Accès à la troisième dose de vaccin

Face à la recrudescence de l’épidémie de Covid-19, le conseil national de l’Ordre des médecins appelle le Gouvernement à élargir dès à présent l’accès à la troisième dose de vaccin, et appelle à un respect renouvelé des gestes barrières.
Alors que l’accès à la troisième dose de vaccin contre le Covid-19 est progressivement élargi, le CNOM appelle aujourd’hui le Gouvernement à accélérer cette ouverture. En effet, si les critères de fragilité médicale sont primordiaux, d’autres critères sont importants, et notamment ceux visant à protéger les jeunes adultes entrant en contact avec d’autres personnes du fait de leur vie étudiante, professionnelle ou sociale.
Cela est d’autant plus important qu’approchent les fêtes de fin d’année. Il est nécessaire que le plus grand nombre ait eu accès au rappel vaccinal d’ici là, pour que le plus grand nombre soit aussi bien protégé que possible.
Alors que la France a aujourd’hui un nombre de doses suffisantes pour assurer ce rappel large, et que les professionnels de santé restent largement mobilisés pour vacciner leurs concitoyens, l’Ordre des médecins appelle donc le Gouvernement à permettre à toutes les personnes dont le statut vaccinal le justifie de bénéficier de ce rappel dans les meilleurs délais. Cela simplifiera l’organisation de la campagne du rappel vaccinal.
L’Ordre des médecins appelle également, à la demande de l’ensemble des médecins de France, nos concitoyens à renforcer le respect des gestes barrières.
La lutte face à la pandémie exige aujourd’hui une nouvelle expression de la solidarité des médecins et de tous nos concitoyens. L’Ordre est pleinement conscient du nouvel effort demandé aux médecins et à tous les Français. Il remercie l’ensemble des médecins pour leur engagement continu.
Newsletter de novembre 2021

À la une
#SoignerDemain : J-3 pour répondre à la consultation de l’Ordre des médecins
Afin que la santé ait la place qui doit être la sienne dans la campagne présidentielle, l’Ordre des médecins a fait le choix de lancer une grande opération, intitulée « Soigner demain ». Le cœur de cette démarche est une enquête auprès de l’ensemble des médecins et des internes de France, afin d’interroger la profession sur les leçons de la crise sanitaire mais aussi l’avenir du système de santé, de l’accès aux soins et du métier de médecin.Cette enquête se clôturera ce dimanche 21 novembre. Pour que l’avenir de notre métier ne se dessine pas sans nous, nous comptons sur votre mobilisation pour faire entendre la voix des médecins !
Le chiffre du mois
25 % des étudiants en médecine ont présenté un épisode dépressif majeur ou caractérisé sur les 12 derniers mois.
Source : enquête Santé mentale des jeunes médecins 2021 réalisée par l'Intersyndicale nationale des internes (Isni), le syndicat d'internes en médecine générale (Isnar-IMG) et l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf).
Actus
Modifications du code de déontologie médicale
Les articles 36 (consentement du patient), 42 (soins aux mineurs, aux majeurs sous protection juridique) et 37-2 (limitation ou arrêt de traitement) du code de déontologie médicale viennent d’être modifiés par le Conseil national de l’Ordre des médecins. Cette adaptation fait suite à la publication au Journal Officiel du décret n° 2021-684 du 28 mai 2021 relatif au régime des décisions prises en matière de santé, de prise en charge ou d'accompagnement social ou médico-social à l'égard des personnes majeures faisant l'objet d'une mesure de protection juridique.Les nouveaux commentaires des articles 36, 42 et 37-2 sont disponibles en ligne :
(consentement du patient)
(Soins aux mineurs, aux majeurs sous protection juridique)
(limitation ou arrêt de traitement)
Vaccination contre la grippe saisonnière
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2021-2022 représente un enjeu majeur alors que l’hiver qui s’annonce particulièrement complexe en matière de risque infectieux. Dans une lettre adressée au président du Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), Olivier Veran demande explicitement aux professionnels de santé d’assurer la vaccination contre la grippe auprès des personnes ciblées par les recommandations, et ce en même temps que la vaccination contre la Covid-19. L’objectif de santé publique reste une couverture vaccinale contre la grippe de 75 % telle que fixé par l’OMS.La lettre du ministre de la Santé au président du Cnom est à
Le PLFSS voté au Sénat
Le Sénat a adopté, mardi 16 novembre en première lecture, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 avec 185 voix pour et 101 voix contre.Toutefois, la commission mixte paritaire ayant échoué, la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale a examiné jeudi 18 novembre le texte en nouvelle lecture. Les amendements adoptés seront présentés au nom de la commission des Affaires sociales lors de la séance publique, qui se tiendra du lundi 22 au mercredi 24 novembre. Les députés ont quasi exclusivement supprimé toutes les mesures introduites au Sénat afin de rétablir la rédaction de l'Assemblée nationale (dont la création des zones franches ou encore le conventionnement sélectif). À noter qu’il y a de fortes chances pour que les sénateurs rejettent le texte en nouvelle lecture. La prochaine séance à l'Assemblée nationale sera donc la dernière possibilité pour modifier le texte.
Toutes les propositions du Sénat et les discussions parlementaires sont
À découvrir
Le dernier Bulletin de l’année en version numérique
Le prochain bulletin de l’Ordre des médecins (novembre-décembre) sera en version numérique ! Au sommaire de ce numéro 76 : un dossier sur la mixité des exercices et des parcours professionnels des médecins, une tournée vaccination à domicile dans les environs de Nancy, les violences vis-à-vis des médecins en questions et bien d’autres sujets encore.
L’appel à candidature pour l’élection dans les CROM vous sera envoyé en version papier.
Rendez-vous sur début décembre pour consulter votre publication !
En images
La nouvelle loi de bioéthique illustrée
Votée en août dernier, la nouvelle loi de bioéthique a fait beaucoup parler d’elle… Mais quels sont vraiment ses enjeux ? Qui est concerné ? Éléments de réponses dans cette vidéo illustrée à voir sur notre chaîne Youtube :En veille
Covid-19 : troisième dose pour les plus de 50 ans
Le lancement de la campagne de rappel du vaccin contre la Covid-19 pour les personnes âgées de 50 à 64 ans aura lieu à partir du 1er décembre. Les personnes concernées peuvent d’ores et déjà prendre rendez-vous pour cette troisième injection.En ce qui concerne les plus de 65 ans et les plus fragiles, qui ont accès depuis la fin de l’été à cette dose de vaccin supplémentaire, la campagne s’accélère. À partir du 15 décembre, ils devront justifier d’un rappel pour prolonger la validité de leur pass sanitaire.
Prématurité : la charte du nouveau-né hospitalisé
Inaugurée à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité le 17 novembre, la définit, en 10 points, les besoins essentiels du bébé. Elle s’appuie sur la « théorie de l’attachement » qui affirme que pour avoir un développement optimal, un nouveau-né doit établir une relation continue avec ses parents. Ainsi, les soins de développement à l’hôpital intègrent les parents comme partenaires de soins, favorisant ainsi le « zéro séparation ». Ils regroupent l’ensemble des approches environnementales et comportementales dont le but est d’aider le développement harmonieux de l’enfant né avant terme. Pour rappel, un bébé né trop tôt doit être hospitalisé. Sur 740 000 naissances par an en France, on compte 75 000 nouveau-nés hospitalisés dont 60 000 bébés prématurés.Brève Covid 21

Vaccination contre la grippe saisonnière

La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2021-2022 représente encore un moment crucial pour cet hiver qui s’annonce particulièrement complexe en termes de risque infectieux.
Lors de la campagne 2020/2021 et parce que votre mobilisation a été décisive pour protéger les plus fragiles dans un contexte particulièrement tendu, 55,8 % des personnes à risque de grippe sévère ou compliquée ont été vaccinées, soit une progression sans précédent de la couverture vaccinale de 8 points par rapport à l’année précédente.
Cette année, à l’incertitude sur la survenue d’une épidémie de grippe saisonnière s’ajoute la présence de SARS-CoV-2 dont le niveau de circulation est difficile à anticiper, ainsi qu’un risque de plus grande susceptibilité de la population aux virus grippaux en raison d’une baisse de stimulation immunitaire due à l’absence d’épidémie de grippe au cours de l’hiver dernier.
La campagne de vaccination de rappel contre la COVID-19 est en cours et concerne une grande majorité de personnes pour lesquelles la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée. Ces dernières ont reçu un bon de prise en charge du vaccin contre la grippe indiquant le démarrage de la campagne au 26 octobre 2021. Cependant, pour ne perdre aucune opportunité de vacciner contre la grippe et contre la COVID-19 les personnes les plus fragiles, je demande à chaque professionnel de santé de proposer à ces personnes la vaccination contre la grippe dès le 22 octobre 2021. Ainsi, chaque demande de vaccination contre la COVID-19 ou contre la grippe doit être l’occasion de promouvoir et proposer les deux vaccins. Il n’y a pas de délai particulier à respecter entre les deux vaccinations qui peuvent être réalisées au cours d’une même séance en deux sites d’injection distincts.
Pour permettre ce haut niveau de protection des personnes les plus fragiles, et parce que l’objectif de santé publique reste une couverture vaccinale contre la grippe de 75 % telle que fixé par l’OMS, il convient comme l’an dernier d’assurer en priorité la vaccination contre la grippe des personnes ciblées par les recommandations.
Cela doit conduire chaque professionnel à réserver la vaccination, l’édition des bons de prise en charge et les prescriptions médicales de vaccins contre la grippe aux seules personnes ciblées par les recommandations vaccinales, telles que listées dans le calendrier des vaccinations 2021, à compter du 22 octobre 2021 et jusqu’au 22 novembre 2021.
En cohérence, durant cette même période, la dispensation des doses de vaccins par les pharmacies sera réservée aux personnes ciblées par les recommandations qui présenteront au pharmacien le bon de prise en charge adressé par l’Assurance maladie ou édité par les professionnels de santé, aux personnes munies d’une prescription médicale, aux professionnels de santé sur présentation de leur carte professionnelle ainsi qu’aux professionnels du domicile employés par une personne à risque sur production de justificatifs.
Les résidents des EHPAD et USLD, en fonction des organisations des campagnes de vaccination mises en place pourront se voir proposer la vaccination contre la grippe dès le18 octobre 2021.
Enfin, la vaccination contre la grippe des professionnels de santé et de tout professionnel en contact régulier et prolongé avec les personnes à risque de grippe sévère répond à un enjeu évident de protection individuelle et collective dans le contexte épidémique actuel. J’appelle à une vaccination massive de l’ensemble de professionnels de santé.
Le suivi en temps réel de la campagne de vaccination pourra conduire à adapter cette priorisation.
Je vous remercie de relayer ce courrier auprès de vos réseaux de professionnels en sachant pouvoir compter sur votre mobilisation pour le bon déroulement de cette campagne. La présente lettre sera publiée au Bulletin officiel du ministère des solidarités et de la santé.
Je vous prie d’agréer, Mesdames les présidentes et Messieurs les présidents, l’expression de ma considération distinguée.
Olivier VERAN
picture_as_pdf du ministre de la santé au président du CNOM
Newsletter d'octobre 2021

À la une
#Soigner demain, la parole aux médecins
Le Cnom vient de lancer la campagne #Soigner demain auprès de l'ensemble des médecins via un questionnaire en ligne.
Dans un moment décisif pour notre système de santé, après une crise sans précédent qui a jeté une lumière crue sur ses faiblesses, l’Ordre des médecins regrette que la santé ne semble pas aujourd’hui être la priorité dans les programmes et les discours des responsables politiques ayant annoncé vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2022.
Afin que la santé ait la place qui doit être la sienne dans la campagne présidentielle, l’Ordre des médecins a par conséquent fait le choix de lancer une grande opération, intitulée « Soigner demain ». Elle aura pour objectif de dresser un état des lieux du système de santé, et des différents modes d’exercice, plus que jamais mis à l’épreuve ces derniers mois, et de présenter au début de l’année 2022 une plateforme de propositions de la profession.
Le cœur de cette démarche est une enquête auprès de l’ensemble des médecins et , afin d’interroger la profession sur les leçons de la crise sanitaire mais aussi l’avenir du système de santé, de l’accès aux soins et du métier de médecin.
Le chiffre du mois
Actus
Promouvoir le sport au nom de la santé
Le ministère chargé des Sports et le Conseil national de l’Ordre des Médecins (Cnom) ont signé, vendredi 8 octobre dernier, une convention visant :- la promotion des activités physiques et sportives (APS) comme facteur de santé ;
- le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives, et contre toutes les formes de violences ;
- la reconnaissance de la médecine du sport dans sa spécificité médicale et la clarification des conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives.
Un colloque sur les violences intrafamiliales
Organisé par le Comité national des violences intra familiales (CNVIF), en collaboration avec le centre de recherches juridiques de Paris 8, vendredi 15 octobre dernier, le colloque concernait la période de la détection de la violence et de la mise en place des outils de protection. Durant cette journée, professionnels de santé et experts ont partagé leurs savoirs et leurs expériences pour tenter de faire avancer la cause. Plusieurs temps d’échange avec le public étaient organisés.Pour rappel, , créé à l’initiative du Cnom, est un groupe pluridisciplinaire qui regroupe plus de 70 experts engagés pour améliorer la lutte contre les violences intrafamiliales. Sa présidente est le Dr Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi, également vice-présidente du Cnom.
Grève de la faim des personnes détenues
La grève de la faim est une démarche volontaire d’un individu détenu qui refuse de s’alimenter. Il le fait pour des raisons personnelles ou diverses liées à la procédure judiciaire ou administrative. Ce refus de s’alimenter est problématique puisqu’il expose la vie de la personne placée en lieu de privation de liberté dans un délai de l’ordre de deux mois. Il met notamment en jeu et de manière irréversible des fonctions essentielles comme la fonction rénale.Le médecin est alors confronté à un dilemme éthique. Il doit à la fois respecter la décision de la personne gréviste, qui relève du principe d’autonomie de décision, et prendre en compte la nécessité d’assurer les soins. Le corps médical doit également faire face à la pression de l’autorité administrative, qui cherche à éviter un événement irrémédiable. Celle-ci peut alors se montrer très insistante pour que le médecin hospitalise le détenu, lui délivre des soins sans consentement ou l’oblige à se nourrir. La position de l’Ordre est donc d’aider les médecins qui se trouvent dans ce contexte très particulier à faire valoir des arguments éthiques.
L’article est à retrouver en intégralité dans
À découvrir
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Reportage : Bienvenue à bord du Bus Santé Femmes
Dans ce bus pas comme les autres, des médecins, des psychologues ou encore des avocats vont et viennent depuis deux ans. Ce dispositif unique en son genre sillonne les centres-villes et les campagnes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Avec un objectif : accueillir des femmes vulnérables qui n’ont pas toujours accès aux soins.En veille
Lutter contre le cancer du sein
Chaque année, le cancer du sein représente près de 59 000 nouveaux cas. Il reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme avec plus de 12 100 décès. Le dépistage organisé, qui s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque autre que l’âge, demeure un moyen efficace de lutter contre la maladie. Dans ce contexte, le rôle des professionnels de santé en matière d’information et de est primordial. D’autant plus que les derniers chiffres de l’évaluation du programme de dépistage organisé du cancer du sein montrent une participation de 45,6 % sur la période 2019-2020, en recul de 4 points par rapport à 2017-2018. Si la crise sanitaire liée à la Covid-19 explique cet important recul (suspension de l’envoi des invitations aux femmes pour réaliser le dépistage, fermeture des cabinets de radiologie lors du premier confinement en 2020), il faut rappeler que la participation au programme est en diminution constante depuis la période 2011-2012 (52,4 % de participation).
Pour en savoir plus :
Vaccin Covid-19 : la 3e dose
L'injection d'une 3e dose de rappel pour les personnes les plus fragiles et les personnes âgées de 65 ans et plus est désormais possible. Depuis le 6 octobre 2021, les professionnels qui prennent en charge ou accompagnent ces personnes vulnérables peuvent également recevoir une 3e dose. Celle-ci doit être administrée six mois après la dernière injection de vaccin et quatre semaines après l'injection unique de Janssen.Les rappels vaccinaux sont effectués uniquement avec le vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech.
Pour en savoir plus :
HAS : du 6 octobre 2021
Grève de la faim des personnes placées en lieu de privation de liberté
Médecins n°75

:
: #Soigner demain, la parole aux médecins
: les nouveautés
des médecins : mode d'emploi
des personnes placées en lieu de privation de liberté : préconisations déontologiques
VIH : élargissement de l'accès à la à tous les médecins
(appel à candidature pour une élection complémentaire à la chambre disciplinaire de 1ère instance des Hauts-de-France et résultats des élections dans les CDOM)
Retrouvez la vidéo du
Décyptage en vidéo du point sur la loi de bioéthique
Brève Covid 20

Convention visant à promouvoir les activités physiques et sportives

Le Ministère chargé des Sports et le Conseil national de l’Ordre des Médecins signent ce jour une convention visant à promouvoir les activités physiques et sportives comme facteur de santé, développer une pratique sportive respectueuse de la santé et de l’intégrité des personnes, et reconnaître la médecine du sport dans sa spécificité médicale.
La France accueillera entre autres les Championnats du Monde de ski alpin et la Coupe du monde de rugby à XV en 2023 puis les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 ; l’occasion de construire un héritage durable pour renforcer la place du sport dans la vie de nos concitoyens, y compris les plus éloignés de la pratique sportive, et sensibiliser aux bienfaits du sport sur la santé.
A l’occasion de l’intervention de Madame la Ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, en session plénière du conseil national de l’Ordre des médecins, le 8 octobre 2021, le Ministère chargé des Sports et le conseil national de l’Ordre des Médecins (CNOM) ont signé en ce sens une convention commune pour réaffirmer que « la promotion des actions en faveur des activités physiques et sportives, comme élément déterminant de santé, relève de l’intérêt général et participe à l’atteinte des objectifs des politiques de santé publique. »
Cette convention unit le ministère chargé des Sports et l’Ordre des médecins autour de trois objectifs majeurs :
- La promotion des activités physiques et sportives (APS) comme facteur de santé, la recommandation de l’APS par les médecins et le développement du recours à l’activité physique adaptée (APA) à des fins d’appui thérapeutique ou de prévention de la perte d’autonomie ;
- Le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives et contre toutes les formes de violences, notamment sexuelles ;
- La reconnaissance de la médecine du sport dans sa spécificité médicale et la clarification des conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives.
Roxana Maracineanu : « Je suis très heureuse que nos échanges avec le Dr Bouet aient pu aboutir à la signature de cette convention entre mon ministère et le conseil national de l’Ordre des médecins. L’engagement du CNOM et de l’ensemble de la profession est essentiel pour que le sport soit encore mieux intégré aux parcours de soins des patients en affection de longue durée, mais aussi pour lutter contre les risques inhérents à la sédentarité, notamment chez les jeunes. »
Patrick Bouet : « Je me félicite, au nom du Conseil national de l’Ordre des médecins, de la signature de cette convention avec Madame la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu. Cette convention sera un outil pour les patients, par le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives et contre toutes les formes de violences, notamment sexuelles. Elle sera aussi un outil pour les médecins, en favorisant la reconnaissance de la médecine du sport et en clarifiant les conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives. »
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Newsletter de septembre 2021

À la une
Obligation vaccinale, violences aux médecins… l’Ordre réagit
Entre une épidémie qui continue d’évoluer, une actualité judiciaire chargée et des médecins qui sont régulièrement la cible de violences et de menaces dans leur exercice professionnel, la rentrée a été intense pour le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom). Le 15 septembre, le président du Cnom, le Dr Patrick Bouet, a répondu aux questions des journalistes sur ces sujets complexes lors d’une conférence de presse organisée par l’Ordre.
- L’obligation vaccinale : à partir du 15 octobre, tout médecin devra avoir un schéma vaccinal complet pour pouvoir exercer. Le Dr Bouet a rappelé le soutien sans réserve du Cnom à cette obligation légale. Dans leur immense majorité, les médecins sont vaccinés. « Au nom de l’éthique et de la déontologie, l’Ordre ne peut accepter que des professionnels de la santé puissent mettre en danger leurs patients », a insisté le Dr Patrick Bouet. Il a rappelé que le Cnom n’a pas le pouvoir de suspendre temporairement un médecin, en dehors des procédures disciplinaires, mais qu’il compte sur les ARS pour prendre les sanctions qui s’imposent.
- Les violences et menaces visant les médecins : l’institution ordinale soutient tous les médecins agressés, qu’ils soient victimes d’agressions physiques, de menaces proférées sur les réseaux sociaux ou que leur lieu de travail ait été dégradé. Le Cnom a agi sur le terrain judiciaire en se portant partie civile après chaque dépôt de plainte suite à de tels actes de violence. Le président de l’Ordre a également invité chaque médecin victime à signaler systématiquement ces violences auprès des conseils départementaux.
Le chiffre du mois
Actus
#Soigner demain, la grande consultation du Cnom
Début octobre, le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) donnera la parole aux médecins à travers une grande consultation. Tous les médecins, quel que soit leur mode d’exercice, sont invités à y répondre massivement. Cette grande consultation abordera notamment les enjeux suivants :
- l’expérience de la crise par les médecins et les leçons à en retenir pour l’organisation des soins ;
- l’avenir du métier de médecin ;
- l’accès aux soins dans les territoires et les conditions de la réussite d’une réforme ;
- l’organisation et la gouvernance du système de santé.
Fuite du pass sanitaire d'Emmanuel Macron
Après avoir été informé par la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) que des médecins avaient pu consulter le dossier vaccinal du président de la République et avoir appris la fuite dans le domaine public de son pass sanitaire, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) s’est saisi de cette atteinte grave au secret médical. Il a immédiatement demandé transmission par la Cnam de l’identité des médecins à l’origine de cette divulgation, afin de les transmettre aux conseils départementaux de leurs lieux d’exercice, qui statueront sur les suites disciplinaires à donner, selon la procédure.Le conseil national de l’Ordre des médecins se prononcera par ailleurs, en session plénière, sur les suites qu’il donnera en son nom propre à cette atteinte grave au secret médical.
Déclaration obligatoire de la tuberculose via e-DO
Les professionnels de santé doivent désormaisÀ découvrir
La démographie médicale en un clic
L’Ordre des médecins vient de déployer un en matière de démographie médicale. Indicateurs, rapports, zonages… les possibilités sont multiples et l’utilisation intuitive. À destination des différents acteurs du système de santé, l’outil sera en évolution constante, au gré des partenariats noués avec l’institution ordinale et des partages de données à l’ère de l’open-data.
En images
La santé mentale à l’honneur
Et la pandémie de Covid-19 pourrait bien faire exploser ces chiffres… Alors, comment mieux prendre soin de la santé mentale de la population ? Éléments de réponses dans le webzine.