Nouveau numéro d’assistance aux médecins
Temps de lecture : 2 mn
Un numéro unique destiné à l’écoute et l’assistance des médecins sera lancé le 1er janvier.
Entraide : 0826 000 401
Uun numéro unique destiné à l’écoute et l’assistance des médecins sera lancé le 1er janvier
Le Conseil national de l’Ordre des médecins et l’Association d’aide professionnelle aux médecins et soignants (AAPMS) ont signé, mercredi, une convention ayant pour objet, dans le respect de la confidentialité et du secret professionnel, de proposer un numéro d’appel unique pour renforcer l’écoute et l’assistance des médecins en difficulté. Il sera également accessible aux internes en médecine.
Dans le respect du libre choix par le médecin de sa prise en charge, ce numéro permettra d’orienter les médecins et internes en souffrance.
A partir du 1er janvier 2018, ce numéro unique d’écoute et d’assistance aux médecins et internes en difficulté sera donc mis en service : le 0826 000 401.
Disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, cette écoute téléphonique confidentielle permettra l’orientation du médecin vers l’un des organismes suivants :
Le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins, déclare « L’entraide est l’une des missions constitutives de l’Ordre des médecins. Elle permet d’apporter une aide confraternelle à des médecins en difficulté ou à leurs familles, et doit être entendue au sens large : outre l’attribution de secours financiers, elle comprend un soutien psychologique, organisationnel et juridique, un accompagnement professionnel et social, mais aussi une facilitation d’accès aux soins. »
Un Pôle Entraide National siégeant au Conseil national de l'Ordre des médecins s’est donné pour mission de fédérer et d’harmoniser les actions et les procédures d’entraide sur l’ensemble du territoire national au service des médecins.
Le Dr Régis Mouries, président de l’AAPMS, se dit satisfait d’avoir participé à l’émergence de cette fédération de l’entraide permettant enfin un maillage complet pour l’ensemble des médecins et internes français.
Uun numéro unique destiné à l’écoute et l’assistance des médecins sera lancé le 1er janvier
Le Conseil national de l’Ordre des médecins et l’Association d’aide professionnelle aux médecins et soignants (AAPMS) ont signé, mercredi, une convention ayant pour objet, dans le respect de la confidentialité et du secret professionnel, de proposer un numéro d’appel unique pour renforcer l’écoute et l’assistance des médecins en difficulté. Il sera également accessible aux internes en médecine.
Dans le respect du libre choix par le médecin de sa prise en charge, ce numéro permettra d’orienter les médecins et internes en souffrance.
A partir du 1er janvier 2018, ce numéro unique d’écoute et d’assistance aux médecins et internes en difficulté sera donc mis en service : le 0826 000 401.
Disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, cette écoute téléphonique confidentielle permettra l’orientation du médecin vers l’un des organismes suivants :
- Le Conseil départemental de l’Ordre des médecins où est inscrit le médecin ;
- Une des associations d’entraide qui a signé la Charte d’entraide ;
- Le service Entraide du Conseil national de l’Ordre des médecins ;
- Un établissement de soins signataire de la Charte d’entraide ;
- Toute autre structure utile.
Le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins, déclare « L’entraide est l’une des missions constitutives de l’Ordre des médecins. Elle permet d’apporter une aide confraternelle à des médecins en difficulté ou à leurs familles, et doit être entendue au sens large : outre l’attribution de secours financiers, elle comprend un soutien psychologique, organisationnel et juridique, un accompagnement professionnel et social, mais aussi une facilitation d’accès aux soins. »
Un Pôle Entraide National siégeant au Conseil national de l'Ordre des médecins s’est donné pour mission de fédérer et d’harmoniser les actions et les procédures d’entraide sur l’ensemble du territoire national au service des médecins.
Le Dr Régis Mouries, président de l’AAPMS, se dit satisfait d’avoir participé à l’émergence de cette fédération de l’entraide permettant enfin un maillage complet pour l’ensemble des médecins et internes français.
Campagne pour les élections ordinales 2018
Temps de lecture : 3 mn
Le Conseil national de l’Ordre des médecins lance une campagne de mobilisation intitulée "Notre voix au cœur de la Santé, je vote".
Le Conseil national de l’Ordre des médecins lance une campagne de mobilisation pour les élections ordinales en 2018, intitulée « Notre voix au cœur de la Santé, je vote ». Cette campagne informe les médecins des futures élections de l’Ordre dans leur département et permet de mieux connaitre l’ensemble des missions de l’Ordre. Elle tend à mobiliser les médecins comme acteurs centraux des évolutions de notre système de santé.
Alors que les élections ordinales en 2018 verront un profond renouvellement de l’Ordre par l’instauration de la parité et d’une limite d’âge pour s’y présenter, le Conseil national de l’Ordre lance un plan inédit de mobilisation au vote.
Ce plan s’inscrit dans une dynamique nationale déjà largement reconnue, notamment lors de la grande consultation de l’automne 2015, du Livre blanc qui en était issu ou des échanges menés avec les candidats lors des élections présidentielles.
« Le devoir du Conseil national de l’Ordre, c’est d’inciter les médecins au vote », affirme le Dr Patrick Bouet, Président du Conseil national de l’Ordre des Médecins. « Ces élections sont un moment essentiel de la vie médicale ; elles représentent une opportunité de consolider l’écoute des médecins et de participer à la montée en puissance de nos enjeux dans le débat public. C’est aux médecins de s’engager pour une organisation des soins qui les place au cœur de la santé. »
C’est dans cette optique que cette campagne est portée par un slogan fédérateur « Notre voix au cœur de la Santé, je vote », et s’accompagne de cinq raisons d’aller voter :
Un kit de l’ensemble de ces outils est mis à disposition de chaque conseil départemental afin que les territoires puissent être le relai de proximité de cette campagne nationale.
Par ailleurs, le Conseil national de l’Ordre des médecins reprendra à partir du 12 janvier la diffusion de son film de valorisation de la profession de médecin « », diffusé originellement dans le cadre de la grande consultation menée par l’Ordre en 2015.
Alors que les élections ordinales en 2018 verront un profond renouvellement de l’Ordre par l’instauration de la parité et d’une limite d’âge pour s’y présenter, le Conseil national de l’Ordre lance un plan inédit de mobilisation au vote.
Ce plan s’inscrit dans une dynamique nationale déjà largement reconnue, notamment lors de la grande consultation de l’automne 2015, du Livre blanc qui en était issu ou des échanges menés avec les candidats lors des élections présidentielles.
« Le devoir du Conseil national de l’Ordre, c’est d’inciter les médecins au vote », affirme le Dr Patrick Bouet, Président du Conseil national de l’Ordre des Médecins. « Ces élections sont un moment essentiel de la vie médicale ; elles représentent une opportunité de consolider l’écoute des médecins et de participer à la montée en puissance de nos enjeux dans le débat public. C’est aux médecins de s’engager pour une organisation des soins qui les place au cœur de la santé. »
C’est dans cette optique que cette campagne est portée par un slogan fédérateur « Notre voix au cœur de la Santé, je vote », et s’accompagne de cinq raisons d’aller voter :
- Partager ma vision du système de santé ;
- Être au cœur du système de santé avec l’Ordre ;
- Avoir des réponses pratiques dans mon exercice quotidien ;
- Défendre les principes déontologiques de ma profession ;
- Exercer mon droit de citoyen.
- Des outils pédagogiques, dont une présentation numérique, des vignettes et des infographies, téléchargeables sur le site dédié.
- Une publication d’un
; - Des contenus ciblés d’incitation au vote sur Twitter avec le hashtag #ElectionsOrdre.
Un kit de l’ensemble de ces outils est mis à disposition de chaque conseil départemental afin que les territoires puissent être le relai de proximité de cette campagne nationale.
Par ailleurs, le Conseil national de l’Ordre des médecins reprendra à partir du 12 janvier la diffusion de son film de valorisation de la profession de médecin «
Changement climatique : les médecins mobilisés
Temps de lecture : 2 mn
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a organisé un débat sur les conséquences du réchauffement climatique sur la santé.
A l’occasion du One Planet Summit qui se tient aujourd’hui à Paris, et deux ans après l’Accord de Paris, le Conseil national de l’Ordre des médecins a organisé, ce mardi 12 décembre, un débat sur les conséquences du réchauffement climatique sur la santé.
Les échanges se sont ouverts sur la présentation du rapport annuel « Compte à rebours santé et changement climatique », publié par le Lancet. Ces travaux, auxquels ont collaboré 24 établissements universitaires et organisations intergouvernementales, déplorent notamment le retard pris dans la lutte contre le réchauffement climatique au cours des vingt-cinq dernières années, mettant en péril la santé et la vie humaine. Nicola Wheeler, membre de la revue médicale britannique, a notamment appelé les pouvoirs publics à une « transformation globale en faveur de la santé publique ».
« Le changement climatique constitue un défi pour la profession médicale », a déclaré Patrick Bouet, Président du Conseil national de l'Ordre des médecins, rappelant le rôle majeur incombant aux professionnels de santé.
« Les médecins, en leur qualité d’experts, doivent participer à la prise de conscience de leurs patients, mais aussi des organisations médicales professionnelles et des politiques. Plus que jamais, l’avenir et la sécurité de la population mondiale sont en jeu ! ».
Anneliese Depoux, co-directrice du centre Virchow-Villermé, tout comme Hélène Rossinot, fondatrice d’Euronet Platform et membre de la commission jeunes médecins du Conseil national de l'Ordre des médecins, ont rappelé que le changement climatique était avant tout une question de santé publique, la seule pollution de l’air étant responsable de 36% des décès par cancer du poumon. Des effets trop souvent méconnus, y compris des étudiants en médecine, la formation étant insuffisante dans ce domaine.
« Les médecins doivent aujourd’hui faire entendre leur voix, tant pour une recherche orientée sur les grands enjeux que pour en tirer les bénéfices en matière de santé », a conclu le Président Bouet.
Entraide : signature d'une convention de partenariat
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L'Ordre des médecins, la CARMF et le CNG unissent leur action au service d’un programme élargi d’entraide aux médecins de France.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins, la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) et le Centre national de gestion (CNG) ont signé aujourd’hui une convention de partenariat pour renforcer l’entraide aux médecins de France.
Ces trois acteurs ont décidé d’unir leurs moyens pour apporter toute l’aide nécessaire aux médecins en difficulté.
Ce partenariat permettra la mise en œuvre, dans le cadre d’un projet commun, d’un programme élargi d’entraide médico-psycho-sociale aux médecins en difficulté, quel que soit leur mode d’exercice, en travaillant notamment avec les associations signataires de la Charte d’entraide l'Ordre des médecins et par l’intermédiaire d’un numéro d’accès unique. Il s’inscrit pleinement dans le sillage du travail mené par l'Ordre des médecins, le CNG et la CARMF depuis plusieurs années au service de l’entraide et des médecins.
Ce programme élargi d’entraide reposera notamment sur :
La convention de partenariat a été signée au siège du Conseil national de l’Ordre des médecins par le Dr. Patrick Bouet, Président le Conseil nationale de l'Ordre des médecins, par le Dr. Thierry Lardenois, Président de la CARMF, et par Danielle Toupillier, Directrice générale du CNG.
Ces trois acteurs ont décidé d’unir leurs moyens pour apporter toute l’aide nécessaire aux médecins en difficulté.
Ce partenariat permettra la mise en œuvre, dans le cadre d’un projet commun, d’un programme élargi d’entraide médico-psycho-sociale aux médecins en difficulté, quel que soit leur mode d’exercice, en travaillant notamment avec les associations signataires de la Charte d’entraide l'Ordre des médecins et par l’intermédiaire d’un numéro d’accès unique. Il s’inscrit pleinement dans le sillage du travail mené par l'Ordre des médecins, le CNG et la CARMF depuis plusieurs années au service de l’entraide et des médecins.
Ce programme élargi d’entraide reposera notamment sur :
- La promotion et l’éducation à la santé par une sensibilisation des médecins à l’importance d’un suivi médical et des risques d’épuisement professionnel.
- Des actions de dépistage et de prévention en tous lieux (à l’instar de l’action expérimentale dans les centres d’examens de la Caisse d’assurance maladie).
- La facilitation d’une prise en charge thérapeutique, en cas de besoin ;
- La mise en place de passerelles et reconversions : soit vers une autre orientation dans le domaine de la santé, soit en dehors de la santé.
- Un accompagnement des médecins en difficulté tout au long de leurs démarches.
- Une réflexion sur l’aide à apporter aux étudiants et internes en médecine sera également menée dans le cadre de cette convention.
La convention de partenariat a été signée au siège du Conseil national de l’Ordre des médecins par le Dr. Patrick Bouet, Président le Conseil nationale de l'Ordre des médecins, par le Dr. Thierry Lardenois, Président de la CARMF, et par Danielle Toupillier, Directrice générale du CNG.
Contre le harcèlement et les abus sexuels dans le milieu médical
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Engagé contre le harcèlement sexuel, l’Ordre des médecins fixe trois principes : transparence, prévention et sanction.
Pleinement engagé contre le harcèlement et les abus sexuels dans le milieu médical, l’Ordre des médecins fixe trois principes qui doivent unir la profession dans ce combat : transparence, prévention et sanction.
L’Ordre des médecins encourage à nouveau les personnes qui déclarent être victimes de harcèlement sexuel dont l’auteur serait médecin à porter plainte devant ses instances, afin que les abus soient reconnus et sanctionnés professionnellement.
transmise aux Conseils départementaux ordinaux, le Conseil national rappelle que le harcèlement et les abus sexuels – qu’ils soient exercés par un médecin envers un membre de l’équipe de soins, un collaborateur, un étudiant ou un patient – sont définis et réprimés tant par le Code Pénal et le Code du Travail que par le Code de déontologie médicale.
Ces agissements inacceptables, contraires aux principes éthiques et déontologiques de la profession, doivent être combattus sans relâche. Pour cela, l’Institution fixe trois principes majeurs.
Le premier, celui de la transparence, consiste à réaffirmer l’obligation pour les Conseil départementaux, dès réception de signalements pour harcèlement sexuel, d’en prendre acte et d’entamer systématiquement la procédure disciplinaire habituelle.
Le deuxième, celui de la prévention, vise à rappeler la nécessité de sensibiliser les étudiants et les médecins à ces comportements tout au long de leur cursus universitaire et professionnel.
Enfin, le principe de la sanction, à travers le jugement en toute indépendance des chambres disciplinaires lorsque de tels actes sont avérés.
« La profession toute entière doit se mobiliser pour dénoncer et combattre le harcèlement sexuel dans le milieu médical, explique Patrick Bouet, Président du Conseil national. Nous réitérons aujourd’hui notre appel : dès lors qu’un médecin est mis en cause, n’attendez plus et saisissez l’Ordre. Notre institution sera toujours un allié important aux côtés des victimes de harcèlement sexuel. »
L’Ordre des médecins encourage à nouveau les personnes qui déclarent être victimes de harcèlement sexuel dont l’auteur serait médecin à porter plainte devant ses instances, afin que les abus soient reconnus et sanctionnés professionnellement.
Ces agissements inacceptables, contraires aux principes éthiques et déontologiques de la profession, doivent être combattus sans relâche. Pour cela, l’Institution fixe trois principes majeurs.
Le premier, celui de la transparence, consiste à réaffirmer l’obligation pour les Conseil départementaux, dès réception de signalements pour harcèlement sexuel, d’en prendre acte et d’entamer systématiquement la procédure disciplinaire habituelle.
Le deuxième, celui de la prévention, vise à rappeler la nécessité de sensibiliser les étudiants et les médecins à ces comportements tout au long de leur cursus universitaire et professionnel.
Enfin, le principe de la sanction, à travers le jugement en toute indépendance des chambres disciplinaires lorsque de tels actes sont avérés.
« La profession toute entière doit se mobiliser pour dénoncer et combattre le harcèlement sexuel dans le milieu médical, explique Patrick Bouet, Président du Conseil national. Nous réitérons aujourd’hui notre appel : dès lors qu’un médecin est mis en cause, n’attendez plus et saisissez l’Ordre. Notre institution sera toujours un allié important aux côtés des victimes de harcèlement sexuel. »
Publicité et distorsion de concurrence : l’Ordre porte plainte
Temps de lecture : 2 mn
L’Ordre tient à rappeler que le développement de la télémédecine doit nécessairement s’inscrire dans les règles d’exercice de la profession.
Depuis plus de 10 ans, notamment grâce à la publication du Livre Blanc sur la télémédecine en 2009 et ses développements ultérieurs, le Conseil national de l’Ordre des médecins contribue activement à l’inclusion du numérique dans les pratiques médicales.
A ce titre, l’Ordre salue la volonté du Gouvernement exprimée dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2018, actuellement débattu au Parlement, de faire enfin entrer la téléconsultation et la téléexpertise dans le droit commun.
L’Ordre tient toutefois à rappeler que le développement de la télémédecine doit nécessairement s’inscrire dans les règles d’exercice de la profession médicale et dans le cadre du parcours de soins, comme il l’a souligné dans son avis public de 2016
Aujourd’hui et depuis plusieurs jours, une campagne de publicité d’un assureur mutualiste diffusée sur des médias nationaux vient contrevenir à ces principes. Elle tend d’une part à créer une sélection des patients puisqu’elle conditionne le service aux seuls bénéficiaires de cette mutuelle. Elle provoque, d’autre part, une distorsion concurrentielle avec les médecins pour lesquels toute publicité est interdite, le code de la santé publique affirmant en effet que « la médecine ne doit pas être exercée comme un commerce. Sont interdit tous procédés directs ou indirects de publicité ».
Devant le trouble ainsi créé, le Conseil national de l’Ordre des médecins a décidé de saisir la justice. Une plainte est déposée en ce sens devant le TGI de Paris.
A ce titre, l’Ordre salue la volonté du Gouvernement exprimée dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2018, actuellement débattu au Parlement, de faire enfin entrer la téléconsultation et la téléexpertise dans le droit commun.
L’Ordre tient toutefois à rappeler que le développement de la télémédecine doit nécessairement s’inscrire dans les règles d’exercice de la profession médicale et dans le cadre du parcours de soins, comme il l’a souligné dans son avis public de 2016
Aujourd’hui et depuis plusieurs jours, une campagne de publicité d’un assureur mutualiste diffusée sur des médias nationaux vient contrevenir à ces principes. Elle tend d’une part à créer une sélection des patients puisqu’elle conditionne le service aux seuls bénéficiaires de cette mutuelle. Elle provoque, d’autre part, une distorsion concurrentielle avec les médecins pour lesquels toute publicité est interdite, le code de la santé publique affirmant en effet que « la médecine ne doit pas être exercée comme un commerce. Sont interdit tous procédés directs ou indirects de publicité ».
Devant le trouble ainsi créé, le Conseil national de l’Ordre des médecins a décidé de saisir la justice. Une plainte est déposée en ce sens devant le TGI de Paris.
Harcèlement sexuel : encourager le dépôt de plainte
Temps de lecture : 2 mn
En cas de harcèlement sexuel, l’Ordre des médecins encourage les victimes à porter plainte devant ses instances.
L’Ordre des médecins dénonce sans réserve tout harcèlement sexuel dans le milieu médical.
Le Conseil National rappelle que l’Institution est en capacité d’entendre les victimes de harcèlement sexuel et d’en sanctionner les auteurs dès lors qu’ils sont inscrits à l’Ordre des médecins.
Alors que les débats sociétaux en cours permettent une libération de la parole des patients et des soignants sur le problème du harcèlement sexuel dans le cadre professionnel, l’Ordre des médecins, garant de l’éthique du corps médical, condamne ces agissements d’une extrême gravité.
Il encourage les victimes de harcèlement sexuel dont l’auteur serait un médecin à porter plainte devant les conseils départementaux de l’Ordre des médecins habilités à les transmettre et/ou porter plainte eux-mêmes devant les chambres disciplinaires ordinales afin que ces abus soient dévoilés et sanctionnés.
L’Ordre rappelle à cet effet que toute plainte reçue par les juridictions disciplinaires présidées en première instance par un magistrat des tribunaux administratifs ou, en appel, par un conseiller d’Etat, fait l’objet d’une instruction, et que l’institution ordinale et ses juridictions disciplinaires peuvent être des alliées importantes des victimes de harcèlement sexuel.
L’Ordre National des médecins est totalement engagé dans la prévention des violences faites aux femmes. Une réflexion sur le harcèlement sexuel en milieu médical est d’ores et déjà menée, ses conclusions seront rendues publiques prochainement.
Patrick Bouet, Président du Conseil national de l’Ordre des médecins, déclare :
« Parce que les Français nous honorent de la grande confiance qu’ils portent dans le corps médical, nous, médecins, devons être exemplaires. Le harcèlement sexuel est intolérable et doit être quotidiennement combattu, dans le milieu médical comme ailleurs.
Comme l’affirme le serment d’Hippocrate, le respect des personnes est l’une des valeurs fondatrices de notre profession. L'Ordre des médecins, garant de la déontologie, invite toutes victimes à saisir sans attendre l’Institution ordinale dès lors qu’un médecin est mis en cause»
Voir la
Télémédecine : un acte médical à part entière
Temps de lecture : 1 mn
La télémédecine n’est pas un acte technologique mais un acte médical à part entière avec un service médical rendu aux patients.
Communiqué de la Société Française de Télémédecine (SFT), du Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), de la Fédération Hospitalière de France (FHF), de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP) et de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne (FEHAP) et d'UNICANCER.
La pratique de la télémédecine implique de nombreux acteurs. Tous contribuent à l'exercice de la médecine à distance, grâce aux technologies numériques. La télémédecine n’est pas un acte technologique mais un acte médical à part entière avec un service médical rendu aux patients. Cela nécessite que le besoin soit bien ciblé comme celui de l'usage bénéfique des outils de la santé connectée dans la coordination efficiente des soins dans les réalités, c’est-à-dire sur les territoires.
A cet égard, notamment dans cette période de construction du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018, le CNOM, la SFT et les Fédérations hospitalières (FHF, FHP et FEHAP) UNICANCER souhaitent rendre publiques .
La pratique de la télémédecine implique de nombreux acteurs. Tous contribuent à l'exercice de la médecine à distance, grâce aux technologies numériques. La télémédecine n’est pas un acte technologique mais un acte médical à part entière avec un service médical rendu aux patients. Cela nécessite que le besoin soit bien ciblé comme celui de l'usage bénéfique des outils de la santé connectée dans la coordination efficiente des soins dans les réalités, c’est-à-dire sur les territoires.
A cet égard, notamment dans cette période de construction du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2018, le CNOM, la SFT et les Fédérations hospitalières (FHF, FHP et FEHAP) UNICANCER souhaitent rendre publiques
Attentat de Marseille : l'Ordre des médecins s'associe à la douleur
Temps de lecture : 1 mn
L’Ordre des Médecins s’associe à la douleur des familles et à l’émotion de la communauté médicale.
L’Ordre des Médecins s’associe à la douleur des familles et à l’émotion de la communauté médicale après le lâche assassinat d’une étudiante en médecine et d’une élève infirmière
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins s’associe à la douleur des familles et à l’émotion de toute la communauté médicale après l’attentat terroriste de Marseille, qui a coûté la vie à deux étudiantes en santé, dimanche 1er octobre.
Les deux jeunes femmes étudiaient en faculté de médecine et en Institut de formation en soins infirmiers. A travers leurs parcours, elles avaient montré leur volonté de se mettre au service des autres, renforçant encore le drame qu’est leur lâche assassinat.
L’Ordre des Médecins adresse ses sincères condoléances à leurs proches et se tient aux côtés de leurs familles dans cette terrible épreuve.
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins s’associe à la douleur des familles et à l’émotion de toute la communauté médicale après l’attentat terroriste de Marseille, qui a coûté la vie à deux étudiantes en santé, dimanche 1er octobre.
Les deux jeunes femmes étudiaient en faculté de médecine et en Institut de formation en soins infirmiers. A travers leurs parcours, elles avaient montré leur volonté de se mettre au service des autres, renforçant encore le drame qu’est leur lâche assassinat.
L’Ordre des Médecins adresse ses sincères condoléances à leurs proches et se tient aux côtés de leurs familles dans cette terrible épreuve.
Extension vaccinale : l'Ordre se félicite
Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins se félicite de l’extension prochaine de l’obligation vaccinale à onze vaccins à titre temporaire.
L’Ordre des médecins salue les récentes déclarations de la ministre des Solidarités et de la Santé, qui sont venues confirmer l’extension à onze vaccins de l’obligation vaccinale à partir du 1er janvier 2018.
L’Ordre a régulièrement rappelé l’importance d’avoir une gouvernance claire de la part des pouvoirs publics pour faire face au défi qu’est la défiance vis-à-vis de la vaccination. Il soutient donc les mesures annoncées par Madame Agnès Buzyn.
L’Ordre est notamment satisfait de l’introduction d’une clause d’exigibilité, selon laquelle un enfant non vacciné ne saurait entrer en collectivité. Il s’agit d’une demande exprimée dès janvier 2015 par l’Ordre des médecins et l’Académie de médecine, dans une déclaration commune.
L’Ordre accueille également favorablement la décision de refuser le principe d’une clause d’exemption face à l’obligation vaccinale. L’Ordre s’était publiquement opposé au principe de clause d’exemption. Une telle clause aurait en effet été à même d’affaiblir considérablement la portée de cette décision importante en termes de santé publique.
L’Ordre a régulièrement rappelé l’importance d’avoir une gouvernance claire de la part des pouvoirs publics pour faire face au défi qu’est la défiance vis-à-vis de la vaccination. Il soutient donc les mesures annoncées par Madame Agnès Buzyn.
L’Ordre est notamment satisfait de l’introduction d’une clause d’exigibilité, selon laquelle un enfant non vacciné ne saurait entrer en collectivité. Il s’agit d’une demande exprimée dès janvier 2015 par l’Ordre des médecins et l’Académie de médecine, dans une déclaration commune.
L’Ordre accueille également favorablement la décision de refuser le principe d’une clause d’exemption face à l’obligation vaccinale. L’Ordre s’était publiquement opposé au principe de clause d’exemption. Une telle clause aurait en effet été à même d’affaiblir considérablement la portée de cette décision importante en termes de santé publique.