Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Journée "Santé morte" : l'Ordre s'alarme de l'insécurité des médecins

Publié le Mardi 22 novembre 2016 Temps de lecture : 2 mn
L’Ordre des médecins soutient la journée "Santé morte" organisée par les médecins de Nouvelle Aquitaine après l’agression d’une de leurs consoeurs.
Le Conseil national de l'Ordre des médecins apporte tout son soutien à la journée "Santé morte" en Nouvelle Aquitaine, à laquelle le Conseil départemental de la Vienne de l’Ordre des médecins s’est déjà pleinement associé, et organisée suite à l’agression d’un médecin généraliste à Châtellerault le 29 octobre dernier. Il se félicite de voir que le mouvement est particulièrement suivi par les médecins de la région.

Inquiet de la multiplication des actes de violence à l’encontre des médecins, l’Ordre des médecins avait interpelé le gouvernement suite à l’agression de Châtellerault, appelant à des solutions concrètes et rapides permettant de garantir la sécurité des soignants dans l’exercice de leur mission de service public auprès des populations. Dans ce cadre, le Président de l’Ordre, Patrick Bouet, sera reçu très prochainement, à sa demande, par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

L’Ordre des médecins, qui s’était porté partie civile dans l’affaire de Châtellerault, salue par ailleurs la réaction rapide et ferme de l’autorité judiciaire, et prend particulièrement note du souhait exprimé par la procureure de la République de voir les cabinets médicaux sanctuarisés dans le Droit. Il rappelle l’importance pour les médecins de pouvoir exercer leur profession en toute sécurité et sérénité, cela afin de préserver la qualité de l’acte médical dans l’intérêt des patients.

Les actes de violence à l’encontre des personnels soignants continuent pourtant de progresser. Dans l’édition 2015 de l’Observatoire de la sécurité des médecins, l’Ordre des médecins rappelait ainsi que les déclarations d’incidents des médecins étaient nettement supérieures à la moyenne constatée depuis la création de l’Observatoire en 2003.