Prévenir les conduites addictives
Les médecins sont souvent en première ligne dans la prévention des conduites addictives et les interlocuteurs des familles en difficulté.
La Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (
Les médecins en première ligne
Les généralistes sont souvent les premiers interlocuteurs en cas de difficulté. Ils peuvent intervenir dans le repérage, l’évaluation et le traitement d’un trouble de l’usage de produits psychoactifs ou de conduites addictives. Ils peuvent orienter et collaborer vers les structures ou professionnels spécialisés. Les psychiatres et les psychologues (en cabinet ou en centres de santé – CMP/CMPP), les gynécologues, les médecins du travail ou les médecins scolaires occupent eux aussi une place prépondérante dans le repérage. Mais en matière de prévention, le réseau de professionnels, incluant aussi assistants sociaux, diététiciens, infirmiers… est primordial.
Se former et s’informer
Les conduites addictives évoluent très rapidement. Pour vous renseigner sur les produits, les types de consommateurs et les modes de consommation :
Des programmes de développement professionnel continu (DPC) sont disponibles sur la prévention des addictions.
Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des médecins ont signé en 2017 des
Des consultations spécifiques pour les jeunes
Depuis 2005, un dispositif de (CJC) gratuites propose un accueil adapté aux adolescents et jeunes adultes.
Ce sont des consultations d’évaluation-diagnostic.
- L’aspect clinique : est-ce qu’il y a une urgence, un retentissement clinique ? L’idée est de détecter des troubles psychiatriques (dissociatifs ou dépressifs) sous-jacents.
- La dimension familiale : est-ce que le jeune est en conflit avec sa famille ?
- La dimension sociale : est-ce que l’adolescent s’éloigne de l’école ? Est-il en rupture avec l’ordre public ?
Ces consultations s’adressent à tous les consommateurs de drogue : cannabis, alcool, cocaïne, drogues de synthèse. Mais aussi à leurs parent à partir de la deuxième consultation et si le jeune est d’accord.