Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Présidentielles : les candidats répondent aux questions des médecins

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Les candidats ont répondu aux questions des médecins sur l’avenir de la santé à l'occasion d'une grande consultation.
Pour la première fois de son histoire, l’Ordre des médecins interpelle, au nom des médecins, les candidats à l’élection présidentielle sur l’avenir de notre système de santé dans le cadre d’un grand événement organisé par l’Ordre des médecins le 17 mars. 

Près de 15 000 médecins se sont mobilisés, à l’appel de l’Ordre, pour voter pour les questions à soumettre aux candidats, sur l’exercice de la médecine, l’attractivité de la profession, ou encore la démographie médicale. 

Une question en particulier a été plébiscitée : celle concernant les mesures concrètes à mettre en œuvre pour redonner du temps médical aux médecins. Cela s’inscrit pleinement dans le sillage des attentes exprimées dans le cadre de la Grande consultation menée en 2015, dans laquelle 98% des médecins faisaient déjà de l’augmentation du temps médical la piste importante et prioritaire de réforme.

Les réponses de Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron seront diffusées le vendredi 17 mars à 16h sur le site de la grande consultation
 
Depuis plus de deux ans, l’Ordre des médecins alerte l’ensemble des acteurs sur la nécessité d’une réforme ambitieuse du système de santé demandée par les médecins.
Après avoir réussi à imposer, par une démarche continue et obstinée, la santé au cœur de la campagne électorale, l’Ordre des médecins a décidé de donner aux médecins la possibilité d’interpeller directement les candidats à l’élection présidentielle sur leur vision et leur programme pour la santé.

Cette initiative est une grande première dans l’histoire de l’Ordre.

Le dispositif mis en place par l’Ordre a été organisé en deux temps :
  • Un vote des médecins pour choisir les questions sur l’avenir de notre système de santé et sur l’avenir de la profession de médecin qu’ils souhaitaient soumettre aux candidats à l’élection présidentielle. La mobilisation a été forte, puisque près de 15 000 médecins ont voté.
  • Ces questions ont ensuite été soumises aux candidats. Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon, Benoît Hamon, Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont accepté de répondre aux médecins dans des interviews filmées, à l’issue desquelles ils étaient invités à exprimer leurs engagements vis-à-vis des médecins s’ils étaient élus.
Une sélection de leurs réponses, précédées d’un discours d’introduction de Patrick Bouet, Président du Conseil national de l’Ordre des médecins, sera diffusée en ligne sur le site lagrandeconsultation.medecin.fr à partir de 16h le vendredi 17 mars, afin que tous les médecins comme le grand public puissent y assister.

L’ensemble des réponses de chacun des candidats sera disponible en accès libre sur le site lagrandeconsultation.medecin.fr le vendredi 17 mars à partir de 17h.

Les questions soumises au vote des médecins avaient été organisées en six thématiques, et la question recueillant le plus de suffrages pour chacune de ces thématiques a été soumise aux candidats à l’élection présidentielle.
Voici les questions retenues après le vote de près de 15 000 médecins : 

Concernant l'exercice médical et le travail en coopération 
Les médecins sont de plus en plus surchargés par des obligations administratives au détriment du temps consacré à soigner les patients. Quelles mesures concrètes proposez-vous pour redonner du temps médical à tous les médecins ? 

Concernant la coordination territoriale des soins
Comment remédier à la saturation permanente actuelle des services d'urgence ? 

Concernant les modes et modalités d'exercice, ainsi que les parcours et perspectives de carrières
Quelles propositions formulez-vous pour rendre le métier de médecin attractif et valoriser la profession ?

Concernant l'accès aux soins et la démographie médicale 
Que comptez-vous faire pour promouvoir la médecine libérale et la rendre attractive pour l'exercice dans les territoires ? 

Concernant le financement et la gouvernance du système de santé
Le tiers-payant généralisé obligatoire a été très largement rejeté par les médecins. Le maintiendrez-vous ? Pourquoi ? 

Concernant la formation initiale et continue
Alors que l'exercice de la médecine se transforme et continuera de se transformer, comment mieux accompagner les médecins et garantir leurs compétences tout au long de leur vie ? 
 
Les répondants avaient par ailleurs la possibilité de poser une "question ouverte" sur le thème de leur choix aux candidats. L’analyse de celles-ci a montré qu’une large majorité d’entre elles portaient sur l’enjeu de la démographie médicale, et une dernière question a donc été soumise aux candidats : "Que comptez-vous faire pour remédier à la problématique des déserts médicaux ?". 

Vaccination : comment restaurer la confiance ?

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Webzine de l'Ordre des médecins sur la vaccination
Ce webzine rappelle l'importance de la vaccination et analyse les raisons qui ont conduit à la crise de confiance actuelle.

Nouvelle agression d’un médecin à Soissons

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L’Ordre des médecins appelle la ministre de la Santé à se saisir enfin de l’enjeu de la sécurité des médecins.
L’Ordre des médecins a appris avec émotion et colère l’agression d’un médecin urgentiste au sein du centre hospitalier de Soissons, agression ayant provoqué des blessures graves, et notamment une fracture à la jambe.

Alors que plusieurs drames ont endeuillé notre profession ces dernières semaines, cette nouvelle agression rappelle l’absolue nécessité et l’urgence de garantir la sécurité des personnels soignants dans l’exercice de leur mission auprès des populations.

Dans un contexte d’escalade de la violence à l’encontre des personnels soignants, l’Ordre des médecins réitère à la ministre de la Santé sa demande d’être reçu, avec des représentants des Ordres des infirmiers et des sages-femmes, afin de définir les mesures à adopter pour assurer la protection des professionnels de santé.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle, aujourd’hui plus que jamais, l’importance pour les médecins de pouvoir exercer leur profession en toute sécurité, dans l’intérêt des patients.

Adolescents : le soin comme lien

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Webzine de l'Ordre des médecins sur la santé des adolescents
La prévention et la prise en charge de la santé des adolescents constituent un enjeu de santé publique majeur.

Accès aux soins : initiatives réussies dans les territoires

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L’Ordre des médecins met en avant les initiatives à l’œuvre dans les territoires pour améliorer l'accès aux soins.

Les conclusions de ce rapport intitulé Initiatives réussies dans les territoires, fruit d’un recensement de plus d’une centaine d’initiatives portées dans toutes les régions de France par des acteurs locaux, viennent confirmer la pertinence des quatre grands principes au cœur du projet de réforme porté par l’Ordre et présenté le 7 février, la réforme voulue par les médecins : libérer en offrant un cadre qui permette de catalyser les énergies des acteurs individuels, décentraliser, simplifier, et garantir un réel accès aux soins à tous.

Pas de modèle unique

Le rapport du Conseil national de l'Ordre des médecins identifie les principales catégories d’initiatives qui portent d’ores et déjà leurs fruits dans les territoires :
  • La création de maisons pluridisciplinaires de santé, accompagnée d’un travail mené par tous les acteurs pour en assurer la meilleure répartition géographique au sein d’un territoire ;
  • L’accompagnement et l’encouragement aux stages professionnalisants pour les étudiants en médecine ;
  • La mise en œuvre de lieux multiples d’exercice pour les praticiens ;
  • La promotion de l’assistanat auprès de médecins installés, sous toutes ses formes.

Si la création de maisons de santé est une initiative très répandue aujourd’hui, le Conseil national de l’Ordre des médecins estime qu’une réflexion sur leur financement est aujourd’hui nécessaire pour en assurer la pérennité, au vu notamment de l’émergence d’un certain nombre de difficultés dans leur fonctionnement.

L’Ordre des médecins, qui est très souvent un partenaire de ces maisons de santé, met par ailleurs en garde contre la tentation de voir dans les maisons de santé un nouveau modèle unique d’organisation à déployer dans tous les territoires : il est plus que jamais nécessaire de fonder les initiatives sur les réalités de terrain, en s’appuyant sur les acteurs locaux, et la maison de santé n’est pas un modèle pertinent pour tous les bassins de population. 

Coopéerer entre partenaires multiples


Ce rapport démontre que la réussite des initiatives qui y sont mises en avant passe, le plus souvent, par une coopération effective et constante de l’ensemble des partenaires : l’Etat, par l’intermédiaire des ARS, et quelquefois des préfets, les collectivités territoriales, communes, conseils départementaux et conseils régionaux, les URPS et l’Université avec le rôle prépondérant, primordial, que doivent jouer les facultés de médecine.

La réussite de ces initiatives repose très souvent sur le partenariat d’un maximum de ces différents acteurs ; les conseils départementaux et les conseils régionaux de l’Ordre apportent pour leur part leur soutien constant à l’ensemble des expérimentations étudiées dans ce rapport.

Ces partenariats doivent être encouragés. Le Conseil national de l’Ordre des médecins estime notamment que les relations entre les maires et les conseils départementaux de l’Ordre des médecins doivent être améliorées afin de permette aux premiers de s’appuyer sur l’expertise de l’Ordre en matière de démographie médicale et sur les aspirations de la profession et en particulier celles de nos jeunes consœurs et confrères.

Des initiatives qui nous montrent la voie


Alors que l’Ordre des médecins appelle à révolutionner l’organisation de notre système de santé en s’appuyant  sur les acteurs des territoires, sur leur connaissance des problématiques locales en leur donnant les moyens de s’organiser, les initiatives recensées dans ce rapport doivent nous montrer la voie.
Sous-tendues par un projet médical de territoire, portées par des professionnels de santé et permettant une coopération effective et constante de tous les partenaires locaux, ces initiatives contribuent à renforcer l’accès aux soins dans des zones en tension.

Ce rapport est le résultat d’un travail de recensement des initiatives territoriales réalisé par l’Ordre des médecins au cours du second semestre 2016, avec l’aide des conseils départementaux et régionaux de l’Ordre. L’Ordre a également intégré les initiatives prises par les facultés de médecine pour encourager la présence d’internes dans les territoires.

Le rapport « Améliorer l’offre de soins : initiatives réussies dans les territoires » présenté ce jour propose ainsi un état des lieux des initiatives les plus originales et les plus pertinentes, reproductibles dans d’autres territoires et n’engendrant pas de coûts supplémentaires importants, qu’il s’agisse d’expériences déjà en pratique dans des zones déficitaires ou de projets. 

Débat de l’Ordre – "Accès aux soins : les territoires ont des idées !"  

La présentation de ce rapport a été suivie par un Débat de l’Ordre, moment d’échange sur les réponses concrètes à apporter au défi de l’accès aux soins, l’importance des engagements réalisés par les professionnels et l’inévitable échec des réponses déconnectées des particularités locales.

Ce débat a réuni les intervenants suivants :
  • François ARNAULT, délégué général aux relations internes du Conseil national de l'Ordre des médecins
  • Cécile COURRÈGES, directrice générale de l’ARS des Pays de Loire
  • Claude NEVEUR, président du Conseil régional du Centre Val de Loire de l’Ordre des médecins
  • Bruno FAULCONNIER, directeur de l’Hôpital de Niort
  • Céline FAURIE-GAUTHIER, conseillère municipale de Lyon, déléguée aux hôpitaux, à la prévention et à la santé.

Médecine et médecins à l'heure du numérique

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Webzine de l'Ordre des médecins sur les nouvelles technologies
Informatique, nanotechnologies, génétique, robotique... de nouvelles technologies émergent au service de la santé.

Le refus de soins est déontologiquement inacceptable

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L’Ordre rappelle que le refus de prise en charge de patients attributaires de la CMU-C et de l’AME est déontologiquement et moralement inacceptable.
L’Ordre des médecins rappelle que le refus de prise en charge de patients attributaires de la CMU-C et de l’AME est déontologiquement et moralement inacceptable. 

Le 1er février, le Conseil national de l’Ordre des médecins a par conséquent demandé au Défenseur des droits et aux associations accompagnant des personnes attributaires de la CMU-C et de l’AME de lui transmettre les informations nominales collectées sur ces médecins afin de pouvoir porter plainte. 

L’Ordre des médecins, ayant appris que des médecins affichaient, sur des sites de prise de rendez-vous en ligne, leur refus de prendre en charge des patients attributaires de la CMU-C et de l’AME, tient à affirmer qu’un tel comportement est absolument inacceptable, tant sur le plan déontologique que moral.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins va saisir les chambres disciplinaires de plaintes à l’encontre de ces médecins.

A cette fin, le Conseil national de l’Ordre des médecins a expressément demandé, le 1er février, au Défenseur des droits et aux associations d’usagers accompagnant et représentant des personnes attributaires de la CMU-C et de l’AME de lui transmettre les informations nominales qu’ils ont relevées concernant des médecins affichant sur des sites de prise de rendez-vous leur refus de recevoir les personnes attributaires de la CMU-C ou de l’AME.

L’Ordre rappelle par ailleurs que dès les premiers travaux concernant l’accès aux soins des attributaires de la CMU-C et de l’AME, menés sous l’égide du Ministère de la Santé, il a demandé et obtenu que les personnes concernées puissent être accompagnées et représentées par les associations d’usagers, puisqu’il est bien compréhensible que les attributaires eux-mêmes ne soient pas toujours à même de le faire. Comme l’Ordre l’a maintes fois souligné, les dites associations se sont jusqu’ici toujours abstenues, et cette fois encore, de saisir l’institution ordinale.

L’Ordre proteste contre l’accusation de son inaction par le Défenseur des Droits alors que depuis sa création ils travaillent ensemble dans le cadre d’une convention de coopération.

Au-delà de la saisine de la juridiction professionnelle, l’Ordre des médecins a également usé, et continuera de le faire, de ses moyens d’information pour rappeler aux médecins leurs obligations morales, déontologiques, légales et règlementaires envers l’ensemble des patients, sans aucune discrimination.

Escalade de la violence contre les médecins

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L'Ordre des médecins demande le gouvernement de prendre des engagements pour la sécurité des médecins.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins, réuni en session, rappelle au ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux ses engagements sur la sécurité des médecins, et appelle la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à prendre les mêmes engagements. 

Depuis hier, l’Ordre des médecins a appris avec la plus grande émotion trois drames ayant touché des médecins : le meurtre du Dr. Patrick Rousseau à Nogent-le-Rotrou, l’agression d’un médecin par l’un de ses patients à Limoux, et, enfin, le suicide présumé d’un médecin à Wattrelos.

L’Ordre des médecins exprime ses condoléances et son soutien à tous les proches des deux médecins décédés, et son soutien au médecin agressé.

L’Ordre des médecins s’inquiète depuis plusieurs années de l’escalade de la violence à l’encontre des personnels soignants, et a régulièrement alerté les pouvoirs publics sur la nécessité de garantir la sécurité des soignants dans l’exercice de leur mission auprès des populations.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins, réuni ce jour en session, rappelle que le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux avait reçu le 15 décembre, à leur demande, le Dr. Patrick Bouet, Président du Conseil national de l’Ordre des médecins, et le Dr. Hervé Boissin, Conseiller national et coordonnateur de l’Observatoire national de la Sécurité des médecins. Au terme de cet entretien, le ministre de l’Intérieur avait souscrit plusieurs engagements relatifs à la protection des professionnels de santé applicables dans les plus brefs délais.

Dans un contexte toujours plus difficile, comme le montrent les données de l’Observatoire de la sécurité, le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle au ministre de l’Intérieur ses engagements, et restera vigilant quant à leur mise en œuvre rapide. A cette fin, l’Ordre des médecins continuera de travailler avec les pouvoirs publics.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins appelle par ailleurs Madame Marisol Touraine, qui en sa qualité de ministre des Affaires sociales et de la Santé est aussi la ministre des médecins, à prendre des engagements semblables. Le Conseil national rappelle l’importance pour les médecins de pouvoir exercer leur profession en toute sécurité, cela afin de préserver la qualité de l’acte médical dans l’intérêt des patients, et souhaite voir la ministre des médecins se saisir réellement de cet enjeu majeur.

Un nouveau webzine sur la santé des adolescents

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L'Ordre des médecins dédie un webzine à la santé des adolescents.
L’Ordre des médecins se félicite de l’annonce faite le  29 novembre par le Président de la République du lancement d’un plan Bien être et Santé des jeunes, et publie aujourd’hui un webzine consacré à cet enjeu majeur. 

Le Conseil national de L’Ordre des médecins, convaincu que la prévention santé auprès des adolescents est un enjeu majeur de santé publique, appelle depuis plusieurs années à un renforcement de la prévention auprès des adolescents, et notamment de la prévention de proximité.

Acteur engagé en ce sens l’Ordre publie aujourd’hui un webzine consacré à l’accès aux soins des jeunes et aux problématiques spécifiques auxquelles ils sont confrontés.

Ce webzine fait intervenir de nombreuses personnalités sur l’enjeu de la santé des jeunes, les pistes d’amélioration de la prise en charge des adolescents et les relations entre adolescents, médecins et parents. Y est également présentée la démarche innovante mise en œuvre par l’Hôpital Necker-Enfants malades pour accompagner les jeunes atteints d’une maladie chronique ou rare dans leur transition entre services pédiatriques et services hospitaliers d’adultes.

Ce webzine est disponible en accès libre sous ce lien  

Pour améliorer la prévention de proximité auprès des adolescents l’Ordre des médecins appelle à un renforcement de la médecine scolaire. Alors que la France ne compte aujourd’hui qu’un médecin scolaire pour 11 000 élèves, il est impossible pour ces praticiens  de jouer leur rôle de prévention, de dépistage et de détection des conduites à risque chez les collégiens et les lycéens.

Par ailleurs, le CNOM est actuellement en train d’actualiser le rapport sur la santé des adolescents qu’il a publié en 2009. L’Ordre s’attache ainsi à mettre à jour les données et les recommandations afin d’améliorer la prévention et la prise en charge de ce public complexe. 
 

Le webzine du CNOM est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants. 
 

 

Réaction de l'Ordre à la hausse du numerus clausus

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L’Ordre des médecins prend acte de la hausse du numerus clausus mais rappelle que cette mesure ne peut résoudre les problèmes d’accès aux soins.
L’Ordre des médecins prend acte de l’augmentation du numerus clausus annoncée  par la ministre de la Santé de 478 places pour l’ensemble des 22 facultés.

L’Ordre rappelle néanmoins qu’une telle mesure, qui ne doit pas se faire au détriment des conditions de formation des étudiants, reste parcellaire face à la complexité des problématiques d’accès aux soins dans les territoires.

 Le numerus clausus n’est qu’un des éléments participant à l’évolution démographique, les médecins européens ou extra-européens ainsi que les étudiants français formés à l’étranger représentent actuellement une part croissante des nouveaux médecins.

Seule une réforme globale du système de santé, agissant à la fois sur la formation des médecins, l’exercice médical et l’organisation des soins, permettra de densifier durablement l’offre de soins dans les territoires.
 

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