Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Médicaments biosimilaires

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Médicaments biosimilaires
Médicaments biosimilaires : le Cnom rappelle son opposition à l’intéressement à la prescription de produits de santé

A l’approche de la prise d’effet de l’avenant n°9 à la convention nationale le Cnom rappelle l’avis défavorable qu’il a formulé à l’intéressement à la prescription de produits de santé.

L'intéressement pour chaque substance active pour un médecin donné se mesure comme « le nombre de patients ayant bénéficié d'une initiation de traitement ou d'une prescription switchée en biosimilaire à l'initiative du professionnel de santé multiplié par l'économie en année pleine réalisée sur le coût d'un traitement pour un patient ».

Ce dispositif est manifestement contraire à l’article 24 du Code de déontologie médicale interdisant aux médecins de solliciter d’accepter un avantage en nature ou en espèces sous quelque forme que ce soit d’une façon directe ou indirecte pour une prescription ou un acte médical quelconque

La rémunération versée par la CNAM sera directement accordée sur la base de prescriptions individuelles et son montant sera d’autant plus élevé que le prix du médicament sera cher.

La question des prix des médicaments et de leur forte disparité ne peut être indifférente aux médecins, et à l’Ordre des médecins, dès lors qu’à terme elle peut mettre en cause l’accès de tous aux traitements. Cette problématique doit être traitée par les pouvoirs publics sans brouiller la relation du médecin avec le patient.

Cette position du Cnom ne constitue en aucun cas une remise en cause des médicaments biosimilaires autorisés par l’ANSM et pour lesquels la HAS a rappelé qu’ils étaient comparables en termes d’efficacité et de tolérance avec le médicament biologique de référence.

Malgré nos demandes cette disposition n’a pas été modifiée ce qui a conduit le Cnom à déposer un recours en annulation auprès du Conseil d’Etat.
 

Newsletter de mars 2022

Temps de lecture : 5 mn
Newsletter de l'Ordre des médeicns de mars 2022
Au sommaire de la newsletter : un débat le 29 mars dans le cadre des 20 ans de la loi Kouchner, le port du masque dans les cabinets médicaux ...

À la une

20 ans après la loi Kouchner

Dans le cadre des 20 ans de la loi Kouchner, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) organise un débat le 29 mars : « Le colloque singulier : où en est-on 20 ans après la loi Kouchner ? ».

Pour ce débat :
Le Dr. Patrick BOUET, président du Cnom et le Dr Claire SIRET, présidente de la Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers du Cnom, seront entourés de :
 
Claude EVIN, ancien ministre, rapporteur de la loi du 4 mars 2002, avocat au Barreau de Paris.
Joseph GLIGOROV, professeur des Universités à la Sorbonne, praticien hospitalier au département d’oncologie médicale à l’hôpital Tenon à Paris/AP-HP.
Gérard RAYMOND, président de France Assos Santé.
Lucas REYNAUD, médecin urgentiste, syndicat des jeunes médecins -Aura.
Lina WILLIATTE, avocate au Barreau de Lille, maître de conférences à la faculté de droit de Lille, vice-présidente de le Société française de santé digitale.

Il sera animé par Michaël SZAMES, directeur de la communication et des relations parlementaires de Régions de France

Cliquez ici pour vous inscrire à ce débat du mardi 29 mars 2022 de 9h à 11h :
  • en présentiel au siège du Cnom - 4 rue Léon Jost - 75017 Paris
  • ou en visioconférence (après inscription, le lien de connexion vous sera communiqué la veille du débat)
+ d'infos 

 
Le chiffre du mois


100 000 c’est l’estimation du nombre de cancers non diagnostiqués en 2020 en raison de la Covid-19.

Source : La Ligue contre le Cancer

 

Actus

Port du masque dans les cabinets médicaux


Depuis le 14 mars, le port du masque n’est plus exigé en France. À l’exception de quelques situations… Qu’en est-il dans les cabinets médicaux ? Le Cnom fait le point.

1/ Pour l'ensemble des locaux accessibles aux patients, l’obligation du port du masque peut être imposée par les responsables des structures ou locaux professionnels suivants :
  • Lieux d'exercice des professions médicales de médecin, chirurgien-dentiste et sage-femme
  • Pharmacies d'officine
  • Laboratoires de biologie médicale
Dans les cabinets de ville, les médecins peuvent imposer aux patients le port du masque.

2/ L'employeur d'un professionnel effectuant des interventions au domicile des personnes âgées ou handicapées peut lui imposer cette obligation à l'occasion de ces interventions.

3 / Dans les services et établissements de santé, établissements de santé des armées, et services et établissements médico-sociaux, le responsable de l'établissement ou du service peut rendre obligatoire le port d'un masque de protection pour les personnes d'au moins 6 ans.

Indépendamment des règles fixées par les textes, la déontologie médicale recommande, en période épidémique, le maintien du port du masque dès lors qu’il contribue à protéger les patients, notamment les plus fragiles.

+ d’infos

DPC : attention, démarchages abusifs

De nombreux médecins sont victimes de démarchages commerciaux de la part d’organismes de DPC (développement professionnel continu), les incitant, parfois avec insistance, à s’inscrire aux formations proposées par ces organismes dans le cadre de leur obligation triennale de DPC.

Le Cnom tient notamment à rappeler qu’il ne relève pas de sa compétence de reconnaître des formations comme « validantes » pour le DPC ; qu’aucun organisme de DPC ne délivre d’attestation reconnue par l’Ordre des médecins ; aucun organisme de DPC ne délivre d’attestation permettant la poursuite de l’exercice du médecin ; que le Cnom n’appellera jamais les médecins pour les intimer de s’inscrire à une formation d’un organisme de DPC.

Pour en savoir plus sur le DPC 

Soutien à l’Ukraine

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) tient à exprimer toute sa solidarité avec le peuple ukrainien. L’Institution apporte également son soutien aux soignants ukrainiens et internationaux mobilisés dans des conditions extrêmement difficiles.

Il en appelle à ce que les principes internationaux de neutralité médicale et de respect des droits humains soient observés par tous les acteurs de cette guerre. En ce sens, les bombardements par l’armée russe d’hôpitaux ukrainiens, que le Cnom condamne fermement aux côtés de l’ensemble de la communauté médicale internationale, inquiètent au plus haut point.

L’accès aux soins médicaux doit impérativement être garanti à toutes les victimes, civiles ou militaires, de ce conflit. Les médecins et tous les autres personnels médicaux, ukrainiens ou internationaux engagés au sein des ONG, ne doivent en aucun cas être entravés dans l’exercice de leur immuable devoir, rappelé par le code de déontologie.

+ d’infos


À découvrir

La loi Kouchner, 20 ans après : le rapport


Rédigé par la Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers (CORAP), le rapport est à lire ici.

En images

La 220e session de l’AMM approche ! C’est l’occasion de voir ou revoir la vidéo d’annonce de cette réunion inédite qui se tient cette année en France, à Paris.


En veille

Médecins remplaçants : quels besoins ?


Pour évaluer les besoins en remplacement des médecins généralistes, un questionnaire en ligne élaboré par le syndicat ReAGJIR est à remplir ici .

Il s’adresse uniquement aux médecins généralistes installés (incluant collaborateurs et associés, libéraux et salariés) avant le 1er janvier 2021 et ayant exercé du 1er janvier au 31 décembre 2021.
 

Démocratiser le sport en France


La loi visant à démocratiser le sport en France a été publiée au Journal officiel le 3 mars 2022
Le Cnom est mobilisé dans la promotion des activités physiques et sportives.
Dernières publications en date :
  • le webzine «La santé par l’activité physique adaptée», publié en décembre 2020 
  • la convention co-signée avec le ministère chargé des Sports, en octobre 2021.

Brève Covid n°23

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Brève Covid n°23 - Ordre des médecins
Eléments d’informations concernant des publics à risque particulier - Poursuite des mesures sanitaires dans les lieux de soin.

Débat de l'Ordre : 20 ans de la loi Kouchner

Temps de lecture : 2 mn
Débat de l'Ordre : 20 ans de la loi Kouchner
Retrouvez le podcast et le compte rendu du débat de l'Ordre des médecins : "Le colloque singulier : où en est-on 20 ans après la loi Kouchner ?"
Vingt ans après la promulgation de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite Loi Kouchner, le conseil national de l’Ordre des médecins a publié une enquête sur l’appropriation de cette loi par les médecins et leurs patients.

Afin de donner la parole à différents acteurs sur cette enquête et de contribuer à renforcer encore l’imprégnation de cette loi dans l’exercice médical, le CNOM a organisé, le 29 mars 2022, un débat intitulé « Le colloque singulier : où en est-on 20 ans après la loi Kouchner ? »

Y ont pris part, autour du Dr. Claire Siret, présidente de la Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers du CNOM :
  • Claude EVIN, Ancien ministre, rapporteur de la loi du 4 mars 2002, Avocat au Barreau de Paris ;
  • Joseph GLIGOROV, Professeur des Universités à la Sorbonne, Praticien hospitalier au département d’oncologie médicale à L’hôpital Tenon à Paris/AP-HP ;
  • Gérard RAYMOND, Président de France Assos Santé ;
  • Lucas REYNAUD, Médecin urgentiste,  Syndicat des jeunes médecins -Aura ;
  • Lina WILLIATTE, Avocate au Barreau de Lille, Maître de conférences à la Faculté de droit de Lille, Vice-présidente de le Société française de santé digitale ;
Retrouvez le podcast de ce débat :
 





 

L'Ordre exprime sa solidarité avec le peuple ukrainien

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L'Ordre exprime sa solidarité avec le peuple ukrainien
L'Ordre exprime sa solidarité avec le peuple ukrainien et rappelle le nécessaire respect de la neutralité médicale sur les terrains d’affrontement
Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) tient à exprimer toute sa solidarité avec le peuple ukrainien. L’Ordre apporte également tout son soutien aux soignants ukrainiens et internationaux mobilisés dans des conditions extrêmement difficiles.

Il en appelle à ce que les principes internationaux de neutralité médicale et de respect des droits humains soient observés par tous les acteurs de cette guerre.


En ce sens, les bombardements par l’armée russe d’hôpitaux ukrainiens, que nous condamnons fermement aux côtés de l’ensemble de la communauté médicale internationale, nous inquiètent au plus haut point.

L’accès aux soins médicaux doit impérativement être garanti à toutes les victimes, civiles ou militaires, de ce conflit. Les médecins et tous les autres personnels médicaux, ukrainiens ou internationaux engagés au sein des ONG, ne doivent en aucun cas être entravés dans l’exercice de leur immuable devoir, rappelé par le code de déontologie, qui est de porter assistance à toutes les victimes, quels que soient « leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu'il peut éprouver à leur égard ».

Pour soutenir la communauté médicale ukrainienne dans son action fondamentale de soin au service de tous, le Conseil national de l’Ordre des médecins, en coordination avec le Comité permanent des médecins européens (CPME), le Forum européen des associations de médecins (EFMA) et l’Association médicale mondiale (AMM), a décidé d’une donation de 150 000 euros. Elle sera gérée par l’AMM, qui collectera tous les dons reçus et les redistribuera aux ordres des médecins polonais et slovaques, avec qui le CNOM a pris contact. L’AMM devient ainsi le point de contact de la communauté médicale internationale pour répondre à la demande en moyens matériels nécessaires à la poursuite de l’activité médicale en Ukraine et à l’aide médicale pour les réfugiés ukrainiens.  

Par ailleurs, le Conseil national de l’Ordre des médecins est d’ores et déjà mobilisé en France pour venir en aide à tous nos collègues exerçant sur le territoire ukrainien et leur famille, qui choisiraient notre pays comme destination pour leur départ d’Ukraine.

La loi Kouchner, 20 ans après

Temps de lecture : 3 mn
La loi Kouchner, 20 ans après - Cnom
Loi Kouchner : vingt ans après sa promulgation, patients comme médecins appellent de leurs vœux une meilleure connaissance de celle-ci

Vingt ans après la promulgation de la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite Loi Kouchner, le conseil national de l’Ordre des médecins publie les résultats d’une enquête sur son appropriation par les médecins et leurs patients.

1 046 médecins et 930 patients ont répondu à cette enquête organisée par la Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers en collaboration avec les associations agréées d’usagers sur leurs connaissances, expériences et pratiques actuelles de la relation médicale.

Face aux constats dressés par cette enquête, qui mettent en lumière une connaissance encore parcellaire de ses dispositions, le conseil national de l’Ordre des médecins appelle à persévérer encore dans la diffusion de cette loi.

A l’occasion des vingt ans de la promulgation de cette loi, le conseil national de l’Ordre des médecins organisera, le 29 mars, un débat public intitulé « Le colloque singulier : où en est-on 20 ans après la loi Kouchner ? », afin de faire émerger des pistes communes de réflexion pour renforcer encore l’imprégnation de cette loi dans l’exercice médical, en ville comme à l’hôpital.


Au global, 57% des médecins estiment que la Loi Kouchner a changé l’exercice de leur profession et 57% estiment que cela a changé la relation médecin-patient, mais les patients trouvent en majorité (58%) qu’elle n’y a apporté aucune modification.

Plus de la moitié des patients (54%) disent ne pas connaître la loi Kouchner. Quant aux médecins, 6% ont spontanément répondu qu’ils ne connaissaient pas la loi. Parmi les autres, 35% l’ont connue par leur formation initiale. 56% des médecins souhaiteraient cependant que cette information soit plus poussée.

Sur l’accès de la personne aux informations concernant sa santé, si une majorité de médecins transmet le dossier médical aux patients qui le demandent, 12% de médecins ne le leur donnent pas. Si moins d’un tiers de patients estiment rencontrer des difficultés ou un refus pour obtenir leur dossier médical, c’est plutôt auprès les établissements de santé qu’ils rencontrent des difficultés et avec les médecins qu’ils essuient un refus.

Les répondants étaient également interrogés sur le secret médical : si ce socle de la relation médecin-patient est connu de tous, les dérogations légales au secret sont mieux connues des médecins (76%) que des patients (56%).

La notion de consentement libre et éclairé est la notion la mieux connue et la plus appliquée de la loi Kouchner, à l’origine d’une relation médecin-patient plus équilibrée. Elle est bien connue des médecins (86%) qui, pour une forte proportion (68%), en gardent la trace, et bien connue des patients qui déclarent majoritairement (81%) avoir signé un document de consentement lors d’un acte technique.

Lire l'intégralité du rapport

La loi Kouchner, 20 ans après

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Rapport de la Commission des relations avec les associations de patients et d’usagers du Cnom

Rectification du passe vaccinal frauduleux

Temps de lecture : 2 mn
Rectification du passe vaccinal frauduleux
Procédure de rectification du passe et de la vaccination des personnes ayant utilisé un faux passe vaccinal et souhaitant y renoncer.
La loi n° 2022-46 du 22 janvier 2022 renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique introduit une disposition éteignant l’action publique en cas d’usage d’un passe basé sur un cycle vaccinal frauduleux.
Cela signifie que les patients ayant fait usage d’un faux ne pourront plus être poursuivis pénalement et que l’action pénale prendra fin automatiquement pour ceux qui avaient fait l’objet d’une plainte pénale en cours.

Après échanges avec la CNAM, il nous a été confirmé que ce dispositif exceptionnel concerne les personnes justifiant s’être fait administrer une dose de l’un des vaccins contre la Covid-19 dans les délais suivants :
  •  Si les poursuites pénales ont été diligentées avant la promulgation de la loi du 22 janvier 2022, la personne doit réaliser sa démarche au plus tard le 22 février 2022.
  •  Si les poursuites pénales ont été diligentées après la promulgation de la loi, les personnes concernées bénéficient d’un délai de 30 jours à partir de la date de constatation de l’infraction.
  • Aucune condition de délai n’est envisagée pour les personnes titulaires d’un cycle vaccinal frauduleux non poursuivies et se manifestant spontanément pour régulariser leur situation.
Le législateur a souhaité, en adoptant ces dispositions, protéger la santé en incitant les personnes non vaccinées à se faire vacciner contre la covid-19. Sont exclues de la mesure les personnes ayant falsifié un « passe » au bénéfice d’un tiers et celles ayant procuré ou proposé de procurer un tel faux.
 

Informations à retenir pour le médecin :

  • Le médecin recevant à son cabinet une personne qui sollicite l’annulation de son cycle vaccinal frauduleux et sa vaccination doit le réorienter immédiatement vers un centre de vaccination.
     
  • Le médecin qui reçoit à son cabinet une personne qui sollicite l’annulation de son cycle vaccinal frauduleux ne procède à aucune opération dans le téléservice Vaccin covid, au risque en cas d’annulation inappropriée de compromettre la traçabilité des opérations frauduleuses précédentes
     
  • Le médecin reste tenu au secret et il n’a pas à signaler la situation du patient souhaitant régulariser sa situation spontanément ou pour mettre fin à des poursuites pénales. 

 

Newsletter de février 2022

Temps de lecture : 4 mn
Newsletter de l'Ordre des médeicns de février 2022
Au sommaire : les propositions de l’Ordre pour une transformation du système de santé ; un focus sur le fonctionnement des télécabines...

À la une

Pour une transformation de notre système de santé


Dans le sillage de la grande consultation #Soigner Demain, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) entend faire de la santé un enjeu politique majeur en portant la voix des médecins dans la campagne pour l’élection présidentielle.

L’Institution formule à cette fin une série de propositions pour une transformation de notre système de santé fondée sur les réalités territoriales et les besoins des patients.  

Elles sont réparties en 7 axes :

Axe 1 : Repenser la démocratie en santé
Axe 2 : Répondre aux objectifs populationnels de santé et de proximité par la création d’une mission territoriale publique : une responsabilité populationnelle collective
Axe 3 : Optimiser et valoriser la place du médecin dans la coordination du parcours de santé du patient à l’échelle de son territoire de vie
Axe 4 : Développer une politique de santé publique répondant aux besoins d’une prévention universelle
Axe 5 : Optimiser la formation initiale au regard de l’exercice professionnel et de la société
Axe 6 : Garantir le parcours professionnel répondant aux besoins de chaque médecin
Axe 7 : Adopter le numérique en santé au profit du patient

Toutes les propositions sont à retrouver en ligne.

 

Le chiffre du mois

86 % des médecins se disent fiers d’appartenir à la profession de médecin.

Source : résultats de la consultation #Soigner Demain




 

Actus

Focus sur les télécabines

En janvier 2022, la Commission européenne a adopté, sur proposition de la présidence française de l'Union européenne (PFUE), seize principes pour l'éthique du numérique en santé.
Le rapport "Mésusage de la télémédecine" a été mis à jour avec un focus sur les télécabines.
  • Toute installation d’une télécabine dans un territoire donné doit être régulée.
  •  La confidentialité de la télécabine est impérative.
  •  Le déplacement du patient peut se justifier, dans certaines hypothèses, mais uniquement si un professionnel de santé est à ses côtés.
  •  Au début de sa téléconsultation, le médecin téléconsultant doit être informé par l’interface du prestataire du cadre et du lieu/contexte de sa prise en charge.
  •  Une publicité informative de la télécabine par sa structure d’accueil est possible, à condition que celle-ci soit pertinente.
Retrouvez toutes les informations relatives aux télécabines   
 

Protection des données de santé en Europe : Save the date !

Une conférence sur la protection des données de santé en Europe aura lieu le mercredi 6 avril 2022. Organisé par le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) et le Comité permanent des médecins européens (CPME), cet événement majeur se tient dans le cadre de la PFUE.

La conférence se déroulera au siège du Cnom au 4 rue Léon Jost, dans le 17e arr. de Paris, le mercredi 6 avril de 15h30 à 17h30. Le format hybride permettra une participation virtuelle avec traduction simultanée en anglais et en français.

Retrouvez toutes les informations sur cet événement .

 

Il y a 20 ans…la loi Kouchner


Le 4 mars prochain, cela fera tout juste vingt ans que la loi relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite loi Kouchner, a été promulguée. Elle avait pour objectif de mieux répondre aux attentes des malades, d’améliorer leurs droits et de définir plus précisément le rôle des professionnels de santé. Grâce à ce texte, chacun devait connaître ses droits, ses devoirs et les conséquences de ses actes. Cela a ouvert la voie à une nouvelle relation médecin/patient, plus confiante et équilibrée. Aujourd’hui, le bilan est globalement positif, même si des efforts restent encore à réaliser, notamment en matière de démocratie sanitaire.

À ne pas manquer : le dossier d'un prochain Bulletin de l’Ordre des médecins, à paraître début juin, sera consacré au rapport de la commission des relations avec les associations de patients et d’usagers que le Dr Claire Siret préside.
D’ici là, la rubrique Réflexions est à retrouver en ligne.

À découvrir

Le Bulletin spécial E-Santé

Le numéro spécial E-santé du Bulletin de l’Ordre des médecins est à consulter en ligne .

Soigner demain

Temps de lecture : 0 mn
Propositions du Cnom pour une transformation de notre système de santé
Propositions de l’Ordre des médecins pour une transformation de notre système de santé, issues de la consultation #Soigner demain

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