Temps de lecture : 2 mn

L’Ordre des médecins est au service des médecins, dans l’intérêt des patients. Seuls les médecins inscrits à l'Ordre peuvent exercer en France.
En France, si un médecin reçoit des patients, c’est qu’il remplit les conditions d’exercice imposées par l’article :
Certains médecins peuvent exercer en France alors qu’ils ont obtenu leur diplôme dans un autre pays ou qu’il n’ont pas l’une des nationalités requises, s’ils ont obtenu une dérogation par arrêté individuel du ministre de la Santé (autorisations individuelles accordées par le ministre dits de “plein exercice”, autorisation temporaire d’exercice...)
Cette dérogation peut être accordée après avis d’une commission professionnelle et après le passage d’épreuves de vérification des connaissances. Ces médecins doivent justifier d’une maîtrise suffisante de la langue française.
Dès qu’un médecin est radié, son nom disparaît de l’annuaire des médecins en situation régulière d’exercice.
- il a la nationalité française ou il est ressortissant d’un Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen ;
- il est titulaire d’un diplôme reconnu ;
- il est inscrit au tableau de l’Ordre des médecins.
Certains médecins peuvent exercer en France alors qu’ils ont obtenu leur diplôme dans un autre pays ou qu’il n’ont pas l’une des nationalités requises, s’ils ont obtenu une dérogation par arrêté individuel du ministre de la Santé (autorisations individuelles accordées par le ministre dits de “plein exercice”, autorisation temporaire d’exercice...)
Cette dérogation peut être accordée après avis d’une commission professionnelle et après le passage d’épreuves de vérification des connaissances. Ces médecins doivent justifier d’une maîtrise suffisante de la langue française.
Dès qu’un médecin est radié, son nom disparaît de l’annuaire des médecins en situation régulière d’exercice.
Temps de lecture : 1 mn
Comment rédiger mes directives anticipées ?
Vous pouvez utiliser le modèle disponible sur le site du ministère de la Santé : picture_as_pdf
Dans ces instructions, la personne indique quelle conduite tenir si elle est hors d’état d’exprimer sa volonté (article L.1111-11 du code de la santé publique).
Pour établir ses directives anticipées, il suffit d’indiquer, par écrit, ses nom et prénom, sa date et son lieu de naissance, et d'indiquer ses souhaits. Le document doit être daté et signé.
Newsletter de janvier 2019
Temps de lecture : 6 mn

Au sommaire : les vœux du Dr Bouet pour l'année 2019 ; Prévenir le refus de soins ; Que faire face à une femme victime de violences ?
A la une
2019 : une année décisiveLe 10 janvier, le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins, a présenté les vœux du Cnom aux médecins et aux partenaires. L'occasion de souligner que 2019 sera une année décisive.
« Ces vœux s'inscrivent dans un contexte que nous connaissons tous et qui est particulier. Pour notre pays d'abord, confronté à une situation de malaise et de tensions rarement atteintes à la fin de l'année 2018. Pour notre système de santé ensuite, auquel nous sommes attachés et dont nous nous sentons tous co-responsables. »
Le président a ensuite appelé à la responsabilité commune et à la mobilisation de tous les acteurs de la santé pour défendre une réforme en profondeur de notre système de santé. « Vous le savez, les mois à venir seront marqués par les discussions autour du projet de loi Ma santé 2022. Cependant, à quelques semaines de sa présentation en Conseil des ministres, notre inquiétude est réelle. Comme d'autres acteurs, nous craignons que l'ambition réformatrice affichée politiquement ne laisse la place à un débat technico-administratif. » Alors que la plateforme du Grand débat national vient tout juste d'être mise en ligne, l'Ordre a décidé d'organiser un débat public sur la loi de santé à venir et sa mise en œuvre le 12 février, au Cnom, avec les représentants des médecins et des corps intermédiaires de la santé. « Depuis plusieurs années, l'Ordre des médecins s'est inscrit, pour la faire advenir, dans une démarche d'écoute et de dialogue avec tous les acteurs de la santé. C'est cette démarche qui a prévalu à la Grande consultation, en 2015, et aux propositions qui ont irrigué la réflexion de tous les acteurs, et notamment du gouvernement. Cette démarche, nous souhaitons la renouveler à travers ce débat. Nous voulons que chacun puisse exprimer ses espoirs, ses attentes des propositions… Nous avons choisi d'intituler ce débat « Ma santé 2022 : de la parole aux actes ! » Car nous avons maintenant besoin d'actes forts ! »
Le chiffre du mois
0800 800 854C'est le numéro de la plateforme téléphonique au service des médecins en difficulté. Accessible 24h/24 et 7j/7, ce service gratuit et anonyme a été créé en partenariat avec l'Association d'aide professionnelle aux médecins et soignants (AAPMS). Au bout du fil, des psychologues pour écouter, répondre aux questions et orienter si nécessaire vers une structure adéquate.
Les actus
- Violence : une nouvelle fiche de déclaration d'incident
- La LFSS 2019 à la loupe
- autoriser, à titre expérimental, les établissements de santé à facturer une prestation d'hospitalisation pour la réorientation des patients par les services des urgences ;
- donner un pouvoir général de prescription médicamenteuse aux médecins coordonnateurs des Ehpad ;
- encadrer les prescriptions et leur prise en charge par l'Assurance maladie.
Un décryptage de ces dispositions est proposé dans le prochain Bulletin de l'Ordre, qui sera distribué début février.
- Prévenir le refus de soins
- un refus de soins discriminatoire est passible de sanctions disciplinaires ;
- en revanche, l'impossibilité pour un médecin de recevoir, en dehors d'une situation d'urgence qu'il lui appartient d'apprécier, tout nouveau patient ne constitue pas un refus de soins. Sa réponse s'explique par la saturation de son activité médicale, due notamment à la pénurie médicale, et par son devoir déontologique de prodiguer des soins de qualité à ses patients. Le traitement de ces difficultés majeures relève des pouvoirs publics, de l'Assurance maladie, des Ordres et organisations de professionnels de santé.
À découvrir
Que faire face à une femme victime de violences ?Le Conseil national de l'Ordre des médecins a publié une nouvelle
En images
Webzine « Addictions : cibler la prévention »En France, 30 % des décès précoces et évitables sont liés à une addiction, notamment au tabac ou à l'alcool. Il s'agit d'un problème majeur de santé publique dont les impacts sont sanitaires, médicaux et sociaux. Comment améliorer la prévention et la sensibilisation, notamment auprès des plus jeunes ? Comment accompagner et prendre en charge les personnes qui souffrent de ces dépendances ? Autant de questions abordées dans ce nouveau webzine de l'Ordre des médecins.
En veille
- Entred : enquête sur le diabète
- Rappel de lots de médicaments à base d'irbésartan
Newsletter de février 2019
Temps de lecture : 7 mn

Au sommaire : le débat public "Ma santé 2022" ; Sécurité sanitaire : quand et comment lancer l’alerte ?
A la une
Ma santé 2022 : Des paroles aux actesLe 12 février, le Conseil national de l’Ordre des médecins a réuni l’ensemble des acteurs de la santé lors d’un grand débat public intitulé « Ma santé 2022 : des paroles aux actes ». L’objectif : échanger sur l’avenir de notre système de santé, notamment sur la loi à venir et sa mise en œuvre.
Une centaine de personnes avaient répondu à l’invitation de l’Ordre pour un débat ouvert autour du projet de loi Santé. Les échanges ont porté sur les trois thématiques qui structurent, à ce jour, le projet de loi : la formation, l’organisation de l’offre de soins dans les territoires, et le numérique en santé. L’Ordre a souhaité ajouter au programme un quatrième volet dont le ministère des Solidarités et de la Santé ne s’est jusqu’à présent pas saisi : la démocratie sanitaire.
Médecins de tous âges et de tous horizons, internes, élus, doyens d’université, directeurs d’ARS… sont intervenus pour exprimer leurs difficultés liées à l’exercice de la médecine, leur désarroi face aux demandes des patients et des pouvoirs publics, mais aussi formuler des propositions, partager leur vision de la médecine de demain ou témoigner d’initiatives mises en œuvre pour tenter d’apporter des solutions à une échelle locale.
Les échanges concernant la formation ont essentiellement porté sur la sélection à l’entrée des études de médecine, la professionnalisation de ces dernières et la mise à jour des programmes afin qu’ils soient davantage en prise avec la réalité de l’exercice.
Concernant l’organisation de l’offre de soins, a émergé le manque de dialogue entre les différents acteurs d’un territoire malgré la nécessité de trouver des solutions concertées. La redéfinition du rôle des médecins généralistes a également été identifiée comme une des bases préliminaires à toute réorganisation des soins.
Lors des discussions autour du numérique de nombreuses interventions ont témoigné des attentes et des espoirs forts notamment en termes d’offres de soins. Avec néanmoins, comme limites identifiées : un manque d’infrastructures et de couvertures dans certains territoires, mais aussi des craintes liées à ces nouvelles technologies et à leur articulation avec l’exercice et l’avenir du métier de médecin.
Quant à la démocratie sanitaire, elle est apparue comme étant la pierre angulaire de toute réforme de notre système de santé et à toutes les échelles, aussi bien nationale que territoriale.
Ce débat de plus de trois heures fera l’objet d’une synthèse détaillée qui sera versée comme contribution au grand débat national lancé par le Gouvernement. Les propositions concrètes qui en émaneront seront transmises aux parlementaires avec la volonté d’être enfin entendus, pour une réforme en profondeur du système de santé.
Le chiffre du mois
40% des cancers résultent de l'exposition à des facteurs de risque évitables notamment par l’adoption de quatre habitudes de vie : arrêter de fumer, réduire sa consommation d'alcool, manger équilibré et pratiquer une activité physique régulière.Source : INCa, 2019
Les actus
- Faites entendre votre voix !
- Déterminants à l’installation : répondez à l’enquête des jeunes médecins
Vous avez jusqu’au 28 février 2019 pour répondre à cette étude (cela ne prend que quelques minutes).
- Sécurité sanitaire : quand et comment lancer l’alerte ?
- les médicaments (y compris les préparations pharmaceutiques réalisées en officines de ville ou à l’hôpital), les matières premières à usage pharmaceutique,
- les dispositifs médicaux, dispositifs de diagnostic in vitro, les logiciels d’aide à la prescription et à la dispensation,
- les produits biologiques et biotechnologiques (produits sanguins labiles, organes, tissus, cellules, produits de thérapie cellulaire et génique, micro-organismes et toxines),
- les produits cosmétiques, produits de tatouage.
Les signalements sont à adresser directement à : lanceur.alerte@ansm.sante.fr
À découvrir
- Le nouveau numéro du Bulletin de l’Ordre des médecins
- Le secret médical dans l’exercice quotidien : des réponses concrètes
En images
Quels sont les apports de l'IA pour les médecins ?
À l’occasion de la 1ère journée de l’intelligence artificielle (IA) au CHRU de Nancy, le Dr Jacques Lucas, vice-président du Cnom, délégué général au numérique s’est exprimé sur les apports de l’IA pour les médecins.
En veille
- Des supports pour prévenir les risques domestiques
- La souffrance réfractaire en fin de vie : dimensions psychiques et existentielles
Contribution des médecins au Grand débat national
Temps de lecture : 0 mn

Le débat de l'Ordre a fait l’objet d’une synthèse détaillée qui a été versée comme contribution au grand débat national lancé par le Gouvernement.
Newsletter de mars 2019
Temps de lecture : 7 mn

Au sommaire : la permanence des soins ; le compte rendu du débat "Ma santé 2022 : des paroles aux actes"; le RGPD en vidéo
À la une
Permanence des soins ambulatoires : une situation toujours préoccupanteLes
Une situation qui s’explique en partie par la désertification médicale et la surcharge de travail qui en résulte, celle-ci ne permettant pas aux médecins d’enchaîner journées intenses et nuits de garde tout en conservant une vie de famille. Par ailleurs, la réduction du nombre de territoires, rend plus difficiles les gardes. Certains départements se retrouvent à avoir peu d’effecteurs mobiles pour couvrir de grands secteurs. Résultat : il faut parfois une à deux heures de route au médecin de garde pour visiter un patient.
En réponse à cette situation, mais aussi aux problèmes croissants d’insécurité rencontrés par les médecins mobiles, 37 % des territoires se sont dotés de sites dédiés (maisons médicales de garde, etc.). Mais ces lieux ne répondent pas à tous les besoins : dans la majeure partie des départements où ils sont implantés, les personnes non véhiculées ou non mobilisables ne peuvent pas s’y rendre, faute de système d’acheminement spécifique.
Pour tenter de faire émerger d’autres solutions, le Cnom a lancé une enquête à laquelle 5000 médecins généralistes ont répondu. L’objectif : déterminer les leviers de motivation et les freins à la participation au dispositif de permanence des soins. Les premiers résultats montrent que si le sens du devoir et de la solidarité entre médecins sont les principaux motifs de participation, la charge de travail et l'incompatibilité avec la vie familiale émergent comme des freins importants.
Cette étude relatant l’opinion du « terrain » va permettre d’appuyer la position du Conseil national de l’Ordre des médecins dans les discussions à venir avec les différentes parties prenantes : conseils départementaux, ARS, gouvernement, parlementaires, élus locaux, syndicats de médecins, fédérations hospitalières, etc.
Le chiffre du mois
39 % des médecins ont participé à la permanence des soins ambulatoire en 2018, et 1/3 des départements ont vu le nombre de leurs médecins volontaires baisser entre 2017 et 2018.Source : Cnom, 2019
Les actus
- Suspendre la pratique d’IVG pour soutenir une revendication : une menace intolérable
- Droits des femmes : le Cnom mobilisé
À plusieurs reprises ces dernières années, le Conseil national de l’Ordre a rappelé avec la plus grande clarté qu’aucune forme d’inconduite à caractère sexuel dans le cadre de l’exercice médical ne saurait être tolérée. Ces comportements doivent être combattus sans relâche. Par ailleurs, tous les échelons qui composent l’Ordre des médecins doivent encore améliorer l’accueil des personnes se présentant comme victimes de tels actes, l’écoute qui leur est due, et l’action devant les chambres disciplinaires. Les femmes doivent pouvoir bénéficier de la meilleure prise en charge médicale, tout au long de leur vie, à travers une relation médicale reposant sur la confiance, le respect et l'empathie.
- Échographie fœtale à visée non médicale
À découvrir
- Débat « Ma santé 2022 : des paroles aux actes »
En images
- RGPD :
En veille
- Examens et vaccinations obligatoires de l'enfant
- Dépistage du cancer du col de l’utérus : mobilisez-vous !
- Don de moelle osseuse
- Don-saignée : ce qui change au 1er mars 2019
Temps de lecture : 4 mn

Le projet de loi "Ma santé 2022 » prévoit la création d’un Health Data Hub, une plateforme publique des données de santé. Décryptage
L’ambition de ce projet de loi est de faire de la France un pays leader en termes d’utilisation des données de santé au service du bien commun, en préservant un haut niveau de protection de la vie privée.
Qu’est-ce que le Health Data Hub ?
Il s’agit d’une Plateforme publique, aux accès strictement contrôlés et sécurisés, qui associera le Système national des données de santé (SNDS) créé par la loi de santé de 2016, en le complétant par d’autres sources de données. L’une des évolutions majeure réside dans l’origine des données. Aujourd’hui, le SNDS contient des données médico-administratives issues essentiellement du SNIIRAM et du PMSI. Les données du « Health Data Hub » pourront provenir, après qu’elles aient été anonymisées, des dossiers patients des établissements de santé, publics ou privés, ou des médecins de ville. La loi indique « des données collectées lors des actes pris en charges par l’Assurance maladie », mais également, avec l’accord du citoyen et sous son contrôle, les informations contenues dans son espace numérique de santé. Il est fondamental de comprendre que toutes ces données seront dé-identifiées, afin de respecter le secret médical. Il s’agit là d’une exigence fondamentale que le CNOM a rappelée. L’autre évolution majeure réside dans la simplification des autorisations d’accès à des fins identifiées et connues de recherche clinique, économique, en santé publique ou encore pour développer des intelligences artificielles qui ont besoin de grandes masses de données pour être pertinentes. Le débat parlement a permis de renforcer les garanties et les sécurités pour le citoyen.Justement comment sera garantie la sécurité de ces données ?
C’est effectivement une question majeure pour les libertés et la protection de la vie privée. La gouvernance de ce « Health Data Hub » sera déterminante pour apporter ces garanties et établir la confiance. Elle doit reposer sur des principes de démocratie sanitaire avec des représentants des professionnels, des usagers, des organismes de recherche, de la CNAM, du ministère, de la CNIL, du monde scientifique et institutionnel, des fédérations hospitalières, du CCNE… Jusqu’à maintenant, à l’Institut des données de santé (INDS) que le Health data Hub va remplacer, deux comités distincts donnaient leurs avis pour l’accès au SNDS. L’un sur l’intérêt scientifique de la recherche envisagée et l’autre sur son intérêt général et non pas purement privé, avec un regard éthique. Le projet de loi prévoit qu’un seul comité éthique et scientifique, dont la composition sera précisée par décret, étudiera les demandes d’accès aux données.Quelle est la position de l’Ordre ?
Nous essayons d’être très clairs même si les aspects techniques ne sont pas simples à exposer. Les données ne doivent pas rester une « mer morte ». Elles sont fondamentales pour la recherche, l’organisation des soins, voire l’élaboration des politiques publiques. Ce n’est pas nouveau puisque c’était ainsi que s’élaboraient déjà des travaux scientifiques et des thèses, mais nous changeons d’échelle... C’est ce changement d’échelle dans le traitement des données qui posent l’exigence des garanties et sécurités relatives à la liberté individuelle des personnes, à commencer par leur information et leur consentement au « don de leurs données ». Il est aussi indispensable de s’assurer, dans le système lui-même, que la ré-identification sera impossible. Enfin, selon le Cnom, le comité éthique et scientifique du « Health Data Hub » devra purger tout conflit de compétences entre ce qui est scientifique et ce qui est éthique. Sa composition sera à cet égard déterminante. Evidemment tout ne sera pas opérationnel sitôt la loi votée et promulguée, mais en ce qui le concerne l’Ordre sera attentif à tous les développements à venir, à la fois sur les Décrets et sur la Convention constitutive du GIP, puisque ce sera la forme juridique du « Health Data Hub ».Médecins n°61
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Remettre le soin au cœur de l'hôpital - Comment améliorer la sécurité des dispositifs médicaux - Information et publicité.
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Exercer votre profession de médecin à l’étranger, c’est possible ! Vous devez pour cela effectuer un certain nombre de démarches.
Exercer dans un Etat membre de l’Union Européenne.
La libre circulation des personnes dans l'espace européen est un principe fondamental de l'Union européenne. En vertu de ce principe, tout citoyen européen ainsi que les membres de sa famille peuvent se déplacer dans un autre pays de l'Union européenne pour voyager, étudier, travailler et même résider.En votre qualité de médecin, vous pouvez bénéficier d’une reconnaissance automatique de vos diplômes, à la condition que votre spécialité soit visée par l’annexe V de la
Vos diplômes doivent être étayés d’attestations de conformité à cette Directive. Le Service Tableau du Conseil National de l’Ordre des Médecins est l’autorité compétente pour vous délivrer ces attestations.
L’ensemble de ces documents doit être adressé à l’autorité compétente de l’Etat membre d’accueil, lequel pourra solliciter la communication de divers autres documents, tel que la preuve de votre nationalité.
Exercer au Québec
Il existe un picture_as_pdfPlusieurs conditions sont nécessaires, pour pouvoir solliciter le bénéfice de cet ARM :
- Etre titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en médecine décerné par une université française;
- Avoir complété avec succès une formation médicale spécialisée en France :
- dans un programme de médecine sanctionné par un titre de formation délivré par une université française dans une des spécialités énumérées à l’annexe I;
- dans un programme de médecine générale sanctionné par un titre de formation en médecine générale délivré par une université française;
- Être inscrit au tableau de l’Ordre des médecins en France en qualité de médecin spécialiste en médecine générale ou autre spécialité,sans restriction ni limitation d’exercice, qu’elle découle d’une mesure administrative, d’un engagement volontaire ou d'une décision disciplinaire;
- Avoir réussi un stage d’adaptation d’une durée de 3 mois.
S’agissant du stage d’adaptation, nous vous précisons qu’il est fortement recommandé d’être préalablement parrainé par un établissement intéressé à vous recruter. Ce parrainage peut être organisé par Recrutement Santé Québec (RSQ), une agence du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
Exercer dans un Etat hors Union Européenne
Il n’existe aucun accord relatif à la reconnaissance des qualifications des médecins en la France et les Etats hors Union Européenne.Si vous souhaitez partir exercer votre art dans un Etat hors Union Européenne, vous devez vous renseigner sur les règles inhérentes à ces Etats.
Il convient alors de se rapprocher de l’ambassade de l’Etat envisagé afin de l’interroger sur les démarches à effectuer pour faire reconnaitre vos diplômes dans ce pays et obtenir une autorisation d’exercice de la médecine.
Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre a mis en place des référentiels métiers qui permettent aux médecins d'avoir des indications pour obtenir une qualification.
Ces recommandations ne sont pas opposables et ne constituent que des éléments d'information.
Lire les documents de référence à l’usage des commissions de qualification pour les disciplines suivantes :
Lire les documents de référence à l’usage des commissions de qualification pour les disciplines suivantes :
Allergologie |
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Anesthésie-réanimation |
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Biologie médicale |
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Chirurgie maxillo-faciale |
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Chirurgie orthopédique et traumatologie |
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Chirurgie plastique reconstructrice et esthétique |
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Chirurgie thoracique et cardiovasculaire |
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Chirurgie vasculaire |
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Chirurgie visérale et digestive |
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Dermatologie |
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Endocrinologie Diabétologie Nutrition |
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Génétique médicale |
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Gériatrie |
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Gynécologie médicale |
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Gynécologie obstétrique |
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Hématologie |
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Maladies infectieuses et tropicales |
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Médecine du travail |
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Médecine générale |
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Médecine légale et expertises médicales | picture_as_pdf |
Médecine intensive - réanimation |
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Médecine interne |
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Médecine nucléaire |
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Médecine physique et de réadaptation |
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Médecine d'urgence |
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Médecine vasculaire |
picture_as_pdf |
Néphrologie |
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Neurochirurgie |
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Oncologie |
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Ophtalmologie | picture_as_pdf |
ORL et chirurgie cervico-faciale |
picture_as_pdf |
Pédiatrie |
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Pneumologie |
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Radiologie - Imagerie médicale | picture_as_pdf |
Santé publique et médecine sociale |
picture_as_pdf |
Urologie |
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