Au service des médecins dans l’intérêt des patients
Temps de lecture : 5 mn
La vaccination
Obligation de santé publique, la vaccination est le moyen le plus efficace pour protéger la population de certaines maladies contagieuses et graves.
Le législateur définit la politique de vaccination afin de protéger la santé individuelle et collective. L’article L.3111-1 du code de la santé publique précise que "la politique de vaccination est élaborée par le ministre chargé de la Santé qui fixe les conditions d’immunisation, énonce les recommandations nécessaires et rend public le calendrier des vaccinations après avis du Haut conseil de la santé publique."

Les vaccins obligatoires

Le calendrier vaccinal fixe les vaccinations qui concernent les personnes résidant en France, en fonction de leur âge. Il existe des recommandations vaccinales "générales" et des recommandations "particulières" (personnes immunodéprimées, femmes enceintes, personnes âgées, travailleurs exposés à des conditions particulières… ).

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l’entrée en collectivité pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Pour tous les autres patients, les recommandations vaccinales dépendant de l’âge et de l’état de santé :
Vaccinations et maladies chroniques
La vaccination au cours de la vie

Pour faire le point sur leur couverture vaccinale, vos patients pourront utilement consulter le test mis à leur disposition par le site d’information gouvernemental Vaccination info service : http://vaccination-info-service.fr/vaccins

Les personnes âgées

L’incidence des infections grippales, à pneumocoque et des zonas augmente dans la population âgée et tout particulièrement chez les personnes dépendantes avec, parfois, des conséquences sévères en termes de morbi-mortalité.

La vaccination contribue à la prévention de ce risque infectieux, cependant la réponse vaccinale s’altère avec l’âge. C’est la raison pour laquelle, la fréquence des rappels est augmentée et que la vaccination antigrippale est recommandée chez les professionnels travaillent avec les sujets âgés.
La vaccination des seniors.

Les voyageurs

Des informations sont disponibles et régulièrement mises à jour pour les voyageurs sur le site Vaccination Info Services.
Certains vaccins ne se font que dans des centres de vaccinations internationales ou des centres agréés pour la vaccination contre la fièvre jaune.
- Les centres de vaccinations internationales en France
- Les centres agréés pour la vaccination contre la fièvre jaune en France

La vaccination des professionnels de santé

La vaccination des personnels de santé a pour principal objectif de les prémunir contre un risque professionnel en leur assurant, par cet acte de prévention primaire, une protection individuelle. Il s’agit d’éviter qu’ils ne contaminent les patients dont ils ont la charge. L’ensemble des vaccinations obligatoires ou recommandées pour les professionnels de santé, y compris les étudiants en médecine, est détaillé dans l’espace Professionnel du site Vaccination info service.
 

Réagir face aux parents qui s’opposent à la vaccination

Si des parents refusent de faire vacciner leur enfant pour des raisons qui ne relèvent pas de son état de santé, ils sont dans l’illégalité. Faites leur savoir qu’à l’inscription de leur enfant en crèche ou à l’école, les vaccins obligatoires seront réclamés. Si leur refus persiste, indiquez-le sur le carnet de santé de l’enfant et dans son dossier médical.  
Vous pouvez aussi contacter la Cellule départementale de recueil, de traitement et d’évaluation de l’information préoccupante (CRIP), qui évalue la situation d’un mineur et détermine les actions de protection et d’aide dont il peut bénéficier.

Que risquent les parents qui s’opposent à la vaccination ?

  • Le code de la santé publique ne prévoit plus depuis 2018 de sanctions financières et de peine d'emprisonnement à l'encontre des parents se soustrayant à l'obligation vaccinale. En revanche, l'absence de vaccination entraîne de la part des autorités administratives le droit de refuser d'inscrire l'enfant non vacciné en collectivité (crèche, école).
  • L’article 227-17 du code pénal dispose quant à lui que : "Le fait, par le père ou la mère, de se soustraire, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. L’infraction prévue par le présent article est assimilée à un abandon de famille pour l’application du 3° de l’article 373 du code civil." 

Que risquent les médecins qui les couvrent ?

En dehors des situations exceptionnelles (contre-indications), le fait de couvrir le refus de vaccins des parents entraîne votre responsabilité professionnelle. Vous pourrez recevoir des sanctions disciplinaires sur la base du non-respect des articles R. 4127-2, R. 4127-12, R. 4127-43 et R. 4127-49 du code de la santé publique. Vous vous exposez aussi à des sanctions pénales pour faux et usage de faux si vous rédigez un certificat de complaisance de contre-indication à la vaccination ou si vous signez le carnet de santé de l’enfant dans la partie vaccination alors qu’il n’a pas reçu les vaccins obligatoires.

Le certificat de contre-indication médicale

L’état de santé de l’enfant ou des circonstances très particulières liées à une pathologie familiale peuvent justifier que vous rédigiez un certificat de contre-indication médicale reconnue à la vaccination. Ce certificat doit obligatoirement cibler une vaccination particulière. Il ne peut viser toutes les vaccinations en même temps. Par ailleurs, vous devez toujours pouvoir justifier cette non-vaccination : une contre-expertise peut être réalisée.
Temps de lecture : 4 mn
Relations internationales de l'Ordre des médecins
Le conseil national de l'Ordre des médecins siège au sein de nombreuses instances de santé en Europe et dans le monde.

Faire rayonner notre déontologie médicale dans le monde

Au sein du conseil national de l’Ordre des médecins, la Délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) se fait le porte-voix des médecins français pour défendre les valeurs de la déontologie médicale française aux niveaux européen et international. Riches et diversifiés, ces échanges permettent à l’Ordre d’anticiper et de mieux accompagner les évolutions de l’exercice médical en France, tout en préservant la qualité de la relation patient-médecin.

Un Ordre ouvert sur le monde

La Délégation aux affaires européennes et internationale du conseil national de l’Ordre des médecins est composée d’un délégué général, qui la dirige, de cinq membres élus par le conseil national et des présidents de section. Elle dispose d’une représentation permanente à Bruxelles. Parmi ses missions figurent notamment :
La veille sur la législation européenne en matière de santé
La participation aux réunions des différentes instances dont elle est membre pour faire valoir les points de vue ordinaux
Le développement des échanges avec les décideurs européens pour faire valoir son expertise des projets spécifiques

Les missions de la Délégation aux affaires européennes et internationales sont détaillées dans une brochure, disponible en français et en anglais.
Pour suivre les activités de la Délégation aux affaires européennes et internationales sur twitter @CNOM_Europe

Nos principaux partenaires en Europe

La Délégation aux affaires européennes et internationales siège au sein de nombreuses instances européennes :

Le Conseil européen des Ordres des médecins (CEOM) rassemble l’ensemble des institutions ordinales européennes pour promouvoir l'exercice d'une médecine de qualité, respectueuse des intérêts des patients, à l’échelle européenne. Son secrétariat est assuré par le conseil national de l’Ordre.

Le Comité permanent des médecins européens (CPME)  est une association européenne fondée en 1959 pour promouvoir un très haut niveau de qualité et de sécurité des soins. Elle représente 28 associations médicales dont de nombreux Ordres professionnels.
Suivre le Comité permanent des médecins européens sur Twitter :@CPME_Europa

Le Réseau européen des autorités compétentes médicales (ENMCA), lancé en 2010, réunit les autorités compétentes médicales des États de l’Espace économique européen (EEE) responsable de la reconnaissance des qualifications médicales (conformément à la directive 2013/55/UE). Il est coordonné par le conseil national de l’Ordre et ses homologues britannique et allemand.

L’Association européenne des médecins des hôpitaux (AEMH), créée en 1963, regroupe des délégations issues de 16 États membres de l’Union européenne et de l’Association européenne de libre-échange (AELE). L’AEMH s’appuie sur l’expertise de médecins spécialistes pour promouvoir une gestion hospitalière de qualité dans l’Union européenne.

Nos principaux partenaires à l’international

La Délégation aux affaires européennes et internationales siège aussi au sein de nombreuses instances à l’échelle mondiale :

L’Association médicale mondiale  (AMM) , fondée en 1947, réunit une centaine d’associations médicales nationales appartenant aux cinq continents et représentant plus de trois millions de médecins. Son objectif est de servir l'humanité en s'efforçant d'atteindre les plus hautes normes internationales en matière d'enseignement médical, de science médicale, d'art médical, d'éthique médicale et de soins de santé pour tous les peuples du monde. L'Ordre des médecins est membre du conseil de l'Association médicale mondiale.
Suivre l’Association médicale mondiale sur Twitter :@medwma

La conférence francophone des Ordres des médecins (CFOM), créée en 2006, fédère les autorités de régulation de la profession médicale dans l’espace francophone pour promouvoir une médecine de qualité au service des patients.

Notre plaquette de présentation

 
Lire notre plaquette de présentation

Temps de lecture : 1 mn
Certificat médical
Le certificat médical n’est pas une simple formalité. Sa rédaction engage la responsabilité du médecin.

Certificat médical pour personne majeure en cas de violences


Le modèle et la notice explicative : picture_as_pdfVoir
 

Admission en soins psychiatriques sans consentement

 

A la demande d’un tiers : picture_as_pdfVoir

A la demande d’un tiers - procédure d’urgence : picture_as_pdfVoir

En cas de péril imminent : picture_as_pdfVoir

Sur décision du représentant de l’Etat : picture_as_pdfVoir

Demande d’admission en soins psychiatriques

picture_as_pdfVoir

 
Temps de lecture : 2 mn
Inscription au tableau de l'Ordre des médecins
L'inscription au tableau de l'Ordre des médecins est obligatoire pour exercer la médecine en France.
L’inscription au tableau de l’Ordre des médecins est obligatoire pour exercer la médecine en France, sous peine de poursuites pour exercice illégal de la médecine. C’est une démarche personnelle. Vous devez vous inscrire auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins dans lequel vous avez établi votre résidence professionnelle.
 
Votre interlocuteur privilégié est votre conseil départemental, nous vous conseillons de l'interroger sur les modalités de votre inscription.
 

La procédure d’inscription  au Tableau de l’Ordre

Vous pouvez picture_as_pdftélécharger le questionnaire d'inscription
 
Ce questionnaire doit être imprimé et complété de façon manuscrite.
Tout document modifié ne sera pas pris en compte.
Votre dossier doit être adressé par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au conseil départemental de l’Ordre des médecins ou y être déposé.
 
Vous devez également préparer un dossier avec des pièces justificatives qui sont détaillées à la fin du questionnaire d'inscription.
 
Vous devez ensuite prendre rendez-vous avec votre conseil départemental pour finaliser la procédure d'inscription.
 

Les dérogations

Il existe des dérogations légales à l’obligation d’inscription :
  • pour les médecins appartenant aux cadres actifs du service de santé des Armées.
  • pour les médecins ayant la qualité de fonctionnaire ou d’agent titulaire d’une collectivité locale. 
Temps de lecture : 1 mn
L'enregistrement des internes au RPPS
L'enregistrement des internes en médecine dans le Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS) est une obligation légale depuis 2018.
Retrouvez toutes les informations dans la FAQ.
Cette FAQ permet de répondre à vos interrogations concernant votre enregistrement auprès de l'Ordre.
 
La FAQ
Temps de lecture : 5 mn
plaque accueil du conseil national de l'ordre des médecins
L'Ordre des médecins a un engagement "être au service des médecins dans l'intérêt des patients" et assure une mission de proximité pour les médecins.

L’Ordre représente l’ensemble des médecins

L’Ordre des médecins est la seule institution qui rassemble et fédère, en France, l’ensemble des médecins, quel que soit leur statut, leur mode d’exercice et leur spécialité. Organisme de droit privé chargé d’une mission de service public, l’Ordre défend l’indépendance et l’honneur de la profession médicale auprès de l’ensemble de la société française : usagers et citoyens, administrations et services de l’État, associations… Il assume un rôle moral, administratif, consultatif, juridictionnel et de conciliation. Il est le garant de la relation médecin-patient

Une présence locale et nationale 

L’Ordre des médecins est présent à tous les échelons administratifs via les conseils départementaux, régionaux et le conseil national. Les membres des conseils sont élus pour six ans. Chaque médecin est électeur et éligible dès sa première inscription au Tableau de l’Ordre. Les conseillers départementaux de l’Ordre élisent les membres des conseils régionaux de l’Ordre des médecins et du conseil national.

 

Nos missions

Garantir la déontologie

Le respect de l’éthique et de la déontologie médicale est l’un des principaux champs de compétence de l’Ordre des médecins. L’Ordre est chargé de la rédaction du code de déontologie médicale   qui est inscrit dans le code de la santé publique
L’Ordre des médecins élabore aussi les commentaires du code pour faciliter la compréhension et le respect de la déontologie au quotidien, par les médecins. 
L’Ordre assure également un rôle d’instance disciplinaire pour les médecins qui ne respecteraient pas les principes de la déontologie.   
 
 

S’assurer de la compétence des médecins 

La loi a confié à l’Ordre le rôle de veiller au maintien de la compétence et de la probité du corps médical. Il tient à jour le Tableau des médecins autorisés à exercer. Il gère l’inscription des médecins à ce tableau. 

Accompagner et aider les médecins 

L’Ordre accompagne les médecins dans leur activité quotidienne. Dans un environnement juridique et sociétal de plus en plus complexe, il joue un rôle de conseiller pour les aider à s’installer, à choisir le statut le plus adapté à leur mode d’exercice et à pratiquer leur activité le plus sereinement possible, tout au long de leur carrière. L’Ordre met à la disposition des médecins des outils pour faciliter leur exercice professionnel : modèle de contrats, guides pratiques… Il joue un rôle de conseil juridique, notamment lors de la rédaction des contrats et des statuts, en matière d’assurance ou en cas de conflit entre un médecin et son patient ou entre confrères. 
Enfin, l’Ordre gère un fonds d’entraide pour venir en aide aux médecins en difficulté et à leur famille.  

Veiller à l’accès aux soins et à leur qualité

Aux côtés des représentants des autres professionnels de santé, l’Ordre veille à la qualité des soins, à leur accès et au respect des droits des patients. Il s’assure de l’indépendance professionnelle de tous ses membres dans leurs relations avec l’industrie pharmaceutique et biomédicale.

Dialoguer avec les pouvoirs publics

L’Ordre des médecins est un acteur incontournable dans les réflexions sur les évolutions du système de santé. Il est présent dans de nombreuses instances, intervient comme expert auprès des ministères, des Agences régionales de santé (ARS) et des organismes français de santé publique (Haute autorité de santé, Agence nationale de sécurité du médicament…). Interlocuteur des pouvoirs publics, il rend des avis sur les projets de lois et décrets relatifs à la Santé. Pour conforter son rôle d’expert, l’Ordre réalise différentes enquêtes sur la démographie médicale, la sécurité des médecins ou la permanence des soins. 
 

L’histoire de l’Ordre des médecins

La création de conseils médicaux date de la seconde moitié du XIXème siècle. En 1928, la première proposition de loi est déposée pour instituer un Ordre des médecins dont le rôle serait d' “assainir la profession et relever son niveau moral”. L’Académie de médecine et la Confédération des syndicats médicaux sont associées à cette réflexion. 

En 1940, le gouvernement de Vichy crée le Conseil supérieur des médecins dont les membres sont nommés par l’autorité gouvernementale ou administrative. Cet organe est dissous par le gouvernement provisoire de la République Française à Alger, en 1943, mais le principe d’un Ordre des médecins est maintenu. 

L’Ordre des médecins est finalement créé le 24 septembre 1945, avec pour mission de veiller au respect de l’éthique médicale. Les membres sont élus par les médecins inscrits au Tableau. En 1947, le premier code de déontologie est publié.

Les missions de l’Ordre évoluent en 2002, avec la loi relative à la qualité du système de santé. Elle crée les conseils régionaux de l’Ordre et charge l’Ordre de veiller au maintien de la compétence des médecins. 

L’Histoire de l’Ordre des médecins a fait l’objet d’une synthèse présentée à la Société française d’histoire de la médecine en 2004, picture_as_pdfà lire ici

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