Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Médicaments à base de lévothyroxine

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Les patients disposeront de nouveaux médicaments à base de lévothyroxine en pharmacie à partir d’octobre 2017.
Afin de proposer un choix de traitement aux patients souffrant de troubles de la thyroïde et d’apporter des solutions à certains patients qui continuent à rencontrer des effets indésirables avec le Levothyrox, l’ANSM met à disposition d’autres médicaments à base d’hormones thyroïdiennes, actuellement commercialisés en Europe. Dès mi-octobre, les professionnels de santé et les patients disposeront de quatre médicaments : Levothyrox comprimé, L-Thyroxine Serb solution buvable en gouttes, L-Thyroxin Henning comprimé et, temporairement, Euthyrox comprimé (médicament équivalent à l’ancienne formule de Levothyrox).

Les patients qui ne rencontrent pas de problème avec la nouvelle formule du Levothyrox, ou qui sont stabilisés avec celle-ci, ne doivent pas changer de traitement. Dans tous les cas les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.

Prévenir et gérer les conflits

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Quelles sont les causes de conflits entre médecin et patient, comment les prévenir et les gérer.

Vaccination VHB des étudiants en médecine

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Face à une pénurie de vaccins contre l'hépatite B, les étudiants des professions médicales et paramédicales peuvent suivre ces recommandation.
Message urgent DGS : vaccination des élèves et étudiants des professions médicales et paramédicales contre l'hépatite B. 
 
Le Professeur Vallet, Directeur général de la santé nous informe que la France fait face à une pénurie généralisée de vaccins adultes contre l’hépatite B. 

Si les perspectives d’approvisionnement sont plutôt rassurantes pour la fin de l’année, un dispositif spécifique de gestion a  été mis en œuvre afin que les élèves et étudiants des professions médicales et paramédicales soient bien protégés contre l’hépatite B à la rentrée de septembre 2017 et qu’ils puissent prendre leurs fonctions en stage.

Ainsi, lors de l’envoi du courrier de confirmation de l’inscription, les organismes de formation ont informé les étudiants et élèves des dispositions suivantes :
  • Les personnes non encore immunisées doivent consulter leur médecin traitant afin qu’une prescription unique de 2 doses de vaccin ENGERIX B 20 microgrammes/1 ml® leur soit faite.
  • Ces deux doses doivent être administrées à un mois d’intervalle et la deuxième injection doit être réalisée au moins un mois avant le début du stage clinique.
  • La 3ème dose pourra être prescrite et administrée après la fin de la période de pénurie.
  • Les élèves et étudiants s’approvisionnent en vaccins à la pharmacie à usage intérieur (PUI) autorisée à l’activité de rétrocession désignée proche de leur organisme de formation.
  • L’administration des vaccins sera réalisée par le médecin traitant et exceptionnellement, s’il y a lieu, par le service santé au travail du lieu de stage.
La Direction générale de la santé a réalisé une enquête dont les résultats mettent  en évidence un faible taux de vaccination. C’est la raison pour laquelle le Pr Vallet souhaite que notre Institution informe les médecins susceptibles d’être contactés par des étudiants qui souhaiteraient se faire vacciner de ces modalités d’organisation.

Par ailleurs, compte tenu de l’imminence du début des stages prévus fin septembre, il est rappelé que les médecins prescrivent d’emblée 2 doses d’Engérix B20® aux étudiants afin de gagner en réactivité.

Attention aux excès de vitesse

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Précaution de vitesse pour les médecins conduisant des véhicules dont la carte grise désigne une société comme propriétaire du véhicule.
L’article L121-6 du Code de la Route entré en vigueur le 1er janvier 2017 prévoit : 

Lorsqu'une infraction constatée selon les modalités prévues à l'article L. 130-9 a été commise avec un véhicule dont le titulaire du certificat d'immatriculation est une personne morale ou qui est détenu par une personne morale, le représentant légal de cette personne morale doit indiquer, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou de façon dématérialisée, selon des modalités précisées par arrêté, dans un délai de quarante-cinq jours à compter de l'envoi ou de la remise de l'avis de contravention, à l'autorité mentionnée sur cet avis, l'identité et l'adresse de la personne physique qui conduisait ce véhicule, à moins qu'il n'établisse l'existence d'un vol, d'une usurpation de plaque d'immatriculation ou de tout autre événement de force majeure. 

Le fait de contrevenir au présent article est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.

Ces dispositions concernent les infractions constatées par radar automatique.  

Elles intéressent tous les médecins conduisant des véhicules dont la carte grise désigne une société comme propriétaire du véhicule (SCM, SEL…). Dans ce cas le représentant légal de la société doit dans les 45 jours de l’envoi de l’avis de contravention désigner le conducteur du véhicule, qui peut être lui-même ou un de ses associés. A défaut il s’expose à recevoir un deuxième avis de contravention d’un montant de 875 euros pour non désignation de conducteur.

Si cette information est bien portée sur le premier avis de contravention certains médecins n’y ont pas porté toute l’attention requise. 

Il a pu arriver que tel avis concerne un médecin conduisant son propre véhicule. Dans ce cas il convient d’adresser une réclamation en joignant la carte grise. Elle ne devrait pas non plus concerner les conducteurs de véhicules qu’ils ont loués.

En conclusion respectez les limitations de vitesse ce qui évitera des risques pour vous et les personnes qui vous environnent et lisez attentivement les avis de contravention.

Prescription de L-Thyroxine Serb (gouttes)

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L'Ordre des médecins rappelle les précautions de prescription propres au Levothryox, suite à son changement de formule en mars 2017.
Le Levothyrox® a changé de formule à partir de mars 2017. Seul l’excipient a été modifié et non le principe actif.

Les médias et les réseaux sociaux se sont emparés de doléances alléguées par les patients et incriminées au changement de formule du médicament.

L’une des conséquences est la substitution pour les adultes du Levothyrox® par la L-Thyroxine Serb (gouttes).

À ce jour, la délivrance quotidienne de forme buvable distribuée habituellement aux enfants est de 3 à 4 fois supérieure à la délivrance antérieure.

Cette situation est susceptible d’entrainer à courte échéance, dans un délai de quelques semaines, la pénurie de la forme pédiatrique en goutte de la L-Thyroxine Serb.

Afin de prévenir une telle pénurie, il est rappelé à chacun d’entre nous que la prescription de L-Thyroxine Serb.(gouttes) doit être réservée en priorité aux enfants et aux adultes présentant des troubles sévères de la déglutition.

Le Pr Dominique Martin, Directeur Général de l’ANSM, a donné pour consigne aux pharmaciens d’officine de ne délivrer la L-Thyroxine Serb qu’à ces patients prioritaires qui ne disposent pas d'alternative.

Merci pour l’attention que vous porterez à ces recommandations de règles de prescription.

Pétition Médecins du Monde "Targets of the World"

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L’Ordre des médecins s’engage en signant la pétition de Médecins du Monde pour la protection des soignants en zone de guerre.
Consultez la pétition "Targets of the World" sous ce lien

Médecins du Monde rappelle que "Les soignants doivent rester des soignants. En vertu du droit humanitaire, ils doivent être épargnés des conflits, les structures de santé doivent être protégées et en aucun cas ciblées de manière délibérée." 

Publication du webzine consacré à la vaccination

Temps de lecture : 1 mn
Le webine n°7 de l'Ordre des médecins ouvre la réflexion sur la perte de confiance du public en matière de vaccination.
Le webzine #7 de l'Ordre des médecins propose une réflexion autour de la vaccination. 

Depuis plusieurs années, la vaccination fait l’objet d’une méfiance grandissante de la part des Français. Si bien qu’aujourd’hui, 3 Français sur 10 n’ont pas confiance dans les vaccins. Résultat : la couverture vaccinale française est l’une des plus basses d’Europe. Alors comment faire en sorte de redonner la confiance ?

Retrouvez les informations et les différents points de vue développés dans ce numéro

 

Que peut faire un médecin devant un avis le concernant sur Internet ?

Temps de lecture : 1 mn
Plusieurs recours sont à disposition des professionnels dont la réputation risque d'être entachée par la publication d'avis d'internautes.
De plus en plus de médecins font part à l'Ordre de la recrudescence d’avis ou d’appréciations subjectives publiés sur Internet par des patients et des difficultés rencontrées par les médecins pour obtenir la suppression ou le déréférencement des contenus qui portent atteinte à leur réputation.

Ces interrogations sont d’autant plus fortes que le médecin est confronté à un devoir de réserve lorsqu’il s’agit d’un des patients qui l’a consulté alors même que sa réputation peut être injustement mise en cause.

Lire la note de l'Ordre des médecins "Avis sur Internet et droit d'opposition ". 

DIS DOC, T’AS TON DOC ?

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Tous les médecins devraient avoir leur propre médecin traitant personnel et éviter de pratiquer l'auto diagnostique et l'auto médication.
En France, 80 % des médecins n’ont pas de médecin traitant personnel. Ils privilégient l’autodiagnostic et l’automédication ou recherchent un conseil rapide auprès d’un confrère. Ce constat alarmant a conduit la commission Santé des médecins anesthésistes réanimateurs au travail du Collège français des anesthésistes réanimateurs (CFAR) à lancer une campagne de sensibilisation auprès de tous les professionnels de santé exerçant en France. L’objectif : interpeller les médecins et leur rappeler que « le choix d’un médecin généraliste personnel est important pour notre propre santé et la qualité de nos soins ». Cette campagne fait partie intégrante de la stratégie nationale de la qualité de vie au travail. Elle rassemble 31 partenaires dont le Conseil national de l’Ordre des médecins, le ministère des Affaires sociales et de la Santé, le Collège de la médecine générale, les fédérations hospitalières publiques et privées, les organisations syndicales et intersyndicales médicales du secteur public et privé, les syndicats d’étudiants, d’internes…

Bilan de la Permanence des soins 2016

Temps de lecture : 3 mn
L'Ordre des médecins a entrepris une enquête nationale sur la permanence des soins ambulatoires et les modalités de son organisation.
L’enquête 2016, la quatrième consécutive, démontre une nouvelle fois que les médecins continuent à assumer vis-à-vis de la population cette mission de service public sur l’ensemble du territoire national bien que l’on constate une légère baisse du volontariat.

L’organisation de la permanence des soins ambulatoires sur le territoire national a peu évolué en 2016. L’enquête identifie, au titre des évolutions en 2016, des réorganisations de secteurs et de territoires, l’ouverture de nouveaux points fixes ainsi que des renforcements de régulateurs, notamment le samedi matin.

Les inquiétudes des Conseils départementaux de l’Ordre des médecins portent toujours sur les effets délétères d’une diminution du nombre de médecins, sur le vieillissement des médecins assurant les gardes, sur le manque d’intérêt des jeunes diplômés pour l’exercice libéral mais aussi sur les rémunérations des astreintes jugées insuffisantes.

Il est crucial de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour encourager les médecins généralistes libéraux, mais aussi les médecins salariés et les remplaçants à participer à la PDSA.

Pour cela, les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des mesures incitatives qui peuvent être : l’application de la protection du régime général de la sécurité sociale aux médecins effecteurs et régulateurs non installés, faciliter aux médecins non installés la faculté de leur délivrer des cartes CPS, réévaluer les indemnités d’astreinte, exonérer systématiquement les retraités de leur cotisation à la CARMF, la qualité de collaborateurs occasionnels du service public des effecteurs, défiscaliser les revenus générés dans le cadre des horaires de permanence des soins ambulatoires.

Nous rappelons, à cette occasion, que l’Ordre des médecins doit être systématiquement associé aux évolutions à venir et aux réflexions en cours sur les futures organisations de la PDSA, notamment dans le cadre des fusions de régions.

L’Ordre des médecins, au niveau local et national, doit également être pleinement intégré aux discussions sur la mise en place du numéro national unique pour que la campagne d’information permette à la population d’identifier clairement le dispositif de la permanence des soins ambulatoires.

Par ailleurs, l’enquête du Conseil national de l’Ordre des médecins révèle, cette année encore, qu’aucune organisation d’une garde spécifique pour les actes médico-administratifs (examens de garde à vue et certificats de décès) n’a pu être mise en œuvre et repose encore trop souvent sur les médecins de garde.

Enfin, nous notons dans les EHPAD, des initiatives intéressantes telles que le développement d’expérimentations d’infirmières de nuit ou de dispositifs de télémédecine.

Consultez les résultats complets de l'enquête 2016 sur la Permanence des soins sous ce lien
 

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