Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Le vademecum sur la télémédecine

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Ce guide du Conseil national de l'Ordre des médecins porte sur les aspects déontologiques à respecter pour construire des projets de télémédecine.
Temps de lecture : 4 mn
Informer sur les honoraires
Le patient doit être informé sur les conditions de sa prise en charge, sur son coût et sur ses conditions de remboursement par l’assurance maladie.

Avec tact et mesure

Les honoraires du médecin sont déterminés avec « tact et mesure », en tenant compte de la complexité de l’acte, de la situation du patient (article 53 du code de déontologie médicale, article R4127-53 du code de la santé publique). Ils ne peuvent être réclamés qu'à l'occasion d'actes réellement effectués, y compris dans le cadre de la télémédecine. L'avis ou le conseil dispensé à un patient, par téléphone ou par correspondance, ne peut pas donner lieu à des honoraires. Aucun mode particulier de règlement ne peut être imposé aux malades.

Une information systématique

L’arrêté du 30 mai 2018 a précisé les modalités d’information des patients. Il s’applique aux professionnels de santé libéraux, aux centres de santé et aux établissements ou services de santé :
  • Les professionnels de santé conventionnés exerçant en libéral doivent rappeler aux patients qu’aucun autre frais que ceux correspondant à des prestations de soins ne peuvent leur être imposés. Le CNOM avait demandé que la notion de prestation qui ne correspond pas directement à une prestation de soins  soit explicitée. Cela n’a malheureusement pas été retenu ;
  • Les professionnels de santé doivent faire état de leur conventionnement notamment sur les plateformes de prise de rendez-vous médical en ligne mais aussi en cas de consultation médicale à distance ;
  • Les médecins doivent afficher les tarifs de toutes leurs consultations de référence, coordonnées, complexes et très complexes. Cet affichage doit être fait de façon lisible et visible dans la salle d’attente ainsi que dans le lieu d’encaissement des frais ;
  •  Les médecins de secteur 2 doivent afficher les critères de détermination de leurs honoraires, lorsqu’ils affichent des fourchettes d’honoraires.  Le CNOM considère que, pour les médecins, ces critères reposent nécessairement sur l’article 53 du code de déontologie médicale qui prévoit que « les honoraires du médecin doivent être déterminés avec tact et mesure, en tenant compte  de la réglementation en vigueur, des actes dispensés ou de circonstances particulières » ;
  • Cet arrêté prévoit l'obligation d'information du patient lors de la réalisation d'une visite à domicile.
  •  Il dissocie la responsabilité des établissements publics de santé de celle des professionnels exerçant en leur sein en libéral concernant l’affichage des tarifs de ces prestations. Seuls les professionnels assumeront cette charge, l’établissement devant néanmoins s’assurer au moment de la prise de rendez-vous du patient, que celui-ci est informé du fait qu’il consulte en libéral ou non, au sein de l’hôpital.
En cas de non-conformité, la DGCCRF adresse par injonction une demande de mise en conformité qui, si elle n’est pas suivie d’effets, conduit au paiement d’une amende administrative de 3000€.

Une information écrite préalable

Le médecin doit remettre à son patient une information écrite préalable comprenant la description des actes et prestations, le montant des honoraires fixés ainsi que le cas échéant, le montant pris en charge par la sécurité sociale, dès lors que le dépassement d’honoraires atteint 70 euros. La détermination de ce seuil doit prendre en compte le montant des actes à réaliser lors de consultations ultérieures et non dissociables.

descriptionModèle de note préalable d’information sur les honoraires - Secteur 1
descriptionModèle de note préalable  d’information sur les honoraires - Secteur 1 OPTAM
descriptionModèle de note préalable d’information sur les honoraires - Secteur 2

En cas de dispositif médical

Lorsque l'acte ou l’intervention inclut la fourniture d'un dispositif médical sur mesure, le patient doit être informé, par écrit et gratuitement, du prix d'achat de chaque élément de l'appareillage proposé, du montant de toutes les prestations de soins assurées par le praticien, et de l’éventuel dépassement facturé (article L1111-3 du code de la santé publique).
 

Afficher ses honoraires

Les honoraires du médecin doivent être affichés de façon visible et lisible dans la salle d’attente ainsi que dans le lieu d’encaissement des frais. Par ailleurs, un médecin doit répondre à toute demande d'information préalable d'explications sur ses honoraires ou sur le coût d'un traitement. Les affiches proposées sont  des modèles, les montants et consultations indiqués sont adaptables en fonction des tarifs et de l'activité du médecin.

Consulter les modèles  pour afficher ses honoraires
 
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Vidéosurveillance du cabinet médical
Vous pouvez installer un système de vidéoprotection dans votre cabinet. L’installation de ce dispositif est encadrée par la loi.

Obtenir une autorisation préfectorale

Votre cabinet médical est considéré comme un lieu ouvert au public, au sens du code de la sécurité intérieure. Pour installer un système de vidéosurveillance, vous devez obtenir une autorisation de la préfecture valable cinq ans. La demande d’autorisation peut être effectuée en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur. Ensuite, vous devez déclarer votre système de vidéoprotection en complétant le formulaire CERFA n° 13806*03.

Informer ses patients

Vous devez informer vos patients de façon claire et permanente de l’existence d’un système de vidéoprotection, par exemple en affichant un pictogramme caméra dans votre cabinet ou votre salle d’attente.

Conservation des images

Si votre dispositif enregistre des images, vous ne pouvez pas les conserver plus de 30 jours. Pour un cabinet médical, un délai de quelques jours est suffisant pour l’exploitation des images en cas d’agression ou de vol. Une fois ce délai expiré, les images sont détruites.

Où installer le dispositif

Une consultation doit être secrète, il est illégal de la filmer. Le dispositif doit être installé dans les entrées, couloirs et salle d’attente uniquement. En aucun cas, le dispositif ne peut couvrir la voie publique.

Sanctions prévues par loi

Selon les cas de figure cités précédemment, procéder à des enregistrements de vidéoprotection sans autorisation, conserver les enregistrements au-delà du délai prévu ou les utiliser à d’autres fins que celles prévues est puni d’une peine de 3 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende.

Signalement d'une agression par voie électronique  

Utilisation du système d’identification unique des victimes

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système d’identification unique des victimes
Utilisation du SI-VIC dans le contexte du mouvement social dit des gilets jaunes : l’Ordre a saisi la DGS et la CNIL.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a été alerté par des Conseils départementaux de l’Ordre et par des médecins, notamment responsables de départements d’information médicale ou de services d’urgence, de l’utilisation faite du système d’identification unique des victimes SI-VIC dans le cadre du mouvement social des gilets jaunes.

Partageant les interrogations de ces médecins au regard du secret médical, le CNOM a saisi dès le 15 avril la Direction générale de la santé.

Rappelant que la finalité de SI-VIC est le dénombrement, l’aide à l’identification et le suivi des victimes dans une situation sanitaire exceptionnelle, l’Ordre a demandé à la DGS de lui apporter toutes précisions utiles au sujet de son déploiement dans le contexte du mouvement social dit des gilets jaunes.

Dans le même temps, l’Ordre a saisi la CNIL, afin de recueillir son avis sur l’extension du système SI-VIC, qu’elle avait autorisé pour faire face à des situations sanitaires exceptionnelles, dans un contexte qui paraît être bien différent.

 

Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2017

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Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2017.

Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2015

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Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2015.

Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2014

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Rapport d'activité de la juridiction ordinale 2014
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Télémédecine pour prendre en charge les AVC
Dans le Nord-Pas-De-Calais, le dispositif de télémédecine TéléAVC palie le déficit d’unités neurologiques et améliore la prise en charge des AVC.

TéléAVC mutualise les ressources pour assurer la permanence des soins. Le neurologue de garde examine le patient par visioconsultation grâce aux informations transmises par le radiologue. 

Cet outil a permis de garder des compétences sur place, d'améliorer les conditions de travail des médecins et d'avoir une meilleure prise en charge des patients.
 

 
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Stages d'internat
Comment différents stages d'internat ont conforté le choix d'un jeune médecin de travailler dans le centre hospitalier d'une région déficitaire.
Comment un jeune médecin originaire d'une région dont la démographie médicale est l'une des plus déficitaire sur le territoire a décidé de rejoindre le service de gynécologie du Centre hospitalier de Bourges ? Le souhait de rester dans sa région d'origine a pesé dans ce projet mais les différents stages d'internat l'ont conforté dans ce choix.

Pour en savoir plus, "un nouveau gynécologue au centre hospitalier de Bourges" - France Bleu Berry
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En région Centre-Val de Loire, une initiation aux études de santé pour susciter des vocations et lutter contre les déserts médicaux.
L’ARS, la faculté de médecine de Tours et la région Centre-Val de Loire ont créé un dispositif qui permettra à quatorze lycées de la région de proposer à des élèves de la série scientifique une initiation à la première année commune aux études de santé (PACES) dès la rentrée 2018.
« Ambition PACES » a pour objectif de susciter des vocations et à terme de favoriser l’installation de jeunes médecins dans la région et ainsi de lutter contre la désertification médicale.

En savoir plus :
Une initiation aux études de santé pour lutter contre les déserts médicaux du Centre-Val de Loire - Le Monde
Pour contrer les déserts médicaux en Centre-Val de Loire, une initiation à la Paces dès le lycée -  L'Etudiant 

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