Vaccination contre la grippe saisonnière
Temps de lecture : 5 mn

Lettre ministérielle du 18 octobre 2021 relative à la stratégie de priorisation vaccinale de la campagne contre la grippe saisonnière 2021-2022
Le ministre des solidarités et de la santé à Mesdames les présidentes, Messieurs les présidents
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2021-2022 représente encore un moment crucial pour cet hiver qui s’annonce particulièrement complexe en termes de risque infectieux.
Lors de la campagne 2020/2021 et parce que votre mobilisation a été décisive pour protéger les plus fragiles dans un contexte particulièrement tendu, 55,8 % des personnes à risque de grippe sévère ou compliquée ont été vaccinées, soit une progression sans précédent de la couverture vaccinale de 8 points par rapport à l’année précédente.
Cette année, à l’incertitude sur la survenue d’une épidémie de grippe saisonnière s’ajoute la présence de SARS-CoV-2 dont le niveau de circulation est difficile à anticiper, ainsi qu’un risque de plus grande susceptibilité de la population aux virus grippaux en raison d’une baisse de stimulation immunitaire due à l’absence d’épidémie de grippe au cours de l’hiver dernier.
La campagne de vaccination de rappel contre la COVID-19 est en cours et concerne une grande majorité de personnes pour lesquelles la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée. Ces dernières ont reçu un bon de prise en charge du vaccin contre la grippe indiquant le démarrage de la campagne au 26 octobre 2021. Cependant, pour ne perdre aucune opportunité de vacciner contre la grippe et contre la COVID-19 les personnes les plus fragiles, je demande à chaque professionnel de santé de proposer à ces personnes la vaccination contre la grippe dès le 22 octobre 2021. Ainsi, chaque demande de vaccination contre la COVID-19 ou contre la grippe doit être l’occasion de promouvoir et proposer les deux vaccins. Il n’y a pas de délai particulier à respecter entre les deux vaccinations qui peuvent être réalisées au cours d’une même séance en deux sites d’injection distincts.
Pour permettre ce haut niveau de protection des personnes les plus fragiles, et parce que l’objectif de santé publique reste une couverture vaccinale contre la grippe de 75 % telle que fixé par l’OMS, il convient comme l’an dernier d’assurer en priorité la vaccination contre la grippe des personnes ciblées par les recommandations.
Cela doit conduire chaque professionnel à réserver la vaccination, l’édition des bons de prise en charge et les prescriptions médicales de vaccins contre la grippe aux seules personnes ciblées par les recommandations vaccinales, telles que listées dans le calendrier des vaccinations 2021, à compter du 22 octobre 2021 et jusqu’au 22 novembre 2021.
En cohérence, durant cette même période, la dispensation des doses de vaccins par les pharmacies sera réservée aux personnes ciblées par les recommandations qui présenteront au pharmacien le bon de prise en charge adressé par l’Assurance maladie ou édité par les professionnels de santé, aux personnes munies d’une prescription médicale, aux professionnels de santé sur présentation de leur carte professionnelle ainsi qu’aux professionnels du domicile employés par une personne à risque sur production de justificatifs.
Les résidents des EHPAD et USLD, en fonction des organisations des campagnes de vaccination mises en place pourront se voir proposer la vaccination contre la grippe dès le18 octobre 2021.
Enfin, la vaccination contre la grippe des professionnels de santé et de tout professionnel en contact régulier et prolongé avec les personnes à risque de grippe sévère répond à un enjeu évident de protection individuelle et collective dans le contexte épidémique actuel. J’appelle à une vaccination massive de l’ensemble de professionnels de santé.
Le suivi en temps réel de la campagne de vaccination pourra conduire à adapter cette priorisation.
Je vous remercie de relayer ce courrier auprès de vos réseaux de professionnels en sachant pouvoir compter sur votre mobilisation pour le bon déroulement de cette campagne. La présente lettre sera publiée au Bulletin officiel du ministère des solidarités et de la santé.
Je vous prie d’agréer, Mesdames les présidentes et Messieurs les présidents, l’expression de ma considération distinguée.
Olivier VERAN
picture_as_pdf du ministre de la santé au président du CNOM
La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière 2021-2022 représente encore un moment crucial pour cet hiver qui s’annonce particulièrement complexe en termes de risque infectieux.
Lors de la campagne 2020/2021 et parce que votre mobilisation a été décisive pour protéger les plus fragiles dans un contexte particulièrement tendu, 55,8 % des personnes à risque de grippe sévère ou compliquée ont été vaccinées, soit une progression sans précédent de la couverture vaccinale de 8 points par rapport à l’année précédente.
Cette année, à l’incertitude sur la survenue d’une épidémie de grippe saisonnière s’ajoute la présence de SARS-CoV-2 dont le niveau de circulation est difficile à anticiper, ainsi qu’un risque de plus grande susceptibilité de la population aux virus grippaux en raison d’une baisse de stimulation immunitaire due à l’absence d’épidémie de grippe au cours de l’hiver dernier.
La campagne de vaccination de rappel contre la COVID-19 est en cours et concerne une grande majorité de personnes pour lesquelles la vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée. Ces dernières ont reçu un bon de prise en charge du vaccin contre la grippe indiquant le démarrage de la campagne au 26 octobre 2021. Cependant, pour ne perdre aucune opportunité de vacciner contre la grippe et contre la COVID-19 les personnes les plus fragiles, je demande à chaque professionnel de santé de proposer à ces personnes la vaccination contre la grippe dès le 22 octobre 2021. Ainsi, chaque demande de vaccination contre la COVID-19 ou contre la grippe doit être l’occasion de promouvoir et proposer les deux vaccins. Il n’y a pas de délai particulier à respecter entre les deux vaccinations qui peuvent être réalisées au cours d’une même séance en deux sites d’injection distincts.
Pour permettre ce haut niveau de protection des personnes les plus fragiles, et parce que l’objectif de santé publique reste une couverture vaccinale contre la grippe de 75 % telle que fixé par l’OMS, il convient comme l’an dernier d’assurer en priorité la vaccination contre la grippe des personnes ciblées par les recommandations.
Cela doit conduire chaque professionnel à réserver la vaccination, l’édition des bons de prise en charge et les prescriptions médicales de vaccins contre la grippe aux seules personnes ciblées par les recommandations vaccinales, telles que listées dans le calendrier des vaccinations 2021, à compter du 22 octobre 2021 et jusqu’au 22 novembre 2021.
En cohérence, durant cette même période, la dispensation des doses de vaccins par les pharmacies sera réservée aux personnes ciblées par les recommandations qui présenteront au pharmacien le bon de prise en charge adressé par l’Assurance maladie ou édité par les professionnels de santé, aux personnes munies d’une prescription médicale, aux professionnels de santé sur présentation de leur carte professionnelle ainsi qu’aux professionnels du domicile employés par une personne à risque sur production de justificatifs.
Les résidents des EHPAD et USLD, en fonction des organisations des campagnes de vaccination mises en place pourront se voir proposer la vaccination contre la grippe dès le18 octobre 2021.
Enfin, la vaccination contre la grippe des professionnels de santé et de tout professionnel en contact régulier et prolongé avec les personnes à risque de grippe sévère répond à un enjeu évident de protection individuelle et collective dans le contexte épidémique actuel. J’appelle à une vaccination massive de l’ensemble de professionnels de santé.
Le suivi en temps réel de la campagne de vaccination pourra conduire à adapter cette priorisation.
Je vous remercie de relayer ce courrier auprès de vos réseaux de professionnels en sachant pouvoir compter sur votre mobilisation pour le bon déroulement de cette campagne. La présente lettre sera publiée au Bulletin officiel du ministère des solidarités et de la santé.
Je vous prie d’agréer, Mesdames les présidentes et Messieurs les présidents, l’expression de ma considération distinguée.
Olivier VERAN
picture_as_pdf du ministre de la santé au président du CNOM
Newsletter d'octobre 2021
Temps de lecture : 6 mn

Au sommaire : la campagne #Soigner demain, la convention entre le Cnom et le ministère chargé des sports, le reportage sur le Bus Santé Femmes...
À la une
#Soigner demain, la parole aux médecins
Le Cnom vient de lancer la campagne #Soigner demain auprès de l'ensemble des médecins via un questionnaire en ligne.
Dans un moment décisif pour notre système de santé, après une crise sans précédent qui a jeté une lumière crue sur ses faiblesses, l’Ordre des médecins regrette que la santé ne semble pas aujourd’hui être la priorité dans les programmes et les discours des responsables politiques ayant annoncé vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2022.
Afin que la santé ait la place qui doit être la sienne dans la campagne présidentielle, l’Ordre des médecins a par conséquent fait le choix de lancer une grande opération, intitulée « Soigner demain ». Elle aura pour objectif de dresser un état des lieux du système de santé, et des différents modes d’exercice, plus que jamais mis à l’épreuve ces derniers mois, et de présenter au début de l’année 2022 une plateforme de propositions de la profession.
Le cœur de cette démarche est une enquête auprès de l’ensemble des médecins et , afin d’interroger la profession sur les leçons de la crise sanitaire mais aussi l’avenir du système de santé, de l’accès aux soins et du métier de médecin.
Le chiffre du mois
Actus
Promouvoir le sport au nom de la santé
Le ministère chargé des Sports et le Conseil national de l’Ordre des Médecins (Cnom) ont signé, vendredi 8 octobre dernier, une convention visant :- la promotion des activités physiques et sportives (APS) comme facteur de santé ;
- le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives, et contre toutes les formes de violences ;
- la reconnaissance de la médecine du sport dans sa spécificité médicale et la clarification des conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives.
Un colloque sur les violences intrafamiliales
Organisé par le Comité national des violences intra familiales (CNVIF), en collaboration avec le centre de recherches juridiques de Paris 8, vendredi 15 octobre dernier, le colloque concernait la période de la détection de la violence et de la mise en place des outils de protection. Durant cette journée, professionnels de santé et experts ont partagé leurs savoirs et leurs expériences pour tenter de faire avancer la cause. Plusieurs temps d’échange avec le public étaient organisés.Pour rappel, , créé à l’initiative du Cnom, est un groupe pluridisciplinaire qui regroupe plus de 70 experts engagés pour améliorer la lutte contre les violences intrafamiliales. Sa présidente est le Dr Marie-Pierre Glaviano-Ceccaldi, également vice-présidente du Cnom.
Grève de la faim des personnes détenues
La grève de la faim est une démarche volontaire d’un individu détenu qui refuse de s’alimenter. Il le fait pour des raisons personnelles ou diverses liées à la procédure judiciaire ou administrative. Ce refus de s’alimenter est problématique puisqu’il expose la vie de la personne placée en lieu de privation de liberté dans un délai de l’ordre de deux mois. Il met notamment en jeu et de manière irréversible des fonctions essentielles comme la fonction rénale.Le médecin est alors confronté à un dilemme éthique. Il doit à la fois respecter la décision de la personne gréviste, qui relève du principe d’autonomie de décision, et prendre en compte la nécessité d’assurer les soins. Le corps médical doit également faire face à la pression de l’autorité administrative, qui cherche à éviter un événement irrémédiable. Celle-ci peut alors se montrer très insistante pour que le médecin hospitalise le détenu, lui délivre des soins sans consentement ou l’oblige à se nourrir. La position de l’Ordre est donc d’aider les médecins qui se trouvent dans ce contexte très particulier à faire valoir des arguments éthiques.
L’article est à retrouver en intégralité dans
À découvrir
En images
Reportage : Bienvenue à bord du Bus Santé Femmes
Dans ce bus pas comme les autres, des médecins, des psychologues ou encore des avocats vont et viennent depuis deux ans. Ce dispositif unique en son genre sillonne les centres-villes et les campagnes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Avec un objectif : accueillir des femmes vulnérables qui n’ont pas toujours accès aux soins.En veille
Lutter contre le cancer du sein
Chaque année, le cancer du sein représente près de 59 000 nouveaux cas. Il reste la première cause de mortalité par cancer chez la femme avec plus de 12 100 décès. Le dépistage organisé, qui s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans sans facteur de risque autre que l’âge, demeure un moyen efficace de lutter contre la maladie. Dans ce contexte, le rôle des professionnels de santé en matière d’information et de est primordial. D’autant plus que les derniers chiffres de l’évaluation du programme de dépistage organisé du cancer du sein montrent une participation de 45,6 % sur la période 2019-2020, en recul de 4 points par rapport à 2017-2018. Si la crise sanitaire liée à la Covid-19 explique cet important recul (suspension de l’envoi des invitations aux femmes pour réaliser le dépistage, fermeture des cabinets de radiologie lors du premier confinement en 2020), il faut rappeler que la participation au programme est en diminution constante depuis la période 2011-2012 (52,4 % de participation).
Pour en savoir plus :
Vaccin Covid-19 : la 3e dose
L'injection d'une 3e dose de rappel pour les personnes les plus fragiles et les personnes âgées de 65 ans et plus est désormais possible. Depuis le 6 octobre 2021, les professionnels qui prennent en charge ou accompagnent ces personnes vulnérables peuvent également recevoir une 3e dose. Celle-ci doit être administrée six mois après la dernière injection de vaccin et quatre semaines après l'injection unique de Janssen.Les rappels vaccinaux sont effectués uniquement avec le vaccin à ARN messager Pfizer-BioNTech.
Pour en savoir plus :
HAS : du 6 octobre 2021
Grève de la faim des personnes placées en lieu de privation de liberté
Temps de lecture : 0 mn
Grève de la faim en milieu pénitentiaire et dans les lieux de rétention administrative : l'Ordre des médecins publie ses préconisations déontologiques
Médecins n°75
Temps de lecture : 1 mn

Lire le bulletin de l'Ordre des médecins de septembre-octobre 2021.
:
: #Soigner demain, la parole aux médecins
: les nouveautés
des médecins : mode d'emploi
des personnes placées en lieu de privation de liberté : préconisations déontologiques
VIH : élargissement de l'accès à la à tous les médecins
(appel à candidature pour une élection complémentaire à la chambre disciplinaire de 1ère instance des Hauts-de-France et résultats des élections dans les CDOM)
Retrouvez la vidéo du
Décyptage en vidéo du point sur la loi de bioéthique
Brève Covid 20
Temps de lecture : 0 mn

Retrouvez dans ce numéro des informations pratiques pour votre exercice au quotidien concernant le covid-19.
Convention visant à promouvoir les activités physiques et sportives
Temps de lecture : 3 mn

Signature, par le Ministère chargé des sports et le le Cnom, d'une convention visant à promouvoir les activités physiques et sportives.
Le Ministère chargé des Sports et le Conseil national de l’Ordre des Médecins signent ce jour une convention visant à promouvoir les activités physiques et sportives comme facteur de santé, développer une pratique sportive respectueuse de la santé et de l’intégrité des personnes, et reconnaître la médecine du sport dans sa spécificité médicale.
La France accueillera entre autres les Championnats du Monde de ski alpin et la Coupe du monde de rugby à XV en 2023 puis les Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024 ; l’occasion de construire un héritage durable pour renforcer la place du sport dans la vie de nos concitoyens, y compris les plus éloignés de la pratique sportive, et sensibiliser aux bienfaits du sport sur la santé.
A l’occasion de l’intervention de Madame la Ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, en session plénière du conseil national de l’Ordre des médecins, le 8 octobre 2021, le Ministère chargé des Sports et le conseil national de l’Ordre des Médecins (CNOM) ont signé en ce sens une convention commune pour réaffirmer que « la promotion des actions en faveur des activités physiques et sportives, comme élément déterminant de santé, relève de l’intérêt général et participe à l’atteinte des objectifs des politiques de santé publique. »
Cette convention unit le ministère chargé des Sports et l’Ordre des médecins autour de trois objectifs majeurs :
- La promotion des activités physiques et sportives (APS) comme facteur de santé, la recommandation de l’APS par les médecins et le développement du recours à l’activité physique adaptée (APA) à des fins d’appui thérapeutique ou de prévention de la perte d’autonomie ;
- Le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives et contre toutes les formes de violences, notamment sexuelles ;
- La reconnaissance de la médecine du sport dans sa spécificité médicale et la clarification des conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives.
Roxana Maracineanu : « Je suis très heureuse que nos échanges avec le Dr Bouet aient pu aboutir à la signature de cette convention entre mon ministère et le conseil national de l’Ordre des médecins. L’engagement du CNOM et de l’ensemble de la profession est essentiel pour que le sport soit encore mieux intégré aux parcours de soins des patients en affection de longue durée, mais aussi pour lutter contre les risques inhérents à la sédentarité, notamment chez les jeunes. »
Patrick Bouet : « Je me félicite, au nom du Conseil national de l’Ordre des médecins, de la signature de cette convention avec Madame la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu. Cette convention sera un outil pour les patients, par le développement d’une pratique sportive respectueuse de la santé, notamment par la lutte contre le dopage et les conduites addictives et contre toutes les formes de violences, notamment sexuelles. Elle sera aussi un outil pour les médecins, en favorisant la reconnaissance de la médecine du sport et en clarifiant les conditions d’exercice de celle-ci au sein des structures sportives. »
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Newsletter de septembre 2021
Temps de lecture : 6 mn

Au sommaire : le point presse du Président, l’annonce de la grande consultation « Soigner demain », la cartographie interactive de la démographie...
À la une
Obligation vaccinale, violences aux médecins… l’Ordre réagit
Entre une épidémie qui continue d’évoluer, une actualité judiciaire chargée et des médecins qui sont régulièrement la cible de violences et de menaces dans leur exercice professionnel, la rentrée a été intense pour le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom). Le 15 septembre, le président du Cnom, le Dr Patrick Bouet, a répondu aux questions des journalistes sur ces sujets complexes lors d’une conférence de presse organisée par l’Ordre.
- L’obligation vaccinale : à partir du 15 octobre, tout médecin devra avoir un schéma vaccinal complet pour pouvoir exercer. Le Dr Bouet a rappelé le soutien sans réserve du Cnom à cette obligation légale. Dans leur immense majorité, les médecins sont vaccinés. « Au nom de l’éthique et de la déontologie, l’Ordre ne peut accepter que des professionnels de la santé puissent mettre en danger leurs patients », a insisté le Dr Patrick Bouet. Il a rappelé que le Cnom n’a pas le pouvoir de suspendre temporairement un médecin, en dehors des procédures disciplinaires, mais qu’il compte sur les ARS pour prendre les sanctions qui s’imposent.
- Les violences et menaces visant les médecins : l’institution ordinale soutient tous les médecins agressés, qu’ils soient victimes d’agressions physiques, de menaces proférées sur les réseaux sociaux ou que leur lieu de travail ait été dégradé. Le Cnom a agi sur le terrain judiciaire en se portant partie civile après chaque dépôt de plainte suite à de tels actes de violence. Le président de l’Ordre a également invité chaque médecin victime à signaler systématiquement ces violences auprès des conseils départementaux.
Le chiffre du mois
Actus
#Soigner demain, la grande consultation du Cnom
Début octobre, le Conseil de l’Ordre des médecins (Cnom) donnera la parole aux médecins à travers une grande consultation. Tous les médecins, quel que soit leur mode d’exercice, sont invités à y répondre massivement. Cette grande consultation abordera notamment les enjeux suivants :
- l’expérience de la crise par les médecins et les leçons à en retenir pour l’organisation des soins ;
- l’avenir du métier de médecin ;
- l’accès aux soins dans les territoires et les conditions de la réussite d’une réforme ;
- l’organisation et la gouvernance du système de santé.
Fuite du pass sanitaire d'Emmanuel Macron
Après avoir été informé par la Caisse nationale d’Assurance maladie (Cnam) que des médecins avaient pu consulter le dossier vaccinal du président de la République et avoir appris la fuite dans le domaine public de son pass sanitaire, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) s’est saisi de cette atteinte grave au secret médical. Il a immédiatement demandé transmission par la Cnam de l’identité des médecins à l’origine de cette divulgation, afin de les transmettre aux conseils départementaux de leurs lieux d’exercice, qui statueront sur les suites disciplinaires à donner, selon la procédure.Le conseil national de l’Ordre des médecins se prononcera par ailleurs, en session plénière, sur les suites qu’il donnera en son nom propre à cette atteinte grave au secret médical.
Déclaration obligatoire de la tuberculose via e-DO
Les professionnels de santé doivent désormaisÀ découvrir
La démographie médicale en un clic
L’Ordre des médecins vient de déployer un en matière de démographie médicale. Indicateurs, rapports, zonages… les possibilités sont multiples et l’utilisation intuitive. À destination des différents acteurs du système de santé, l’outil sera en évolution constante, au gré des partenariats noués avec l’institution ordinale et des partages de données à l’ère de l’open-data.
En images
La santé mentale à l’honneur
Et la pandémie de Covid-19 pourrait bien faire exploser ces chiffres… Alors, comment mieux prendre soin de la santé mentale de la population ? Éléments de réponses dans le webzine.
En veille
Nouvelle loi de bioéthique
Après deux ans de débats et de navette parlementaire, la 4eEn finir avec les fausses informations
On les appelle intox, fake news ou encore rumeurs. Ces fausses informations peuvent avoir des conséquences dramatiques notamment lorsqu’elles concernent la santé des Français. Le domaine du cancer n’y échappe pas. Pour stopper ce phénomène, l’Institut national du cancer (Inca) lance une rubrique appeléeFuite du passe sanitaire d’Emmanuel Macron
Temps de lecture : 1 mn

Fuite du passe sanitaire d’Emmanuel Macron : l’Ordre des médecins se saisit de cette atteinte grave au secret médical
Après avoir été informé par la Caisse nationale d’Assurance maladie que des médecins avaient pu consulter le dossier vaccinal du président de la République, et avoir appris la fuite dans le domaine public de son passe sanitaire, le conseil national de l’Ordre des médecins s’est saisi de cette atteinte grave au secret médical. Il a immédiatement demandé transmission par la CNAM de l’identité des médecins à l’origine de cette divulgation, afin de les transmettre aux conseils départementaux de leurs lieux d’exercice, qui statueront sur les suites disciplinaires à donner, selon la procédure.
Le conseil national de l’Ordre des médecins se prononcera par ailleurs, en session plénière, sur les suites qu’il donnera en son nom propre à cette atteinte grave au secret médical.
Le conseil national de l’Ordre des médecins tient à rappeler avec fermeté à l’ensemble des médecins que l’accès aux données de santé de patients ne saurait être justifié que pour des raisons médicales. Un médecin ne peut se départir de l’éthique indispensable à son exercice sous prétexte de l’usage d’outils numériques.
Soigner demain
Temps de lecture : 3 mn

Le Cnom lance la campagne #Soigner demain auprès de l'ensemble des médecins via un questionnaire en ligne.
Dans un moment décisif pour notre système de santé, après une crise sans précédent qui a jeté une lumière crue sur ses faiblesses, l’Ordre des médecins regrette que la santé ne semble pas aujourd’hui être la priorité dans les programmes et les discours des responsables politiques ayant annoncé vouloir se présenter à l’élection présidentielle de 2022.
Afin que la santé ait la place qui doit être la sienne dans la campagne présidentielle, l’Ordre des médecins a par conséquent fait le choix de lancer une grande opération, intitulée « Soigner demain ». Elle aura pour objectif de dresser un état des lieux du système de santé, et des différents modes d’exercice, plus que jamais mis à l’épreuve ces derniers mois, et de présenter au début de l’année 2022 une plateforme de propositions de la profession.
Le cœur de cette démarche est une enquête auprès de l’ensemble des médecins et des internes de France, afin d’interroger la profession sur les leçons de la crise sanitaire mais aussi l’avenir du système de santé, de l’accès aux soins et du métier de médecin.
Vous avez été en première ligne pour faire face à la pandémie, et c’est vous qui tous les jours portez notre système de santé au service de vos patients. Vous écouter et porter vos attentes et vos propositions est donc aujourd’hui plus que jamais indispensable.
C’est pourquoi nous avons souhaité vous donner la parole, à vous médecins, quel que soit votre mode d’exercice. Faites-nous part de votre expérience de la crise sanitaire et des leçons à en retenir pour l’organisation des soins. Partagez votre vision de l’avenir du métier de médecin. Parlez-nous de l’accès aux soins dans votre territoire et des conditions de la réussite d’une réforme. Exprimez vos attentes sur l’organisation et la gouvernance du système de santé.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez répondre à un questionnaire exhaustif abordant l’ensemble de ces sujets.
En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pourrez répondre à un questionnaire exhaustif abordant l’ensemble de ces sujets.
En complément de cette enquête, le Conseil national engagera un travail d’écoute auprès de ses partenaires institutionnels. Sept tables rondes réunissant chacune une dizaine d’acteurs seront organisées sur des grandes thématiques transversales.
Le Conseil national engagera également un travail de réflexion interne, par des ateliers réunissant la majeure partie des conseillers nationaux.
Chère Consœur, Cher Confrère, pendant la crise on vous a applaudis, mais vous a-t-on entendus ? Pour que les réformes à venir soient celles qu’attendent les médecins, pour que l’avenir du métier de médecin ne se dessine pas sans nous, l’Ordre se mobilise et compte sur votre mobilisation. Nous pourrons ainsi, ensemble, faire entendre notre voix au moment où cela est plus important que jamais.
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Rappel vaccinal pour les professionnels de santé
Temps de lecture : 1 mn

L’Ordre des médecins demande que les médecins et tous les professionnels de santé aient accès dès à présent au rappel vaccinal contre la Covid-19
Face au risque de baisse d’efficacité des vaccins au-delà de six mois après un schéma vaccinal complet, en particulier contre le variant Delta, il est aujourd’hui nécessaire de permettre aux publics les plus exposés et les plus fragiles d’avoir accès à un rappel vaccinal.
L’Ordre des médecins demande que les médecins et tous les professionnels de santé soient considérés comme prioritaires pour l’accès à ce rappel, comme ils l’ont été au début de la campagne de vaccination, pour se protéger et protéger leurs patients. Cette nécessité de santé publique doit être intégrée dans les réflexions et avis de la Haute Autorité de Santé et de la taskforce vaccination, et mise en œuvre sans délais par le Gouvernement.
L’ouverture de la possibilité d’avoir accès à un rappel vaccinal aux médecins, et au-delà à tous les professionnels de santé, est primordiale pour assurer la continuité des soins et la sécurité de tous, à l’hôpital comme en ville.
Ce rappel de vaccination permettra, dans le cadre de la campagne vaccinale nationale, de poursuivre le travail de conviction par l’exemplarité des professionnels.