Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Résultats 2022 de l'Observatoire de la sécurité

Temps de lecture : 0 mn
Le conseil national de l’Ordre des médecins publie les résultats de l’Observatoire de la sécurité des médecins pour l’année 2022

Observatoire de la sécurité des médecins

Temps de lecture : 2 mn
Observatoire de la sécurité des médecins 2022
Observatoire de la sécurité des médecins : une augmentation de la violence
Pour la vingtième année consécutive, le Conseil national de l’Ordre des médecins, en partenariat avec Ipsos, publie un observatoire sur la sécurité des médecins. Cette diffusion coïncide cette année avec les faits tragiques du CHU de Reims , où une infirmière, décédée de l’agression, et une secrétaire médicale ont été violemment attaquées , nous invitant expressément une fois encore à élargir le débat sur la protection de l’ensemble de la communauté des soignants.

L’enquête citée recueille les déclarations d’incidents et d’agressions signalées par les médecins auprès de leurs conseils départementaux de l’Ordre. Le recensement de l’année 2022 met en exergue une forte augmentation des violences, de + 23% depuis l’année 2021, fait inédit depuis la naissance de cet Observatoire.
 
La majorité des médecins déclarants sont des médecins généralistes (en 2022, ils sont 71% à déposer une déclaration auprès de l’Ordre). Le Conseil national de l’Ordre des médecins est conscient d’une sous-déclaration notable des violences dont les médecins sont victimes, notamment de ceux exerçant dans les établissements de soins publics et privés. Par ailleurs, trop peu de médecins vont jusqu’au bout de la démarche : en 2022, sur les 1244 déclarations, 31% seulement des médecins portaient plainte.
 
L’Ordre des médecins est présent pour accompagner les médecins dans les démarches contre ces violences. Nos missions sont de rappeler et d’interpeller les Pouvoirs publics dans leur rôle de protection des soignants et d’accompagner les médecins dans leurs démarches après la commission de ces violences. Le Conseil national encourage ainsi les médecins à se tourner vers leurs conseils départementaux de l’Ordre lorsqu’ils font face à ces violences (violence physique, verbale, harcèlement, etc.). Un dispositif d’écoute est mis en place avec le service d’entraide de l’ensemble des conseils départementaux de l’Ordre des médecins. Pleinement conscient de ces problèmes croissants d’insécurité, le conseil national demande à ce que nous agissions tous, collectivement, pour prévenir ces violences auprès des médecins et de l’ensemble des soignants.

Lire l'intégralité des résultats 2022

Télécharger l'affiche pour les cabinets
 
 


 

Médecins "Offre de soins et parcours de santé"

Temps de lecture : 1 mn
Médecins  "Offre de soins et parcours de santé"
Offre de soins et parcours de santé territorial : place incontournable des médecins et enjeux de la coordination interprofessionnelle organisée

Les grands chapitres à retrouver dans ce numéro
  • L'éditorial du président
  • Garantir un accès aux soins de qualité et en toute sécurité
  • Les médecins présents à chaque étape du parcours de santé
  • Le médecin généraliste au coeur du parcours de soins coordonnés, au bénéfice de la population
  • Territoires : acteurs et organisation
  • Nouvelles technologies en santé : des outils au service du parcours de santé


Retrouvez la vidéo du reportage de la page 14 : "A Saint-Gaudens, une MSP au chevet des patients sans médecin traitant"
 

Loi sur l’amélioration de l'accès aux soins

Temps de lecture : 2 mn
Adoption de la loi sur l’amélioration de l'accès aux soins
Adoption de la loi sur l’amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé

À la suite du Sénat, l’Assemblée nationale a voté aujourd’hui la loi sur l’amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé. Cette adoption vient mettre un terme à de nombreux mois de discussions parlementaires et ouvre la voie à une promulgation par le Président de la République.

Ce texte prévoit une meilleure pratique de l’exercice coordonné selon le diagnostic des médecins, et intègre notamment l’accès direct aux infirmiers en pratique avancée, aux kinésithérapeutes, aux orthophonistes travaillant dans une structure d’exercice coordonné par le médecin.

Si, au départ, nous avions pu formuler des inquiétudes quant à l'orientation initiale de ce texte, nous nous réjouissons que la loi adoptée soit davantage équilibrée. Il revient maintenant au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour faire appliquer cette loi, et plus largement de lutter contre les déserts médicaux.
 
Nos politiques publiques doivent considérer la diversité des prérogatives et compétences des professionnels de santé, pour que le parcours de soins de chaque patient soit respecté par la qualité et la sécurité de ces soins garantis. Il est de notre devoir à tous de trouver une solution intelligente et collective, avec l’ensemble des professions de santé, pour régler ces problèmes. Le Conseil national de l’Ordre des médecins est prêt à contribuer activement à tous les travaux qui iront dans ce sens.


 

Un palmarès des médecins experts qui n’en est pas un !

Temps de lecture : 4 mn
Un palmarès des médecins experts qui n’en est pas un !
Communiqué commun
La Conférence des Doyens de Médecine, le Conseil national de l’Ordre des médecins, le Conseil national des universités santé, les Conférences des Présidents de CME de CHU et des Directeurs généraux de CHU s’unissent et s’élèvent ensemble contre le palmarès « Médecins experts 2023 » publié par Le Point (édition 27 avril 2023 n° 2647). Ce classement, qui se fonde sur des informations subjectives et tronquées, porte préjudice tant aux praticiens qu’à la médecine et donc aux patients.

Une atteinte à la déontologie médicale
Le journal Le Point vient de publier ce qu’il estime être un palmarès des meilleurs médecins « experts » dans leur discipline. Cette publication, qui porte atteinte de manière grave à la déontologie médicale et risque d’induire en erreur les patients, intervient malgré de multiples mises en garde de la part du Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), de la Conférence des Doyens de médecine, de la Conférence des directeurs généraux de CHU, de la Conférence des Présidents de CME de CHU et d’Unicancer.

Un palmarès non représentatif
La plupart des médecins cités dans ce palmarès n’ont pourtant pas répondu aux questionnaires, sur les consignes de l’Ordre des médecins et de leurs institutions représentatives. Certains experts de très grande qualité sont au contraire absents du classement car ils ont pris le temps d’exiger explicitement auprès du journal de ne pas y figurer.

Sur 1 000 médecins cités, 797 exercent en CHU (79,7 %) 126 en privé non lucratif (en particulier les Centres de Lutte Contre le Cancer) soit 12,6 %, 27 (2,7 %) en hôpitaux généraux et 49 (4,9 %) en privé lucratif, ce qui signifie que ce classement ne concerne que la médecine de recours et donc un nombre limité de patients.

Un palmarès injuste envers les médecins et les personnels non-médicaux
Le classement du Point est injuste et discriminatoire vis-à-vis des médecins experts. Il semble également mettre en doute la capacité des médecins généralistes à orienter leurs patients vers des praticiens de qualité adaptés à leur pathologie.
Les personnels paramédicaux, acteurs essentiels pour assurer la qualité de la filière des soins, sont quant à eux proprement occultés et absents du palmarès.

Enfin, la notion d’équipe médicale, au sein de laquelle ceux qui publient ne sont parfois pas les mêmes que ceux qui soignent, est tout simplement mise de côté. Pourtant, les membres d’une même équipe travaillent bien de concert !

Des critères de classement non pertinents
Les trois critères utilisés par le palmarès (« notoriété », « nombre de publications », et « score Le Point » proche du score SIGAPS pourtant décrié) sont redondants et concernent quasi exclusivement les publications médicales des médecins.

Décliner de manière globale le même paramètre en l’affublant d’intitulés différents et qualifier cette méthode « d’algorithme » est une erreur méthodologique. Dans tous les cas, il ne rend pas ce classement plus pertinent sur le plan clinique pour le patient. Pire, ces critères d’évaluation des publications ne sont en aucun cas une évaluation de la qualité de la recherche. En effet, dans les publications citées, tout est mélangé, le meilleur comme le pire, y compris les publications dans des revues considérées comme « prédatrices » !

Cette méthodologie va à l’encontre de toutes les recommandations académiques nationales et internationales qui privilégient l’évaluation qualitative de la recherche.

Un palmarès qui ne traduit pas la réalité de l’exercice du soin
Ce palmarès est celui des publications scientifiques des médecins et ne traduit donc pas la réalité de l’exercice du soin. En effet, il n’évalue que l’activité académique, c’est-à-dire un quart de la certification périodique des soignants mise en place dès cette année.

Rappelons que la certification comporte quatre catégories : la connaissance (et pas seulement sa diffusion), mais aussi et surtout la compétence professionnelle, la relation avec les patients, et la santé des soignants.
 
Nous désapprouvons cette entreprise dont nous pensons qu’elle est avant tout motivée par des préoccupations éloignées de celles des patients. A l’heure où de très nombreux patients demandent avant tout un accès aux soins, cette initiative est très contestable au plan éthique car elle prend le risque d’induire en erreur la population s’agissant de ce qu’elle a de plus précieux, sa santé.
 

Pr. Benoit Veber, Président de la Conférence nationale des Doyens de médecine
Dr. François Arnault, Président du Conseil national de l’Ordre des médecins
Pr. Bertrand Godeau, Président du CNU santé
Pr. Remi Salomon, Président de la Conférence des Présidents de CME de CHU
M. Philippe El Saïr, Président de la Conférence des Directeurs généraux de CHU
 
 

Actes médicaux à visée esthétique

Temps de lecture : 2 mn
Actes médicaux à visée esthétique
L’Ordre des médecins est favorable à une formation universitaire pour les actes médicaux à visée esthétique.
Face aux nombreuses complications dues à la médecine esthétique, l’Ordre national des médecins appelle à la création d’une pratique réglementée, notamment par une formation universitaire.

L’Ordre des médecins constate qu’il existe un véritable essor des actes médicaux à visée esthétique (laser, injections d’acide hyaluronique et autres produits de comblement, greffes capillaires, etc.) et de façon concomitante, une forte augmentation de dérives liées à cet exercice, parfois réalisés par des professionnels de santé non formés, voire par des non professionnels de santé.

Les actes à visée esthétique, dont notamment les injections de produits de comblement, peuvent générer des complications graves (brûlure, nécrose, etc.), avec risque, parfois, de séquelles définitives esthétiques ou fonctionnelles.
L’Ordre est conscient que ces actes peuvent offrir des avantages pour certains patients, mais veut agir pour leur apporter un accompagnement sécurisé de ces pratiques.

L’Ordre des médecins rappelle également que le médecin ne peut proposer un procédé illusoire ou n'ayant pas été suffisamment évalué scientifiquement.  

Pour répondre à cette préoccupation, le Conseil national de l’Ordre des médecins se déclare favorable à la création d'une formation inter-universitaire ouverte aux seuls médecins et permettant la pratique réglementée des actes médicaux à visée esthétique. Il demande également aux autorités de réserver la délivrance des produits de comblement aux seuls médecins. Les produits de comblement injectables sont des dispositifs médicaux et doivent faire l’objet d’un certificat CE de conformité.  
 

Médecins n°84

Temps de lecture : 1 mn
Bulletin de l'Ordre des médecins de mars-avril 2023
Lire le bulletin de l'Ordre des médecins de mars-avril 2023
Au sommaire de ce numéro :

L’éditorial du président
Les actualités
La rubrique internationale- "Une coopération solide entre instances médicales européennes"
Le point sur -"Démographie médicale : quelles évolutions ?"
Reportage : "Dans l'Aisne, des spécialistes à la rencontre des habitants"
Réflexions -  "L'infertilité, une réalité pour de plus en plus de couples"
Dossier- "Entendre la voix des médecins"
Diagnostic médical et intelligence artificielle : enjeux éthiques
Toxine botulique : à savoir
L'information préoccupante
L'examen pelvien dans le respect de l'éthique et de la déontologie médicale
Le portrait du Dr Philippe Lentz, médecin sur l'île de Porquerolles

 


Lire le bulletin au format pdf


Lire le bulletin en version feuilletable



Voir la vidéo associée au reportage publié page 10 :  "Des spécialistes à la rencontre des habitants"
 

Newsletter d'avril 2023

Temps de lecture : 6 mn
Newsletter du Cnom d'avril 2023
Au sommaire : Prise de parole de l’Ordre sur le rôle du médecin dans le cadre de la fin de vie ; Reportage dans l'Aisne ; Télémédecine ; IVG...

À la une

Fin de vie et rôle du médecin : l’Ordre s’exprime

Depuis juin 2022, l’ensemble des conseils départementaux et régionaux de l’Ordre se sont penchés sur la question de la fin de vie, et plus particulièrement sur l’aide médicale à mourir. Le Cnom présente les résultats de sa consultation sur la fin de vie.

L’Ordre des médecins s’exprime aujourd’hui sur la loi Claeys-Leonetti dans sa rédaction actuelle, et sur le rôle et la place du médecin. Lors du séminaire du Cnom sur la fin de vie, en novembre 2022, les résultats de la consultation ont nourri les débats. Après un premier travail de rédaction coordonnée par la section Éthique et déontologie, des auditions d’organisations extérieures et des sociétés savantes sur les soins palliatifs ont été réalisées pour approfondir le sujet.

L’Ordre des médecins est défavorable à toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté. L’Ordre estime impératif de permettre une meilleure application de la loi, et nécessaire de se doter de tous les moyens qui lui permettraient d’être pleinement effective, il contribuera au développement des soins palliatifs et d’accompagnement, et de la connaissance de la réglementation actuelle.
 
Si la loi vient à changer vers une légalisation d’une aide active à mourir (euthanasie et/ou suicide assisté), l’Ordre des médecins entend faire valoir dès à présent qu’il sera défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie, le médecin ne pouvant provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal. Dans l’hypothèse d’une légalisation du suicide assisté, l’Ordre des médecins formule d’ores et déjà plusieurs exigences quant au rôle et à la place du médecin.
Pour les consulter dans le détail, cliquez ici pour lire le communiqué de presse en entier.

Le chiffre


75 % des troubles musculo-squelettiques correspondant à un tableau de maladie à caractère professionnel n’ont pas fait l’objet d’une déclaration en maladie professionnelle, selon une étude menée par Santé Publique France entre 2012 et 2018. Cela résulte le plus souvent d’une méconnaissance du salarié ou d’un bilan diagnostique insuffisant.

 

Les actus


Relations médecins-industrie : le rapport

L’Ordre des médecins, chargé d’une mission de service public en lien avec le dispositif « Encadrement des avantages », publie ce mois-ci un rapport permettant d’évaluer et de tirer les conséquences du dispositif de contrôle des conventions octroyant un avantage. Ce dernier contrôle les avantages procurés à des médecins par les entreprises du médicament et celles du dispositif médical (hospitalité offerte à des médecins à l’occasion de leur participation à une manifestation, rémunération en contrepartie de prestations réalisées par un médecin). Au sein du Cnom, la commission Relations Médecins Industrie comprenant un président et neuf membres a en charge toutes les questions relatives à la régulation des relations entre les médecins, l’Ordre et les entreprises fabriquant ou commercialisant des produits ou réalisant des prestations de santé et les entreprises du dispositif médical. Le ministère de la Santé et de la Prévention a souhaité que les autorités en charge de l’application du dispositif établissent un rapport d’évaluation de leur activité pour la période comprise entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2022.

Mésusage de la télémédecine : mise à jour

Le Cnom a apporté des ajustements au rapport sur le mésusage de la télémédecine, publié en décembre 2020 et déjà mis à jour en octobre 2021 et février 2022. Cette nouvelle actualisation intègre les récentes prises de parole de la Haute autorité de santé, du Conseil d’État ou du Tribunal judiciaire de Paris sur le sujet. La précision suivante est également apportée : « Le Gouvernement et le Parlement ont entendu la demande de l’Ordre des médecins, et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 réagit fortement à l’absence actuelle de régulation propre aux plateformes qui proposent une offre de télémédecine incluant des prestations de soins. Elles devront dans les mois qui viennent être agréées et se doter d’un comité médical identifié (…) ». Ce rapport, qui expose le caractère déontologique ou plutôt non déontologique de certaines pratiques de téléconsultation, s’inscrit dans le cadre des missions du Cnom. Il n’a pas vocation à occulter le bénéfice que peut apporter la télémédecine dans la pratique médicale.

IVG : nouveaux commentaires de l’article 18

Les dispositions relatives à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et à l’interruption médicale de grossesse (IMG) ont récemment été modifiées par plusieurs textes législatifs et réglementaires. La loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique a notamment modifié les dispositions relatives à l’IMG, et la loi n° 2022-295 du 2 mars 2022 visant à renforcer le droit à l'avortement a, entre autres, allongé de deux semaines le délai légal pour avoir recours à l'IVG.
La section Éthique et déontologie du Cnom a donc actualisé les commentaires de l’article 18  du code de déontologie médicale , qui dispose qu’« un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s'y refuser et doit en informer l'intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi ». Pour les consulter, cliquez ici.

Calendrier vaccinal 2023

Le calendrier des vaccinations 2023 vient d’être publié. Élaboré par le ministère de la Santé et de la Prévention, ce document fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales « générales » et des recommandations vaccinales « particulières » propres à des conditions spéciales ou à des expositions professionnelles. Parmi les nouveautés : la vaccination contre les rotavirus est désormais recommandée chez l’ensemble des nourrissons, et la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière peut être proposée aux enfants sans comorbidité âgés de 2 à 17 ans révolu.

En image

Notre reportage dans l’Aisne, où le dispositif des « consultations avancées » mis en place par le Centre hospitalier de Château-Thierry vient étoffer l’offre de soins et apporte une solution concrète pour remédier au déficit de médecins spécialistes dans ce bassin de vie rural de 30 000 habitants.
 


À découvrir

Notre nouveau compte Linkedin !

L’ensemble du Cnom est heureux de vous retrouver désormais sur LinkedIn ! Grâce à ce compte, nous partagerons avec vous nos actualités, nos prises de position et nos éclairages juridiques. Ce nouveau canal d’information donne un écho encore plus large à notre contribution aux débats publics sur lesquels nous sommes impliqués. Il nous permet aussi de dialoguer directement avec un public élargi, les médecins, quelles que soient leur spécialité ou leur mode l'exercice, les patients et les acteurs de la santé. En résumé, ce compte LinkedIn témoigne de notre ambition d’être toujours plus à l’écoute de la société. N’hésitez pas à nous suivre !




 

Rapport d'évaluation - Relations médecins industrie

Temps de lecture : 1 mn
Rapport d'évaluation - Relations médecins industrie Cnom
Publication du rapport permettant d’évaluer et de tirer les conséquences du dispositif de contrôle des conventions octroyant un avantage.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a été chargé d’une mission de service public en lien avec le dispositif « Encadrement des avantages ». Il contrôle les avantages procurés à des médecins par les entreprises du médicament et celles du dispositif médical (hospitalité offerte à des médecins à l’occasion de leur participation à une manifestation, rémunération en contrepartie de prestations réalisées par un médecin).

Le Ministère de la Santé et de la Prévention a souhaité que les autorités en charge de l’application du dispositif établissent un rapport d’évaluation de leur activité pour la période comprise entre le 1er octobre 2020 et le 31 décembre 2022.
 
En ce sens, l’arrêté du 2 février 2023 précise la nature et la présentation des informations devant figurer dans ce rapport d’évaluation prévu aux articles L. 1453-14 et R. 1453-19 du code de la Santé Publique.

Lire le rapport d'évaluation 2020-2022

 

Fin de vie et rôle du médecin

Temps de lecture : 5 mn
Fin de vie et rôle du médecin
Fin de vie et rôle du médecin : restitution de la consultation
Ce matin, lors de son Assemblée Générale, l’Ordre national des médecins a présenté les résultats de sa consultation sur la fin de vie. Depuis 9 mois, l’ensemble des conseils départementaux et régionaux se sont penchés sur cette question et plus particulièrement sur l’aide médicale à mourir.

Cette consultation a débuté en juin dernier avec un questionnaire adressé aux conseils départementaux et régionaux. Lors du séminaire du Conseil national sur la fin de vie en novembre dernier, ces résultats ont nourri les débats. Après un premier travail de rédaction coordonnée par la section éthique et déontologie du conseil national, des auditions d’organisations extérieures et des sociétés savantes sur les soins palliatifs ont été réalisées pour approfondir le sujet.

Fin de vie et rôle du médecin

L’Ordre des médecins, après l‘enquête réalisée auprès des conseils départementaux, régionaux et interrégionaux, après un séminaire consacré à la fin de vie, souhaite s’exprimer en amont d’une éventuelle modification de la loi sur la fin de vie, et ainsi respecter un calendrier annoncé.

L’Ordre des médecins s’exprime donc sur la loi Claeys Leonetti dans sa rédaction actuelle et sur le rôle et la place du médecin dans l’hypothèse où une loi relative au suicide assisté et/ou à l’euthanasie serait déposée au Parlement.
L’Ordre est défavorable à toute possibilité de mettre en place une procédure d’aide active à mourir pour les mineurs et les personnes hors d’état de manifester leur volonté.

Fin de vie et rôle du médecin dans le cadre d’une aide active à mourir

L’Ordre des médecins estime impératif de permettre une meilleure application de la loi Claeys Leonetti, et nécessaire de se doter de tous les moyens qui permettraient à la loi d’être pleinement effective : rendre efficients les dispositifs dans les établissements médicaux, médico-sociaux et à domicile sur l’ensemble du territoire, faciliter l’accompagnement médical et médico-social du patient en fin de vie et de sa famille, favoriser la formation des professionnels de santé et des paramédicaux, libérer du temps pour les médecins traitants pour l’accompagnement de leurs patients, promouvoir une meilleure connaissance des médecins sur la prise en charge des patients en fin de vie.
A cet effet, l’Ordre des médecins contribuera au développement des soins palliatifs et d’accompagnement, et de la connaissance de la réglementation actuelle.

Si la loi vient à changer vers une légalisation d’une aide active à mourir (euthanasie et/ou suicide assisté), l’Ordre des médecins entend faire valoir dès à présent qu’il sera défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie, le médecin ne pouvant provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal.   
       
Dans l’hypothèse d’une légalisation du suicide assisté, l’Ordre des médecins entend formuler des exigences quant au rôle et à la place du médecin. Ainsi, l’Ordre des médecins :
  • Revendiquerait une clause de conscience spécifique qui garantirait l’indépendance du médecin, y compris en établissement de santé, et qui pourrait être mise en exergue à tout moment de la procédure. Le médecin devrait pouvoir continuer à suivre le patient, même après avoir fait valoir cette clause. Si le médecin ne souhaitait plus prendre en charge son patient, il devrait l’adresser vers un médecin susceptible d’assurer sa prise en charge ;
  • Estime qu’un médecin devrait être le professionnel qui recueille la demande d’aide active à mourir du patient en fin de vie. Ce médecin devrait être le médecin traitant/référent (médecin spécialiste en médecine générale ou médecin spécialiste prenant en charge la pathologie) s’il ne faisait pas valoir sa clause de conscience ;
  • Estime que l’évaluation, la décision d’éligibilité pour une aide active à mourir, et la responsabilité devraient être collégiales ;
  •  Estime que dans le collège ainsi constitué, le médecin spécialiste en médecine générale traitant et le médecin spécialiste référent devraient en être systématiquement membres s’ils ne faisaient pas valoir leur clause de conscience ; dans ce dernier cas leur avis sera demandé ;
  • Préconise que le médecin spécialiste en médecine générale traitant fasse partie de l’ensemble de la procédure, sauf s’il faisait valoir sa clause de conscience ;
  • Est défavorable à la participation active du médecin lors de la prise du produit létal par le patient. Cependant, l’ordre des médecins estime que le médecin qui n’aurait pas fait valoir sa clause de conscience pourrait rester présent et accompagner son patient jusqu’à ses derniers instants (1)  ;
  • Estime que la loi devra protéger le médecin qui participerait à la procédure d’une aide active à mourir.


1 - Article 38 du code de déontologie médicale : « Le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage.
Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort. »

 

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