Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Débat sur la prise en charge des personnes vulnérables

Publié le Mardi 22 septembre 2015 Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins organise un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables.
L'Ordre des médecins organise un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées et personnes atteintes d'Alzheimer). 

Le Conseil national de l’Ordre des Médecins organise ce matin un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables et leur collaboration avec l’ensemble des acteurs de la protection pour identifier de nouvelles pistes de réflexions et des propositions.

Les évolutions démographiques, économiques et sociales ont accentué l’autonomie des personnes, et dans le même temps le souci de la protection de celles les plus vulnérables. Ce besoin de protection est un nouveau phénomène social dont les mesures sont parfois critiquées, jugées excessives ou à l‘inverse insuffisantes. Cette situation témoigne de la difficulté actuelle à trouver le juste équilibre dans l’accompagnement de ces personnes.

Au lendemain de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer et dans la perspective du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, ce temps d’échanges a pour objectif de croiser les regards des différents acteurs sur les moyens à mettre en place pour assurer la bientraitance de ces personnes dans leur prise en charge.

Après l’ouverture de la conférence par le Docteur Patrick Bouet, Président du Cnom, cinq personnalités réunies à cette occasion et venant d’univers différents : Irène Kahn-Bensaude, vice-Présidente du CNOM, Rachel Moutier, coordinatrice juridique du pôle santé du Défenseur des droits, Sylvain Bottineau, vice-Président du Tribunal d’instance de Lagny-sur-Marne, Robert Moulias, Président d’honneur de la Fédération 3977 contre la maltraitance et Pascal Jacob,  Président de l’association Handidactique, délivreront leur analyse sur les enjeux de la protection des personnes âgées et handicapées et réagiront à la proposition du Cnom d’élargir le périmètre de la CRIP (Cellule de recueil des informations préoccupantes)  à l’ensemble des personnes vulnérables.

En permettant la confrontation de ces différentes expertises, l’Ordre confirme qu’il est aussi un laboratoire d’idées et un lieu privilégié pour l’échange de savoirs.