’âge moyen des médecins effecteurs, passant à 45 ans, signe d’une participation accrue des jeunes praticiens.
  • Développement de nouvelles pratiques dans certains départements, telles que la visiorégulation (+8) et la régulation déportée (+4)
 
Certaines problématiques persistent, principalement liées à la démographie médicale, à l'insécurité des médecins de garde et au surmenage des médecins par des sollicitations importantes en journée.
 
Face à ces défis, les Conseils départementaux de l’Ordre des médecins préconisent plusieurs mesures, telles que la mise en place de transports dédiés pour les patients non-mobilisables, le renforcement de la participation des médecins remplaçants et salariés, et des mesures financières incitatives.
 
Ce rapport témoigne, une fois de plus, d’un engagement sans faille des médecins pour garantir un accès aux soins sur tout le territoire aux horaires de PDSA. Le Conseil national de l’Ordre des médecins, fort de ses représentations départementales, réaffirme son soutien aux initiatives visant à renforcer ce dispositif essentiel.


Lire les résultats complets de l'enquête PDSA 2024

Publication de l'atlas de la démographie médicale 2025

Temps de lecture : 1 mn
Publication de l'atlas de la démographie médicale 2025
Retrouvez la nouvelle édition de l'atlas de la démographie du Conseil national de l'Ordre des médecins.
L’étude de la démographie médicale permet d’analyser l’offre de soins en France, sa répartition territoriale ainsi que les modes d’exercice et les spécialités des praticiens.

Depuis 2010, l’Ordre des médecins publie chaque année cette analyse dans son Atlas.

Un fait marquant cette année est la hausse  significative du nombre de médecins en activité au 1er janvier 2025 (+1,7 % par rapport à l’année précédente). Cette tendance devrait s’accélérer dans les prochaines années, et des projections à l’horizon 2040 sont proposées dans cette édition.

Parallèlement, les dernières études de l’Institut National d’Études Démographiques (INED), publiées en mars 2025, confirment un vieillissement certain de la population française, sans augmentation démographique majeure. Cette évolution démographique impose une approche méthodologique rigoureuse pour évaluer les besoins en médecins et, par conséquent, en étudiants en médecine. L’enjeu est de répondre aux attentes de la nation sans raviver le débat des années 1980-90 sur une éventuelle pléthore médicale.

Lire l'atlas de la démographie : Tome 1
Lire le tome 2 de l'atlas (approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales)​​​​ 

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