Publié le Lundi 25 mars 2019
Temps de lecture : 3 mn
Les médecins sont souvent en première ligne dans la prévention des conduites addictives et les interlocuteurs des familles en difficulté.
La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives ( ) place les médecins au cœur des actions de prévention contre les addictions, véritable enjeu de santé de santé publique. Si elles peuvent être comportementales (jeu pathologique, cyberaddiction, trouble alimentaire, addiction aux écrans, au travail...), les conduites addictives désignent le plus souvent la consommation de substances psychoactives (tabac, alcool, drogue). L’alcool et le tabac sont à eux seuls responsables de plus de 125 000 décès par an en France.
Les généralistes sont souvent les premiers interlocuteurs en cas de difficulté. Ils peuvent intervenir dans le repérage, l’évaluation et le traitement d’un trouble de l’usage de produits psychoactifs ou de conduites addictives. Ils peuvent orienter et collaborer vers les structures ou professionnels spécialisés. Les psychiatres et les psychologues (en cabinet ou en centres de santé – CMP/CMPP), les gynécologues, les médecins du travail ou les médecins scolaires occupent eux aussi une place prépondérante dans le repérage. Mais en matière de prévention, le réseau de professionnels, incluant aussi assistants sociaux, diététiciens, infirmiers… est primordial.
Les conduites addictives évoluent très rapidement. Pour vous renseigner sur les produits, les types de consommateurs et les modes de consommation :
Des programmes de développement professionnel continu (DPC) sont disponibles sur la prévention des addictions.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des médecins ont signé en 2017 despicture_as_pdf quant à la prescription et la dispensation des médicaments de substitution aux opiacés pour une prise en charge encadrée et conforme à la réglementation en vigueur des patients qui souffrent de conduites addictives.
Depuis 2005, un dispositif de (CJC) gratuites propose un accueil adapté aux adolescents et jeunes adultes.
Ce sont des consultations d’évaluation-diagnostic.
Les médecins en première ligne
Les généralistes sont souvent les premiers interlocuteurs en cas de difficulté. Ils peuvent intervenir dans le repérage, l’évaluation et le traitement d’un trouble de l’usage de produits psychoactifs ou de conduites addictives. Ils peuvent orienter et collaborer vers les structures ou professionnels spécialisés. Les psychiatres et les psychologues (en cabinet ou en centres de santé – CMP/CMPP), les gynécologues, les médecins du travail ou les médecins scolaires occupent eux aussi une place prépondérante dans le repérage. Mais en matière de prévention, le réseau de professionnels, incluant aussi assistants sociaux, diététiciens, infirmiers… est primordial.
Se former et s’informer
Les conduites addictives évoluent très rapidement. Pour vous renseigner sur les produits, les types de consommateurs et les modes de consommation :
Des programmes de développement professionnel continu (DPC) sont disponibles sur la prévention des addictions.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des médecins ont signé en 2017 despicture_as_pdf
Des consultations spécifiques pour les jeunes
Depuis 2005, un dispositif de (CJC) gratuites propose un accueil adapté aux adolescents et jeunes adultes.
Ce sont des consultations d’évaluation-diagnostic.
- L’aspect clinique : est-ce qu’il y a une urgence, un retentissement clinique ? L’idée est de détecter des troubles psychiatriques (dissociatifs ou dépressifs) sous-jacents.
- La dimension familiale : est-ce que le jeune est en conflit avec sa famille ?
- La dimension sociale : est-ce que l’adolescent s’éloigne de l’école ? Est-il en rupture avec l’ordre public ?