
Les personnes vivant avec un handicap sont régulièrement confrontées à des obstacles :
Pour accéder aux soins
Pour être accompagnées de manière adaptée dans leur parcours de soins, de santé et de vie.
Les médecins sont depuis toujours sensibilisés à la problématique de la prise en charge quotidienne des patients en situation de handicap et sont conscients de la nécessaire amélioration des moyens à mettre en œuvre. Cette responsabilité relève d’une volonté collective.
La commission handicap
Le Cnom a renforcé son implication en prenant les actions fortes suivantes :Création d’une commission handicap en février 2023 dont la mission première est d’interagir avec le monde du handicap et d’accompagner les médecins pour améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap
Signature de la charte Romain Jacob en juin 2015, , pour mettre en action les 12 grands principes qu’elle défend afin améliorer l’accès aux soins des personnes vivant avec un handicap
Signature d'une convention avec APF France Handicap en octobre 2024
Développement des partenariats existants et initier d’autres rencontres afin de mutualiser les informations à transmettre aux confrères.
Enfin, rendre accessible toutes informations utiles à l’ensemble des médecins, dont le baromètre Handifaction
Le CNOM estime également nécessaire d’accompagner les médecins en situation de handicap et notamment en raison des difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans le cadre de leur exercice professionnel.
Législation
Définition du handicap
de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées adopte une définition du handicap : « Constitue un handicap, toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. »Législation et accès aux soins
Toutes les informations utiles pour votre exercice :- Les patients porteurs de handicap
- Focus sur les droits de l'aidant
- Focus sur les obligations des médecins quant à l'accessibilité de leurs cabinets
- Annexe sur la convention médicale
Fonds territorial d'accessibilité
Une aide financière pour l’accessibilité des cabinets médicaux
Jusqu’à fin 2028, une aide financière est accessible à certains établissements recevant du public qui réalisent des travaux afin de se conformer aux règles de l’accessibilité des locaux pour les personnes handicapées. Cette aide est désormais étendue aux cabinets médicaux. Elle permet de financer :- Des équipements de mise en accessibilité ;
- Des travaux de mise en accessibilité ;
- Des dépenses d'ingénierie et d'assistance à maîtrise d'ouvrage réalisées dans le but de rendre accessible un établissement recevant du public.
Consultez également la
Baromètre Handifaction
Handifaction est un baromètre national qui mesure l’accès aux soins des personnes vivant avec un handicap.Il est élaboré à l’aide d’un questionnaire complété par les personnes concernées et/ou leurs aidants.
Les résultats du baromètre sont publiés de façon trimestrielle et consultables librement. Une analyse détaillée de ces résultats vous est proposée.
Annuaire de l'accessibilité des cabinets
Le Ministère de la Santé et APF France handicap ont travaillé, avec la collaboration du Conseil national de l’Ordre des médecins, à la création d’un annuaire unique, basé sur Santé.fr, ayant pour ambition de valoriser l’accessibilité des lieux d’exercice et de soins. Il s’agit de donner aux usagers une information simple, claire et précise à la fois, permettant de faciliter l’accès à la santé.Cet annuaire vous aidera également, dans l’orientation de vos patients vers des confrères, ou pour éviter de recevoir une personne que vous ne pourriez finalement pas prendre en charge.
Vous seuls, médecins, avez la main sur l’information qui concerne votre lieu d’exercice.
Nos partenaires
Handidactique
L'association qui a pour but le conseil, la conception, la réalisation et le soutien de projets pédagogiques visant à l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées et des personnes qui interagissent avec elles. a été créé afin que toute personne vivant avec un handicap et/ou son aide puisse compléter un questionnaire après chaque visite auprès d’un professionnel de santé quel qu’il soit. Il s’agit d’un outil d’évaluation en temps réel de l’accès aux soins dont la finalité est de permettre d’améliorer la collecte de données sur le handicap, aider les acteurs du handicap à mieux connaitre et comprendre les besoins des personnes concernées et impliquer ces dernières dans la défense de leurs intérêts.Coactis Santé
Depuis 2010, l’association agit pour faciliter l’accès à la santé des personnes en situation de handicap en développant des ressources utiles aux patients, aux familles et aidants et aux soignants.- Le site avec des outils pédagogiques pour comprendre et prendre soin de sa santé.
- pour sensibiliser et outiller les professionnels de santé dans l’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap
L'association APF France handicap
Exercice médical
Accueillir un patient en situation de handicap
Ce sujet a fait l'objet d'une enquête de la commission handicap du Cnom auprès de l'ensemble des médecins en exercice afin d'évaluer les connaissances et les pratiques de ceux-ci en matière d'accès aux soins des patients en situation de handicap.
Beaucoup de répondants ont relayé les améliorations qu’ils attendent en termes d’exercice au quotidien. Pour ce faire, une fiche à leur intention a été rédigé par Handiconnect et le Cnom.
La fiche Handiconnect :
- Les obligations pour l’accessibilité physique d’un cabinet médical ou paramédical : comment faire le point ?
- Comment rendre un cabinet accueillant quel que soit le handicap du patient ?
- Quelles clefs pour une consultation ou un soin réussi avec une personne en situation de handicap ?
"Une consultation réussie = une consultation organisée, parfois en 2 temps"
Focus sur les aidants
Focus sur le patient partenaire
de la Commission de relation avec les associations de patients de d'usagers (CORAP)Discrimination et soins
La déontologie impose au médecin de donner ses soins à toute personne les demandant et en toute situation.Repérer et signaler une dérive sectaire
Le secteur de la santé se prête particulièrement aux dérives sectaires. Quelques conseils pour les détecter et aider vos patients victimes.
Etudiants et médecins en situation de handicap
Toute personne en situation de handicap doit pouvoir, sans discrimination, accéder aux études médicalesJeune médecin en devenir, l’étudiant rencontre les mêmes difficultés qu’un professionnel inscrit au tableau de l'Ordre des médecins et l’adaptation ou la reconversion professionnelle, doit pouvoir bénéficier d'aides.
Le médecin peut rencontrer un accident de la vie à tout moment de son parcours professionnel, aux conséquences variables nécessitant une adaptation au cas par cas.
S'il existe une médecine de travail obligatoire pour les salariés, à même de prendre en charge la prévention et le suivi : vaccination, prévention, orientation, elle relève d'une prévoyance par assurance privée pour le médecin libéral. Celle-ci est conseillée mais non obligatoire et son incidence financière, non négligeable, conduit parfois à des situations économiques et sociales dramatiques en cas d'accident de vie d'un médecin ayant renoncé à cette couverture.
Il s'agit de pouvoir soutenir et maintenir dans l'emploi les professionnels en difficultés multiples : physiques, morale, familiales et financières à différents moments de leur vie professionnelle.
Le schéma ci-desssous résume l'existant.

L'entraide ordinale pour les médecins
Nos publications
Nos rapports :
- sur l'accueil et la prise en charge des patients en situation de handicap - 2025
- : quelle place pour le médecin ? - 2024
- et leurs dérives - 2023
- Le rapport de la CORAP : - 2023
- Le rapport de la CORAP : cas particuliers des personnes malentendantes et sourdes (2020)
Nos revues
Newsletter de mars 2024

À la une
Demain, quel système de santé ?
Inscrivez-vous à notre prochain débat !
Le 10 avril, l’Ordre des médecins organise un grand débat portant sur l’avenir de notre système de santé. Il est encore temps de s’y inscrire.
Le débat est structuré en quatre parties thématiques :
- Du soin vers un parcours en santé, que voulons-nous ?
- Quelle appréciation des besoins de formation initiale des professionnels de santé ?
- Quels rôles pour les acteurs institutionnels dans la refonte du système de santé ?
- Financiarisation et santé : quelle compatibilité ?
Le débat se tiendra le 10 avril de 9h à 17h15 aux Salons Hoche, dans le 8ème arrondissement de Paris. Pour y assister, vous pouvez vous
Le chiffre
Les actus
Projet de loi sur la fin de vie
Le Président de la République a dévoilé les grandes lignes du futur projet de loi sur la fin de vie. Le Cnom sera amené à se prononcer sur ce texte, qui constitue une avancée significative pour la prise en charge des patients en fin de vie, quand il sera présenté en Conseil des ministres. La philosophie et l’esprit général du texte, tels que présentés par le Président, semblent s’inscrire dans la continuité des conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie et des conclusions de l’Ordre des médecins. Cependant l’Ordre sera extrêmement vigilant quant au respect du code de déontologie, ainsi qu’au choix des personnes intervenant dans la réalisation de l'acte, si la loi en dispose ainsi. Pour lireLutte contre le VIH
Dans un courrier adressé aux médecins, le Conseil national du Sida et des hépatites virales (CNS) et l’ANRS Maladies infectieuses, agence de l’INSERM, rappellent l’importance du rôle des médecins pour parvenir à l’objectif d’éradication de transmission du VIH en France, à l’horizon 2030. Cet espoir n’est atteignable que grâce à l’’alliance du dépistage précoce du VIH, de la prescription de la PrEP chez les personnes exposées, du traitement précoce des personnes diagnostiquées et de la diffusion de ces avancées. Les deux institutions rappellent que l’engagement des professionnels de santé dans la connaissance et la mise en œuvre des stratégies combinées est essentiel.En image
Quel est le rôle de l’Ordre des médecins ? Comment s’articulent ses missions, entre les conseils départementaux, régionaux, et le Conseil national ? Quel accompagnement propose-t-il aux médecins ? Pour tout savoir sur le fonctionnement de l’Ordre, visionnez notre dernière vidéo.
À découvrir
Certificat médical : notre guide
Établir un certificat médical n’est pas une simple formalité, sa rédaction engage la responsabilité du médecin. Aujourd’hui, beaucoup de certificats demandés au médecin ne reposent sur aucun fondement juridique. Il appartient alors au médecin d’apprécier s’il y a lieu ou non de délivrer le certificat demandé. Ces deux documents ont vocation à l’aider dans la conduite à tenir.
Retrouvez le document pour ; et celui pour
Les certificats médicaux pour majeurs
Les certificats médicaux pour mineurs
Présentation du projet de loi sur la fin de vie

Ce texte constitue une avancée significative pour la prise en charge des patients en fin de vie. La philosophie et l’esprit général du texte, tels que présentés par le Président de la République, semblent s’inscrire dans la continuité des conclusions de la Convention citoyenne sur la fin de vie et des , présentées lors de son assemblée générale en avril 2023, notamment sur le développement des soins palliatifs, sur l’exclusion des mineurs et des patients hors d’état de manifester leur volonté, et la prise en compte du rôle et de la place des médecins dans le processus, via une consultation collégiale.
Cependant l’Ordre des médecins reste sur ses positions et sera extrêmement vigilant quant au respect du code de déontologie, ainsi qu’au choix des personnes intervenant dans la réalisation de l'acte, si la loi en dispose ainsi.
Demain, quel système de santé ?

François ARNAULT, Président du CNOM, Jean Marcel MOURGUES, Vice-président, présenteront les 4 thématiques retenues et les différents modérateurs et intervenants. Jean-Marcel MOURGUES, Stéphane OUSTRIC, Jean-Jacques AVRANE, Elisabeth GORMAND conseillers nationaux, assureront respectivement la modération des 4 tables rondes.
aux Salons HOCHE – 9 avenue Hoche - 75008 PARIS
1/ Du soin vers un parcours en santé, que voulons-nous ? - (9h30-11h)
Marguerite CAZENEUVE directrice déléguée de la CNAM, Isabelle VINCENT, chargée de mission au HCAAM, Jean-Louis SPAN, président de la FDPM (Fédération Diversité Proximité Mutualiste), Renaud COUPRY, président de la CRSA d’Ile de France, Nathalie ROSSO, pédopsychiatre, responsable de la plate-forme éthique du GHT Paris Est et Julie CHASTANG, serétaire générale de l'USM des centres de santé.
2/ Quelle appréciation des besoins de formation initiale des professionnels de santé ? - (11h20-12h50)
Serge UZAN, chargé de mission auprès du CNOM, Emmanuel TOUZÉ, président de l’ONDPS, Benoit VEBER, président de la Conférence des Doyens, Guillaume BAILLY, président de l’ISNI, Laurence COMPAGNON pour le CNGE et Guillaume CHEVILLARD de l'IRDES.
3/ Quels rôles pour les acteurs institutionnels dans la refonte du système de santé ? - (14h-15h15)
Marie DAUDÉ directrice générale de la DGOS, Clara de BORT directrice de l'ARS Centre Val de Loire, Hubert Le HÉTÊT, représentant la CN URPS-ML, Thierry GODEAU, président de la conférence nationale des présidents de CME de CH et Frédéric BIZARD, économiste de la santé
4/ Financiarisation et santé : quelle compatibilité ? - (15h30-17h00)
Gérard RAYMOND, président de France Assos Santé, Jean-Charles BOURRAS, membre du bureau de l’URPS de Nouvelle Aquitaine, radiologue, Yann BOURGUEIL, membre de la Chaire santé Sciences Po, Frédéric BIZARD, économiste de la santé et Maroussia GALPERINE, Avocate au Barreau de Paris.
Cette journée sera animée par Michaël SZAMES, directeur de la communication et des relations parlementaires de l’UNCCAS.
Newsletter de février 2024

À la Une
5 propositions de l’Ordre pour faire évoluer l’exercice médical
Le 30 janvier, à l’occasion des vœux de l’Ordre, le Dr François Arnault a présenté
Améliorer l’attractivité de la profession, favoriser l’accès aux soins pour l’ensemble de la population, permettre plus de souplesse tout en garantissant la sécurité et la qualité des soins… Tels sont les objectifs des 5 propositions que l’Ordre a transmises aux pouvoirs publics pour permettre aux médecins de diversifier leur exercice professionnel.
Concrètement, l’Ordre des médecins propose de :
- Rétablir la validation des acquis de l’expérience (VAE), pour les médecins dont les compétences peuvent être avérées et certifiées. Cela offre la possibilité de reconnaître un droit d’exercice complémentaire.
- Débloquer le verrou de l’exercice exclusif d’une spécialité, l’idée étant de rendre possible l’exercice de plusieurs spécialités de manière simultanée en fonction des compétences acquises.
- Permettre un exercice complémentaire en dehors de la spécialité d’inscription, pour les médecins ayant des compétences identifiées, actualisées et certifiées.
- Libérer la prescription des médecins qui justifient d’une expérience et d’une formation assurant toutes les garanties de compétences.
- Réguler l’exercice de la « médecine esthétique », en mettant en place d’une part, une formation universitaire ouverte aux seuls médecins, au-delà des médecins dont la spécialité comprend d’ores et déjà une formation et qui permet cet exercice ; et d’autre part, une validation des acquis de l’expérience qui pourra reconnaître le droit de poursuivre cette activité.
Mobilisé auprès des médecins dans l’intérêt des patients, l’Ordre des médecins entend ainsi pleinement contribuer aux enjeux de la situation actuelle de l’offre de soins en réaffirmant la place et le rôle du médecin dans le soin.
En chiffre
Actus
Désinformation et dérives sectaires : un mix à hauts risques
Dans un contexte où la protection des patients et la préservation de leur santé sont mises à mal par les dérives liées à certains exercices des pratiques de soins non conventionnelles, le Conseil national de l’Ordre des médecins soutient le projet de loi visant à lutter contre les dérives sectaires, actuellement débattu à l'Assemblée nationale. L’Ordre souligne l'importance de combattre la désinformation dans le domaine de la santé au vu des conséquences dramatiques qu’elle peut avoir sur les patients et s’inquiète de ce phénomène en augmentation, particulièrement sur les réseaux sociaux.Le Conseil national de l’Ordre des médecins s'engage résolument à soutenir tout encadrement législatif qui vise à garantir la sécurité des patients dans ce qui relève du bien-être.
Demain, quel système de santé ?
Le 10 avril, l’Ordre des médecins organise un nouveau débat portant sur l’avenir de notre système de santé. La journée sera organisée autour de 4 tables rondes :- Du soin vers un parcours en santé, que voulons-nous ?
- Quelle appréciation des besoins de formation initiale des professionnels de santé ?
- Quels rôles pour les acteurs institutionnels dans la refonte du système de santé ?
- Financiarisation et santé : quelle compatibilité ?
Plus d'informations sur le
À découvrir
En image
CHU de Poitiers : mieux traiter l’endométriose
Depuis janvier 2023, le centre hospitalier universitaire de Poitiers compte parmi les 16 centres labellisés par l’Agence régionale de santé pour la prise en charge de l’endométriose. Une équipe pluridisciplinaire se mobilise pour apaiser le quotidien des patientes.La responsabilité médicale et l'exercice professionnel

Médecins n°89

L'éditorial du président
Cinq propositions pour améliorer l'accès aux soins
L'Ordre fédéral des médecins en Allemagne
Les JO côté médecins
Le point sur le don d'organes et de tissus en France
Reportage : CHU de Poitiers, mieux traiter l'endométriose
Réflexions : L'humanisme médical est-il en crise ?
Dossier : médicaments innovants, quels enjeux éthiques ?
Indépendance professionnelle du médecin salarié
Décryptage de la LFSS 2024 et de la loi Valletoux
Élections : appel à candidature pour des élections complémentaires :
- Conseil interrégional de la Réunion-Mayotte
- Chambre disciplinaire de 1ère instance de la Réunion-Mayotte
Vidéo associée au reportage de la page 12 - CHU de Poitiers : mieux traiter l'endométriose
Lutte contre les dérives sectaires

Dans un contexte où la protection des patients et la préservation de leur santé sont mises à mal par les dérives liées à certains exercices des pratiques de soins non conventionnelles, le Conseil national de l’Ordre des médecins soutient l'importance du projet de loi visant à lutter contre les dérives sectaires, actuellement débattu à l'Assemblée nationale.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins s'engage résolument à soutenir tout encadrement législatif qui vise à garantir la sécurité des patients dans ce qui relève du bien-être. L’Ordre souligne l'importance de combattre la désinformation dans le domaine de la santé et s’inquiète de ce phénomène en augmentation, particulièrement sur les réseaux sociaux.
Le Conseil national est favorable à la réintroduction dans l'article 4 du projet de loi contre les dérives sectaires d’un délit de sujétion sanctionnant toute provocation à l'abandon ou à l'abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique, alors qu’il est contraire aux données acquises de la science et présenté comme bénéfique.
L’Ordre des médecins rappelle que la priorité doit rester la protection et la santé du patient.