Permanence des soins ambulatoires 2023

La permanence des soins ambulatoires (PDSA) est un élément clef de l’accès au soin pour tous les Français. Elle permet à chacun de pouvoir être écouté, conseillé, soigné, en complément des horaires d’ouverture des cabinets et sur tout le territoire. témoigne de son évolution constante et de l'engagement de la profession.
Pour l’année 2023, nous observons grâce à l’implication des médecins, une hausse de leur participation au dispositif de PDSA, mais surtout une amélioration de la couverture territoriale, atteignant 97% durant les week-ends et jours fériés. En nuit profonde , la prise en charge a souvent besoin d’être assurée par l’AMU (aide médicale d’urgence) ; toutefois la PDSA continue à être assurée dans 27% des territoires dans ces tranches horaires .
Plusieurs tendances persistent, telles que l'essor de 17% des sites dédiés à la PDSA atteignant 541 centres en 2023, la réduction du nombre de secteurs par le biais de re-sectorisations, et la confirmation encourageante de la baisse de l'âge moyen des médecins effecteurs passant de 47,4 ans en 2018 à 45,2 ans actuellement. Si la PDSA est assurée à 88% par des médecins libéraux installés, on constate une hausse de 22,3%, notamment en régulation, de la participation des médecins salariés, retraités et remplaçants.
Les Conseils départementaux de l’Ordre des médecins (CDOM) ont confirmé en 2023 les demandes de pistes d'améliorations déjà identifiées les années précédentes : des mesures financières incitatives, la mise à disposition de moyens de transport dédiés pour les patients non-mobilisables, l'organisation spécifique de la prise en charge des résidents en EHPAD, des campagnes de sensibilisation du public ainsi qu'une information et un accompagnement auprès des médecins.
Ce rapport témoigne de l'engagement des médecins envers la permanence des soins et de son alignement global sur ses objectifs. Cependant, des pistes d'amélioration persistent et évoluent chaque année. L'émergence des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS) et du Service d'Accès aux Soins (SAS) pourrait également contribuer progressivement à combler les déséquilibres territoriaux souvent constatés en agissant en tant qu'acteurs de proximité.
Etat des lieux de la PDSA en 2023
Médecins volontaires pour les Jeux Olympiques

A cette fin, Paris 2024 transmettra au Cnom une liste comprenant les nom, prénom et numéro RPPS des médecins qui se sont portés volontaires.
Le Cnom vérifiera pour chacun de ces médecins qu’il est inscrit à l’Ordre, et qu’il ne fait pas état dans son dossier administratif d’une sanction disciplinaire, d’une sanction de la juridiction du contentieux du contrôle technique, d’une sanction pénale ou d’une suspension administrative.
A l’issue de ces vérifications, le Cnom transmettra uniquement les nom, prénom et numéro RPPS des médecins volontaires répondant aux critères ci-dessus.
Le Cnom et Paris 2024 agissent en tant que responsables de traitement distincts et traitent les données personnelles conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et à la Loi n° 78-17 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés. Les données transmises par le Cnom seront conservées par Paris 2024 jusqu’à la fin des Jeux Olympiques et Paralympiques.
Le traitement des données personnelles des médecins volontaires est basé sur l’intérêt légitime au sens de l’article 6.1 f) du RGPD.
Les médecins volontaires disposent d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, de limitation du traitement, ainsi que d’un droit d’opposition au traitement de leurs données personnelles dans les modalités prévues par le RGPD. Ils peuvent adresser leur demande à Paris 2024 à l’adresse ou au Cnom à l’adresse .
Si le médecin volontaire estime que la réponse apportée à sa demande n’est pas satisfaisante ou s’il n’a pas obtenu de réponse dans le délai d’un mois à compter de sa demande, il a le droit d’introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL).
Newsletter avril 2024

À la une
« Débats de l’Ordre » : retour sur la journée du 10 avril
Au début du mois, l’Ordre des médecins a organisé une nouvelle session de ses « Débats de l’Ordre » sur le thème du système de santé de demain.
Le Dr François Arnault, président du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom)
Du soin vers un parcours en santé, que voulons-nous ?
Le Dr Jean-Marcel Mourgues, vice-président du Cnom pour favoriser le passage d’un parcours de soins à la notion plus exigeante d’un parcours en santé.
Quelle appréciation des besoins de formation initiale des professionnels de santé ?
Pour introduire cette table ronde, le Pr Stéphane Oustric, délégué général aux données de santé et au numérique au Cnom, a évoqué les notamment avec l'arrivée de l’intelligence artificielle.
Quels rôles pour les acteurs institutionnels dans la refonte du système de santé ?
Le Dr Jean-Jacques Avrane, président du conseil départemental de l’Ordre des médecins de Paris, a ouvert la discussion en rappelant ayant au cœur de son fonctionnement le médecin.
Financiarisation et santé : quelle compatibilité ?
Le Dr Elisabeth Gormand, présidente du Conseil départemental de l’Ordre des médecins du Rhône, a insisté en préambule sur et les enjeux qui en découlent pour les médecins et les patients.
Le chiffre
560 cas d’infections invasives à méningocoque ont été déclarés en 2023, soit une augmentation de 72% par rapport à 2022, selon . Face à la recrudescence des cas observée depuis la fin de la période Covid, la a révisé sa stratégie vaccinale. Elle recommande de rendre obligatoire la vaccination contre les sérogroupes ACWY et B chez les bébés de moins de 1 an, et d'élargir la vaccination ACWY chez les 11-24 ans.
Les actus
Financiarisation de la médecine
Lors de sa Session plénière du 29 mars 2024, le Cnom a décidé de demander au législateur la suppression de la possibilité pour un tiers non professionnel de pouvoir rentrer au capital d’une société d’exercice libéral (SEL) de médecins, et que cette mesure ait un caractère rétroactif. Cette position a été communiquée au Sénat à l’occasion d’une audition de la Commission des affaires sociales sur la financiarisation de la santé. Le Parlement et le Gouvernement doivent intervenir très rapidement avant que ce phénomène, qui prend de l’ampleur, ne devienne irréversible. Pour lire l’intégralité de notre communiqué de presse, .Vol ou détournement de stupéfiants et psychotropes
Tout vol ou détournement de substances ou préparations classées stupéfiants ou psychotropes doit faire l’objet, par les médecins, d’une déclaration sans délai à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), aux autorités de police et à l’Agence régionale de santé territorialement compétente. Depuis le 18 mars 2024, les modalités de déclaration ont changé. Elles doivent être réalisées de manière dématérialisée sur la plate-forme en ligne .Semaine de la vaccination : parlez-en !
Du 22 au 28 avril, c’est la Semaine européenne de la vaccination. L’objectif : sensibiliser sur le caractère essentiel de la vaccination qui permet de sauver entre 2 et 3 millions de vies chaque année dans le monde. Pour cela, des outils de communication sont mis à disposition par . Les pouvoirs publics incitent également les professionnels de santé à faire la promotion du site , mine d’informations pour les patients.En image
Depuis janvier 2024, le centre de santé de Lavardac, dans le Lot-et-Garonne, expérimente un dispositif de consultations déportées : un médecin généraliste consulte deux fois par semaine au centre infirmier de Feugarolles, village situé à quelques kilomètres. Découvrez cette initiative en images, dans notre dernier reportage vidéo.
À découvrir
Notre dernier bulletin est en ligne !
Le de mars/avril est sorti ! Au sommaire, notamment :- Un focus sur la dermatologie, spécialité en tension ;
- Un dossier sur l’attractivité du métier de médecin ;
- À l’approche des JO, une interview de Gabriel Bordier, interne en rhumatologie et sportif de haut niveau ;
- Le portrait d’Oléna Kramarenko, médecin ukrainien, arrivée en France à la suite de la guerre.

Médecins n°90

:
L'éditorial du président
Les actualités (fin de vie ; repérer les troubles du neurodéveloppement ; la semaine de la vaccination)
International
L'activité physique adaptée
L'interview de Gabriel Bordier, interne en rhumatologie et sportif de haut niveau
La dermatologie : une spécialité en tension
Reportage : le centre de santé de Lavardac expérimente les consultations déportées
Réflexions : le médicament sous haute tension
Dossier : Profession médecin, une attractivité à soigner
Certificats médicaux : un guide pour savoir quand refuser
Elections :
- Appel à candidatures pour une élection complémentaire au Cnom (La Réunion-Mayotte)
- Résultats des élections dans les conseils départementaux
Vidéo associée au reportage de la page 12 : le centre de santé de Lavardac expérimente les consultations déportées
Financiarisation de la médecine

Lors de sa Session plénière du 29 mars 2024, le Cnom a décidé de demander au législateur la suppression de la possibilité pour un tiers non professionnel de pouvoir rentrer au capital d’une SEL de médecins.
Cette position a été communiquée au Sénat à l’occasion d’une audition de la Commission des affaires sociales sur la financiarisation de la santé.
La loi du 31 décembre 1990, comme l’Ordonnance du 8 février 2023 posent le principe qu’une société d’exercice libéral est détenue et dirigée par des associés qui y exercent et ne peut pas comporter la présence de tiers non professionnels sauf si un décret le prévoit ; c’est dans ce cadre que la possibilité d’une ouverture du capital de la société dans une limite de 25% a été retenue il y a 30 ans.
Cette limite n’empêche pas les dérives actuelles avec des financiers qui entrent au capital des sociétés d’exercice libéral, en détiennent le contrôle effectif, remettent en cause l’indépendance professionnelle des associés exerçants et orientent leur activité avec la lucrativité pour seule finalité, au détriment de la santé publique.
Les efforts que déploie l’Ordre des médecins pour endiguer ce processus ne seront pas suffisants face à la complexité et à l’opacité des montages proposés
La situation n’est pas acceptable et conduit donc le Cnom à demander au législateur qu’il interdise la participation des tiers non professionnels dans les SEL médicales et que cette mesure ait un caractère rétroactif.
Le Parlement et le Gouvernement doivent intervenir très rapidement avant que ce phénomène, qui prend de l’ampleur, ne devienne irréversible.
Par ailleurs, le Cnom s’est également prononcé pour l’interdiction pour toutes personnes physiques ou morales n’exerçant pas directement ou indirectement au sein d’une SEL médicale de détenir plus de la moitié de son capital social. Cette interdiction, qui contribue également à endiguer les dérives de la financiarisation devra figurer dans la loi.

Les personnes vivant avec un handicap sont régulièrement confrontées à des obstacles :
Pour accéder aux soins
Pour être accompagnées de manière adaptée dans leur parcours de soins, de santé et de vie.
Les médecins sont depuis toujours sensibilisés à la problématique de la prise en charge quotidienne des patients en situation de handicap et sont conscients de la nécessaire amélioration des moyens à mettre en œuvre. Cette responsabilité relève d’une volonté collective.
La commission handicap
Le Cnom a renforcé son implication en prenant les actions fortes suivantes :Création d’une commission handicap en février 2023 dont la mission première est d’interagir avec le monde du handicap et d’accompagner les médecins pour améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap
Signature de la charte Romain Jacob en juin 2015, , pour mettre en action les 12 grands principes qu’elle défend afin améliorer l’accès aux soins des personnes vivant avec un handicap
Signature d'une convention avec APF France Handicap en octobre 2024
Développement des partenariats existants et initier d’autres rencontres afin de mutualiser les informations à transmettre aux confrères.
Enfin, rendre accessible toutes informations utiles à l’ensemble des médecins, dont le baromètre Handifaction
Le CNOM estime également nécessaire d’accompagner les médecins en situation de handicap et notamment en raison des difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans le cadre de leur exercice professionnel.
Législation
Définition du handicap
de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées adopte une définition du handicap : « Constitue un handicap, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »Législation et accès aux soins
Toutes les informations utiles pour votre exercice :- Les patients porteurs de handicap
- Focus sur les droits de l'aidant
- Focus sur les obligations des médecins quant à l'accessibilité de leurs cabinets
- Annexe sur la convention médicale
Fonds territorial d'accessibilité
Une aide financière pour l’accessibilité des cabinets médicaux
Jusqu’à fin 2028, une aide financière est accessible à certains établissements recevant du public qui réalisent des travaux afin de se conformer aux règles de l’accessibilité des locaux pour les personnes handicapées. Cette aide est désormais étendue aux cabinets médicaux. Elle permet de financer :- Des équipements de mise en accessibilité ;
- Des travaux de mise en accessibilité ;
- Des dépenses d'ingénierie et d'assistance à maîtrise d'ouvrage réalisées dans le but de rendre accessible un établissement recevant du public.
Consultez également la
Baromètre Handifaction
Handifaction est un baromètre national qui mesure l’accès aux soins des personnes vivant avec un handicap.Il est élaboré à l’aide d’un questionnaire complété par les personnes concernées et/ou leurs aidants.
Les résultats du baromètre sont publiés de façon trimestrielle et consultables librement. Une analyse détaillée de ces résultats vous est proposée.
Annuaire de l'accessibilité des cabinets
Le Ministère de la Santé et APF France handicap ont travaillé, avec la collaboration du Conseil national de l’Ordre des médecins, à la création d’un annuaire unique, basé sur Santé.fr, ayant pour ambition de valoriser l’accessibilité des lieux d’exercice et de soins. Il s’agit de donner aux usagers une information simple, claire et précise à la fois, permettant de faciliter l’accès à la santé.Cet annuaire vous aidera également, dans l’orientation de vos patients vers des confrères, ou pour éviter de recevoir une personne que vous ne pourriez finalement pas prendre en charge.
Vous seuls, médecins, avez la main sur l’information qui concerne votre lieu d’exercice.
Nos partenaires
Handidactique
L'association qui a pour but le conseil, la conception, la réalisation et le soutien de projets pédagogiques visant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées et des personnes qui interagissent avec elles. a été créé afin que toute personne vivant avec un handicap et/ou son aide puisse compléter un questionnaire après chaque visite auprès d’un professionnel de santé quel qu’il soit. Il s’agit d’un outil d’évaluation en temps réel de l’accès aux soins dont la finalité est de permettre d’améliorer la collecte de données sur le handicap, aider les acteurs du handicap à mieux connaitre et comprendre les besoins des personnes concernées et impliquer ces dernières dans la défense de leurs intérêts.Coactis Santé
Depuis 2010, l’association agit pour faciliter l’accès à la santé des personnes en situation de handicap en développant des ressources utiles aux patients, aux familles et aidants et aux soignants.- Le site avec des outils pédagogiques pour comprendre et prendre soin de sa santé.
- pour sensibiliser et outiller les professionnels de santé dans l’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap
L'association APF France handicap
Exercice médical
Accueillir un patient en situation de handicap
Ce sujet a fait l'objet d'une enquête de la commission handicap du Cnom auprès de l'ensemble des médecins en exercice afin d'évaluer les connaissances et les pratiques de ceux-ci en matière d'accès aux soins des patients en situation de handicap.
Beaucoup de répondants ont relayé les améliorations qu’ils attendent en termes d’exercice au quotidien. Pour ce faire, une fiche à leur intention a été rédigé par Handiconnect et le Cnom.
La fiche Handiconnect :
- Les obligations pour l’accessibilité physique d’un cabinet médical ou paramédical : comment faire le point ?
- Comment rendre un cabinet accueillant quel que soit le handicap du patient ?
- Quelles clefs pour une consultation ou un soin réussi avec une personne en situation de handicap ?
"Une consultation réussie = une consultation organisée, parfois en 2 temps"
Focus sur les aidants
Focus sur le patient partenaire
de la Commission de relation avec les associations de patients de d'usagers (CORAP)Discrimination et soins
La déontologie impose au médecin de donner ses soins à toute personne les demandant et en toute situation.Repérer et signaler une dérive sectaire
Le secteur de la santé se prête particulièrement aux dérives sectaires. Quelques conseils pour les détecter et aider vos patients victimes.
Etudiants et médecins en situation de handicap
Toute personne en situation de handicap doit pouvoir, sans discrimination, accéder aux études médicalesJeune médecin en devenir, l’étudiant rencontre les mêmes difficultés qu’un professionnel inscrit au tableau de l'Ordre des médecins et l’adaptation ou la reconversion professionnelle, doit pouvoir bénéficier d'aides.
Le médecin peut rencontrer un accident de la vie à tout moment de son parcours professionnel, aux conséquences variables nécessitant une adaptation au cas par cas.
S'il existe une médecine de travail obligatoire pour les salariés, à même de prendre en charge la prévention et le suivi : vaccination, prévention, orientation, elle relève d'une prévoyance par assurance privée pour le médecin libéral. Celle-ci est conseillée mais non obligatoire et son incidence financière, non négligeable, conduit parfois à des situations économiques et sociales dramatiques en cas d'accident de vie d'un médecin ayant renoncé à cette couverture.
Il s'agit de pouvoir soutenir et maintenir dans l'emploi les professionnels en difficultés multiples : physiques, morale, familiales et financières à différents moments de leur vie professionnelle.
Le schéma ci-desssous résume l'existant.

L'entraide ordinale pour les médecins
Nos publications
Nos rapports :
- sur l'accueil et la prise en charge des patients en situation de handicap - 2025
- : quelle place pour le médecin ? - 2024
- et leurs dérives - 2023
- Le rapport de la CORAP : - 2023
- Le rapport de la CORAP : cas particuliers des personnes malentendantes et sourdes (2020)
Nos revues
Newsletter de mars 2024

À la une
Demain, quel système de santé ?
Inscrivez-vous à notre prochain débat !
Le 10 avril, l’Ordre des médecins organise un grand débat portant sur l’avenir de notre système de santé. Il est encore temps de s’y inscrire.
Le débat est structuré en quatre parties thématiques :
- Du soin vers un parcours en santé, que voulons-nous ?
- Quelle appréciation des besoins de formation initiale des professionnels de santé ?
- Quels rôles pour les acteurs institutionnels dans la refonte du système de santé ?
- Financiarisation et santé : quelle compatibilité ?
Le débat se tiendra le 10 avril de 9h à 17h15 aux Salons Hoche, dans le 8ème arrondissement de Paris. Pour y assister, vous pouvez vous
Le chiffre
Les actus
Projet de loi sur la fin de vie
Le Président de la République a dévoilé les grandes lignes du futur projet de loi sur la fin de vie. Le Cnom sera amené à se prononcer sur ce texte, qui constitue une avancée significative pour la prise en charge des patients en fin de vie, quand il sera présenté en Conseil des ministres. La philosophie et l’esprit général du texte, tels que présentés par le Président, semblent s’inscrire dans la continuité des conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie et des conclusions de l’Ordre des médecins. Cependant l’Ordre sera extrêmement vigilant quant au respect du code de déontologie, ainsi qu’au choix des personnes intervenant dans la réalisation de l'acte, si la loi en dispose ainsi. Pour lireLutte contre le VIH
Dans un courrier adressé aux médecins, le Conseil national du Sida et des hépatites virales (CNS) et l’ANRS Maladies infectieuses, agence de l’INSERM, rappellent l’importance du rôle des médecins pour parvenir à l’objectif d’éradication de transmission du VIH en France, à l’horizon 2030. Cet espoir n’est atteignable que grâce à l’’alliance du dépistage précoce du VIH, de la prescription de la PrEP chez les personnes exposées, du traitement précoce des personnes diagnostiquées et de la diffusion de ces avancées. Les deux institutions rappellent que l’engagement des professionnels de santé dans la connaissance et la mise en œuvre des stratégies combinées est essentiel.En image
Quel est le rôle de l’Ordre des médecins ? Comment s’articulent ses missions, entre les conseils départementaux, régionaux, et le Conseil national ? Quel accompagnement propose-t-il aux médecins ? Pour tout savoir sur le fonctionnement de l’Ordre, visionnez notre dernière vidéo.
À découvrir
Certificat médical : notre guide
Établir un certificat médical n’est pas une simple formalité, sa rédaction engage la responsabilité du médecin. Aujourd’hui, beaucoup de certificats demandés au médecin ne reposent sur aucun fondement juridique. Il appartient alors au médecin d’apprécier s’il y a lieu ou non de délivrer le certificat demandé. Ces deux documents ont vocation à l’aider dans la conduite à tenir.
Retrouvez le document pour ; et celui pour