Avenir de la santé : de la grande consultation aux propositions
Temps de lecture : 5 mn
L’Ordre des médecins présente 10 propositions opérationnelles en réponse aux nombreux dysfonctionnements de notre système de santé.
L’Ordre des médecins présente 10 propositions opérationnelles en réponse aux nombreux dysfonctionnements de notre système de santé, tant pour les patients que pour les médecins et les autres professionnels de santé. Ces propositions sont le résultat de la grande consultation engagée par l’Ordre des médecins avec tous les acteurs du système de santé et de multiples rencontres avec les professionnels sur le terrain.
Ces 10 propositions ont pour objectif d’alimenter le débat public et les programmes politiques des prochaines échéances électorales dans la perspective d’aboutir à la construction d’une réforme de santé ample et partagée.
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Les propositions de réforme présentées sont ambitieuses et structurantes, mais également réalistes et opérationnelles. Ces 10 propositions proposent une approche globale permettant de répondre aux attentes fortes de proximité, d’efficacité et de transversalité de l’ensemble des acteurs, à travers trois axes structurants :
L’Ordre des médecins rappelle que la clé d’une réforme d’avenir en matière de santé est que le médecin soit un acteur central de cette évolution. Les Français le souhaitent également, puisqu’ils sont 86 % d’entre eux à nous faire confiance pour faire évoluer le système de santé dans l’intérêt des patients.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne :
« La Grande Conférence de santé annoncée par le gouvernement ne permettra pas de traiter l’ensemble des problèmes majeurs que rencontrent aujourd’hui les professionnels et les usagers sur le terrain. L’Ordre des médecins a donc pris l’initiative d’engager une vaste réflexion avec tous les acteurs du système de santé dans le cadre de sa Grande consultation. Ces propositions ne sont pas celles d’un Ordre des médecins qui aurait réfléchi en vase clos, elles sont le fruit d’une vaste réflexion engagée avec tous les acteurs du système de santé et de multiples rencontres avec les professionnels sur le terrain. Elles ont été conçues dans le souci de la préservation du principe de solidarité du système de santé, de la garantie de l’indépendance de la profession médicale et du maintien du libre choix du patient dans le parcours de soins. Notre objectif est de nourrir le débat public et politique pour les prochaines échéances électorales, en vue d’aboutir enfin à la réforme tant attendue de notre système de santé ».
Les 10 propositions de l’Ordre sont présentées dans un livre blanc « Pour l’avenir de la santé ». Il s’agit d’un véritable programme pour la santé de demain, disponible dans son intégralité sur le site internet de l’Ordre et sur lagrandeconsultation.fr, présentant l’ensemble de la démarche de la Grande Consultation et le détail concret de chacune des 10 propositions suivantes :
1ere PRIORITE : Simplifier l’organisation territoriale des soins avec une gouvernance partagée entre acteurs et usagers
2eme PRIORITE : Alléger et décloisonner l’exercice professionnel des médecins
3eme PRIORITE : Ouvrir et professionnaliser la formation des médecins
Voir le .
Ces 10 propositions ont pour objectif d’alimenter le débat public et les programmes politiques des prochaines échéances électorales dans la perspective d’aboutir à la construction d’une réforme de santé ample et partagée.
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Une approche globale et opérationnelle
Les propositions de réforme présentées sont ambitieuses et structurantes, mais également réalistes et opérationnelles. Ces 10 propositions proposent une approche globale permettant de répondre aux attentes fortes de proximité, d’efficacité et de transversalité de l’ensemble des acteurs, à travers trois axes structurants :
1/ Une simplification de l’organisation territoriale des soins et la mise en place effective de la démocratie sanitaire dans le pilotage
2/ Un allègement du poids administratif et un décloisonnement des parcours professionnels pour redonner la priorité aux soins et renforcer la mobilité professionnelle
3/ Une ouverture et une professionnalisation de la formation initiale et continue des médecins.
Parmi l’ensemble de ses propositions, l’Ordre préconise notamment : - la rationalisation du millefeuille actuel de l’organisation des soins dans les territoires en instaurant un échelon unique de coordination.
- En matière de parcours professionnel, priorité doit être donnée au temps dédié aux soins dans l’exercice de la médecine, en allégeant considérablement le poids administratif et en facilitant la mobilité et la coopérationinter et intra-professionnelle.
- Dans un souci d’anticipation des évolutions démographiques de l’exercice de la médecine, l’Ordre propose également de ne plus établir le nombre du numerus clausus et des admis à l’Examen Classant National (ECN) sur un plan national mais à un niveau régional permettant de former les médecins dont les territoires ont besoin.
Les médecins doivent être au cœur de la réforme
L’Ordre des médecins rappelle que la clé d’une réforme d’avenir en matière de santé est que le médecin soit un acteur central de cette évolution. Les Français le souhaitent également, puisqu’ils sont 86 % d’entre eux à nous faire confiance pour faire évoluer le système de santé dans l’intérêt des patients.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne :
« La Grande Conférence de santé annoncée par le gouvernement ne permettra pas de traiter l’ensemble des problèmes majeurs que rencontrent aujourd’hui les professionnels et les usagers sur le terrain. L’Ordre des médecins a donc pris l’initiative d’engager une vaste réflexion avec tous les acteurs du système de santé dans le cadre de sa Grande consultation. Ces propositions ne sont pas celles d’un Ordre des médecins qui aurait réfléchi en vase clos, elles sont le fruit d’une vaste réflexion engagée avec tous les acteurs du système de santé et de multiples rencontres avec les professionnels sur le terrain. Elles ont été conçues dans le souci de la préservation du principe de solidarité du système de santé, de la garantie de l’indépendance de la profession médicale et du maintien du libre choix du patient dans le parcours de soins. Notre objectif est de nourrir le débat public et politique pour les prochaines échéances électorales, en vue d’aboutir enfin à la réforme tant attendue de notre système de santé ».
Le livre blanc « Pour l’avenir de la santé »
Les 10 propositions de l’Ordre sont présentées dans un livre blanc « Pour l’avenir de la santé ». Il s’agit d’un véritable programme pour la santé de demain, disponible dans son intégralité sur le site internet de l’Ordre et sur lagrandeconsultation.fr, présentant l’ensemble de la démarche de la Grande Consultation et le détail concret de chacune des 10 propositions suivantes :
1ere PRIORITE : Simplifier l’organisation territoriale des soins avec une gouvernance partagée entre acteurs et usagers
PROPOSITION N° 1 : Mettre en place un échelon territorial unique pour améliorer la coordination des soins
PROPOSITION N° 2 : Instaurer la démocratie sanitaire à tous les niveaux territoriaux
PROPOSITION N° 3 : Créer un portail d’information unique entre acteurs de santé et usagers au niveau de chaque bassin de proximité santé
PROPOSITION N° 3 : Créer un portail d’information unique entre acteurs de santé et usagers au niveau de chaque bassin de proximité santé
2eme PRIORITE : Alléger et décloisonner l’exercice professionnel des médecins
PROPOSITION N° 4 : Redonner du temps médical aux médecins
PROPOSITION N° 5 : Mettre en place un système social protecteur et un mode de rémunération valorisant pour tous
PROPOSITION N°6 : Promouvoir et faciliter les coopérations inter et intra-professionnelles
PROPOSITION N° 7 : Simplifier les relations avec les organismes gestionnaires
PROPOSITION N° 5 : Mettre en place un système social protecteur et un mode de rémunération valorisant pour tous
PROPOSITION N°6 : Promouvoir et faciliter les coopérations inter et intra-professionnelles
PROPOSITION N° 7 : Simplifier les relations avec les organismes gestionnaires
3eme PRIORITE : Ouvrir et professionnaliser la formation des médecins
PROPOSITION N° 8 : Réformer le numerus clausus et la PACES pour une meilleure adaptation aux besoins des territoires
PROPOSITION N° 9 : Régionaliser la formation initiale et renforcer la professionnalisation du deuxième cycle à l’internat
PROPOSITION N° 10 : Renforcer la formation continue par la recertification
PROPOSITION N° 9 : Régionaliser la formation initiale et renforcer la professionnalisation du deuxième cycle à l’internat
PROPOSITION N° 10 : Renforcer la formation continue par la recertification
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Médecins n°36
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L'offre de soins de proximité en péril - Enfants des rues : le soin comme issue - Heureux comme un médecin ?
Médecins n°35
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Insécurité : des outils pour faire face - Les 50 ans de la déclaration d'Helsinki - Dossier consacré à l'accès aux soins pour les plus précaires.
Médecins n°34
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Enquête sur la permanence des soins - Indemnisation des accidents médicaux - Exercices regroupés, l'union fait la force.
Ubérisation des prestations médicales
Temps de lecture : 5 mn
Le Conseil national de l’Ordre des médecins publie son avis sur "l’ubérisation" des prestations médicales.
Dans un publié aujourd’hui et visant à accompagner le développement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l’e-santé au bénéfice des patients, l’Ordre propose des modifications de la réglementation pour favoriser le développement de la télémédecine au quotidien sur les territoires et dans le cadre du parcours de soins. L’Ordre demande dans le même temps une régulation des offres du secteur marchand.
Ayant constaté une tendance accélérée vers "l’ubérisation de la santé", le Conseil national de l'Ordre des médecins avait lancé le 18 décembre 2015 une mission pilotée par le Docteur Jacques Lucas, vice-président, délégué général aux systèmes d’information en santé, pour examiner la conformité des nouvelles prestations médicales relevant de l’ubérisation de la santé.
Si la mission de l’Ordre a été lancée peu après la mise en ligne d’une plateforme qui propose, via un site internet, un deuxième avis médical, d’autres offres sont concernées, comme celles relatives à des téléconsultations proposées par des assureurs privés, en dehors du parcours de soins et de la prise en charge par l’Assurance maladie ou celles de sites qui proposent, à titre onéreux, des téléconseils personnalisés.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne :
« Le Conseil national de l'Ordre des médecins constate qu’au terme de la Grande consultation qu’il a conduite, 70% des médecins indiquent la nécessité d’intégrer le numérique dans l’organisation des soins sur les territoires. Le Conseil national de l'Ordre des médecins, se faisant l’interprète de la profession, se place résolument dans une dynamique d’accompagnement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l’e-santé, qui doivent être au service de l’organisation des soins sur les territoires et au service des patients. Le Conseil national de l'Ordre des médecins juge que les prestations ouvertes par des sociétés intermédiaires à vocation commerciale ne sauraient s’affranchir du contrat social français en matière de protection sociale. »
En synthèse et pour action, le Conseil national de l'Ordre des médecins met en exergue dix points d’attention : (février 2016).
Ayant constaté une tendance accélérée vers "l’ubérisation de la santé", le Conseil national de l'Ordre des médecins avait lancé le 18 décembre 2015 une mission pilotée par le Docteur Jacques Lucas, vice-président, délégué général aux systèmes d’information en santé, pour examiner la conformité des nouvelles prestations médicales relevant de l’ubérisation de la santé.
Si la mission de l’Ordre a été lancée peu après la mise en ligne d’une plateforme qui propose, via un site internet, un deuxième avis médical, d’autres offres sont concernées, comme celles relatives à des téléconsultations proposées par des assureurs privés, en dehors du parcours de soins et de la prise en charge par l’Assurance maladie ou celles de sites qui proposent, à titre onéreux, des téléconseils personnalisés.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, par la voix de son Président Patrick Bouet, souligne :
« Le Conseil national de l'Ordre des médecins constate qu’au terme de la Grande consultation qu’il a conduite, 70% des médecins indiquent la nécessité d’intégrer le numérique dans l’organisation des soins sur les territoires. Le Conseil national de l'Ordre des médecins, se faisant l’interprète de la profession, se place résolument dans une dynamique d’accompagnement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l’e-santé, qui doivent être au service de l’organisation des soins sur les territoires et au service des patients. Le Conseil national de l'Ordre des médecins juge que les prestations ouvertes par des sociétés intermédiaires à vocation commerciale ne sauraient s’affranchir du contrat social français en matière de protection sociale. »
En synthèse et pour action, le Conseil national de l'Ordre des médecins met en exergue dix points d’attention :
- L’Ordre demande à la fois une simplification de la réglementation de la télémédecine dans les pratiques des médecins et l’instauration d’une régulation des autres offres numériques en santé dans le respect de principes éthiques et déontologiques dans le champ sanitaire.
- L’Ordre demande la mise en œuvre concrète et appliquée aux territoires de santé de moyens télé-médicaux, afin de répondre aux besoins des patients et aux attentes des médecins qui les prennent en charge.
- La télémédecine étant, comme l’écrit la loi, une forme de pratique médicale, un régime particulier de contractualisation avec l’ARS, lorsqu’elle est pratiquée par les médecins de premier et de second recours dans le cadre du parcours de soins ou de la prise en charge coordonnée du patient, n’est plus justifié.
- La révision de l’écriture du décret télémédecine devra être menée de façon conjointe et concomitante avec une proposition de l’Ordre sur la réécriture de l’article R.4127-53 du code de la santé relatif à la déontologie médicale afin que « téléconseil personnalisé » devienne une forme particulière de téléconsultation, lorsque cette activité est clairement intégrée et tracée dans la prise en charge ou le suivi du patient.
- Au même titre que les actes médicaux dont la prise en charge financière est garantie par l’Assurance maladie, les activités réalisées par télémédecine doivent être inscrites dans CCAM. Cependant, la seule rémunération à l’acte ne s’accorde pas toujours avec toutes les activités de télémédecine. Une part de forfaitisation, par exemple dans le suivi d’une pathologie au long cours ou d’un dispositif médical connecté, devrait être explorée dans le cadre des négociations entre les partenaires conventionnels. De même, il est nécessaire que les dotations financières aux établissements de santéintègrent l’activité télé médicale qui y est pratiquée.
- Une contractualisation obligatoire avec l’ARS devrait être maintenue, dans le décret, pour les activitésde télémédecine qui seraient de nature expérimentale ou qui se placeraient hors parcours de soins et/ou qui seraient proposées par des assureurs complémentaires, ou autres prestataires privés de services.
- Lors de cette contractualisation avec l’ARS, tel qu’indiqué ci-dessus, levisa de l’avis ordinal sur les contrats signés devrait être mentionné au regard du respect des règles déontologiquestelles qu’établies dans le code de la santé publique.
- Lorsque des sociétés intermédiaires interviennentcomme conciergeries numériques entre la demande d’une personne et le médecin qui y répond, l’Ordre doit viser les contrats passés entre le médecin et la société intermédiaire avant leur mise en œuvre, dans le respect de clauses déontologiques essentielles publiées par le Conseil national de l'Ordre des médecins.
- Les responsabilités encourues par ces sociétés tierces ayant une vocation commerciale devraient être exactement précisées au sujet, notamment, de la protection de l’usager vis-à-vis des pratiques commerciales et de leur qualité en matière de santé, en fonction du droit national et de l’état du droit européen.
- L’impact majeur que va avoir la « disruption numérique » par l’usage des applis, des objets connectés et des algorithmes sur le système de santé, l’organisation de soins et des prises en charge, l’exercice médical et la sécurité des patients impose l’accélération des travaux auxquels le Conseil national de l'Ordre des médecins participe avec les autorités sanitaires, régulatrices et de protection sociale en France et en Europe afin que la régulation du marché se réalise sur des bases éthiques consolidées.
Pour l'avenir de la santé : de la grande consultation aux propositions
Temps de lecture : 1 mn
L’Ordre des médecins présente 10 propositions opérationnelles en réponse aux nombreux dysfonctionnements de notre système de santé.
L’Ordre des médecins présente 10 propositions opérationnelles en réponse aux nombreux dysfonctionnements de notre système de santé, tant pour les patients que pour les médecins et les autres professionnels de santé. Ces propositions sont le résultat de la grande consultation engagée par l’Ordre des médecins avec tous les acteurs du système de santé et de multiples rencontres avec les professionnels sur le terrain.
Ces 10 propositions ont pour objectif d’alimenter le débat public et les programmes politiques des prochaines échéances électorales dans la perspective d’aboutir à la construction d’une réforme de santé ample et partagée.
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Ces 10 propositions ont pour objectif d’alimenter le débat public et les programmes politiques des prochaines échéances électorales dans la perspective d’aboutir à la construction d’une réforme de santé ample et partagée.
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Obligation vaccinale : protéger sans contraindre, c’est possible
Temps de lecture : 2 mn
L'Académie de médecine et l'Ordre des médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour protéger nos concitoyens.
Trois vaccins sont actuellement obligatoires en France (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et ne couvrent qu’une faible partie des risques infectieux encourus sur notre territoire. Tous les autres vaccins sont "recommandés", alors qu’ils protègent contre des maladies à prévalence élevée et à fort impact en santé publique. Des maladies comme l’hépatite B, les infections à papillomavirus oncogènes en cause dans le cancer du col de l'utérus, notamment, ou bien les méningites à méningocoques pour lesquelles la vaccination est seulement recommandée, ont paradoxalement un bilan plus lourd que des maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire.
Dans ces conditions, l’Académie nationale de médecine et le Conseil national de l’Ordre des médecins recommandent de ne pas remettre en cause le principe de l’obligation vaccinale, et de veiller à faire respecter des règles d'exigibilité à même d'assurer une réelle protection de la population.
Il convient d’établir une liste des vaccinations exigibles qui devra être révisée périodiquement en fonction des données épidémiologiques et scientifiques ; cette exigibilité doit tenir compte d'une évaluation des risques propres à certaines situations bien identifiées, à savoir :
Enfin et surtout, l’Académie nationale de médecine et le Conseil national de l’Ordre des médecins insistent pour que toute modification de la politique vaccinale donne lieu au préalable à une information large du public et des professionnels de santé, dans une concertation organisée entre les responsables politiques et les différents acteurs.
Dans ces conditions, l’Académie nationale de médecine et le Conseil national de l’Ordre des médecins recommandent de ne pas remettre en cause le principe de l’obligation vaccinale, et de veiller à faire respecter des règles d'exigibilité à même d'assurer une réelle protection de la population.
Il convient d’établir une liste des vaccinations exigibles qui devra être révisée périodiquement en fonction des données épidémiologiques et scientifiques ; cette exigibilité doit tenir compte d'une évaluation des risques propres à certaines situations bien identifiées, à savoir :
- collectivités, crèches, écoles, établissements scolaires, établissements d’hébergement ;
- métiers exposés ;
- voyages, migrations ;
- Épidémies.
Enfin et surtout, l’Académie nationale de médecine et le Conseil national de l’Ordre des médecins insistent pour que toute modification de la politique vaccinale donne lieu au préalable à une information large du public et des professionnels de santé, dans une concertation organisée entre les responsables politiques et les différents acteurs.
Médecins n°33
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Des disparités croissantes dans la démographie régionale - Soins de santé transfrontaliers - Comment prévenir les conduites addictives ?
Médecins n°32
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L'Ordre déploie des actions concrètes pour prévenir l'insécurité - Accès aux soins des patients handicapés - Transmettre le savoir en médecine.
Médecins n°31
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La messagerie sécurisée MSSanté en 6 questions - Laïcité : comment concilier pratique médicale et religion - Bilan des restructurations hospitalières