Étude comparative des qualifications des spécialités médicales 2015
Temps de lecture : 1 mn
Cette étude permet d’appréhender les différentes voies par lesquelles les médecins ont obtenu leur qualification de spécialiste entre 2009 et 2014.
Objectifs de l'étude:
L’objectif principal de l’étude est de quantifier les voies de spécialisation des médecins qui ont une formation complète dans les Universités en France, en comparaison des autres voies de qualification, sur l’année 2014.
Le travail du recueil de données a nécessité une recherche attentive et des modélisations pour pallier l’absence de données sur les diplômes des Universités françaises.
L’objectif secondaire est d’établir un document de synthèse sur l’activité des commis- sions et les avis émis, mais également sur l’origine du diplôme, le mode d’obtention et la durée d’exercice de la qualification précédente, des médecins ayant obtenu un avis des Commissions ordinales.
Nous avons pu faire le recueil de données sur l’année 2014 et colligé les résultats des études précédentes, ce qui permet d’avoir un échantillon plus représentatif.
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L’objectif principal de l’étude est de quantifier les voies de spécialisation des médecins qui ont une formation complète dans les Universités en France, en comparaison des autres voies de qualification, sur l’année 2014.
Le travail du recueil de données a nécessité une recherche attentive et des modélisations pour pallier l’absence de données sur les diplômes des Universités françaises.
L’objectif secondaire est d’établir un document de synthèse sur l’activité des commis- sions et les avis émis, mais également sur l’origine du diplôme, le mode d’obtention et la durée d’exercice de la qualification précédente, des médecins ayant obtenu un avis des Commissions ordinales.
Nous avons pu faire le recueil de données sur l’année 2014 et colligé les résultats des études précédentes, ce qui permet d’avoir un échantillon plus représentatif.
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Ubérisation de la santé : conformité des prestations médicales
Temps de lecture : 2 mn
Mission pour examiner la conformité de nouvelles prestations médicales relevant de "l'ubérisation de la santé".
Risque de dérive
Le Conseil national de l’Ordre des médecins annonce avoir lancé une mission pour examiner la conformité de diverses prestations médicales en ligne au regard de la déontologie médicale. Cette mission se conclura par des propositions, dans le prolongement des publications de l’Ordre sur la télémédecine et de l’e-santé et dans le cadre du suivi concret de la Grande consultation des médecins par l’Ordre sur l’avenir de notre système de santé.L'Ordre des médecins relève en effet une tendance accélérée vers "l’ubérisation de la santé". Il constate un risque de dérive vers du commerce électronique non régulé qui réduirait la pratique médicale à une simple prestation électronique moyennant rétribution, via des plateformes du secteur marchand.
L'Ordre des médecins dans une dynamique d'accompagnement
La dernière actualité a été la mise en ligne d’une plateforme qui propose via un site Internet un deuxième avis médical annoncé comme "d’expertise". Mais d’autres offres sont concernées, comme celles relatives à des téléconsultations proposées par des assureurs privés, en dehors du parcours de soins et de la prise en charge par l’Assurance maladie ou celles de sites qui proposent, à titre onéreux, des téléconseils personnalisés.
L’Ordre des médecins se place résolument dans une dynamique d’accompagnement des nouvelles voies offertes par la télémédecine et l’e-santé, au bénéfice des patients. Il relève de sa mission de s’assurer que les conditions de développement de nouvelles pratiques soient conformes aux principes de l’éthique médicale et de la déontologie professionnelle, et soient en conformité avec les textes législatifs et réglementaires en matière de responsabilité professionnelle.
La mission lancée par l’Ordre est pilotée par Jacques Lucas, vice-président, Délégué général aux Systèmes d’information en santé. Il en fera rapport devant le Conseil national et formulera des propositions concrètes relatives à l’évolution de la réglementation. Elles seront rendues publiques début 2016.
Infographie : résultats de la grande consultation
Temps de lecture : 1 mn
Dans une enquête sans précédent, l’Ordre des médecins confirme le profond malaise de la profession médicale.
Face à leurs inquiétudes pour la santé de demain, les médecins souhaitent être les acteurs du changement et appellent unanimement à une réforme partagée du système de santé.
La mobilisation massive de près de 35 000 médecins permet à l’Ordre de disposer d’une matière d’une très grande richesse, qui a été complétée des résultats d’un sondage réalisé en miroir auprès de plus de 4 000 usagers du système de santé.
de la consultation.
et la synthèse.
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La mobilisation massive de près de 35 000 médecins permet à l’Ordre de disposer d’une matière d’une très grande richesse, qui a été complétée des résultats d’un sondage réalisé en miroir auprès de plus de 4 000 usagers du système de santé.
de la consultation.
et la synthèse.
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Les médecins face au changement climatique et aux énergies fossiles
Temps de lecture : 4 mn
L'évènement "Les professionnels de santé en action pour des énergies et un climat sains" est organisé en parallèle de la COP21.
Les défenseurs de la santé publique en provenance des cinq continents partagent aujourd'hui leurs expériences positives en matière de protection de la santé et d'atténuation des changements climatiques et de la pollution de l’air.
Cet évènement qui se déroule à Paris pendant la COP21 s’intitule "Les professionnels de santé en action pour des énergies et un climat sains" (1). Il est organisé par l’Alliance pour la Santé et l’Environnement (HEAL) en collaboration avec le Conseil National de l’Ordre des médecins, l’Association Médicale Mondiale et la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine représentant des millions de médecins dans le monde.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, publie au même moment et aux changements climatiques, à l’attention des 280.000 médecins de France et du grand public. Ses dirigeants s’inquiètent des risques pour la santé que représentent les changements climatiques. Ils veulent promouvoir les bénéfices qu’une réduction des émissions – en provenance des centrales électriques alimentées par le charbon, des véhicules privés dans les villes et de l’utilisation des énergies fossiles pour le chauffage et la cuisine – peut apporter à la santé grâce à la propreté de l’air. La qualité de l’air en France est responsable de 43.000 décès prématurés par an. (3)
Le Dr Patrick Bouet, président de l'Ordre des médecins, déclare : "les changements climatiques sont avant tout une question de santé publique. Les médecins sont en première ligne pour répondre aux dommages liés aux bouleversements climatiques. Nous occupons une place privilégiée et avons le devoir moral de protéger et de favoriser la santé de la population. Il est impératif de faire appel aux organisations médicales professionnelles pour exhorter les politiciens locaux à limiter les émissions dans nos villes."
L’Association Médicale Mondiale a fait preuve d’un véritable leadership depuis 2009 pour encourager l’implication des médecins dans les actions liées au climat. Elle soutient le récent appel à l’action de l’OMS sur le climat et la santé (4), la plateforme de Paris pour des énergies saines (5). Elle est également un partenaire majeur dans le cadre de la campagne « Notre climat, notre santé » (6).
Le Dr Xavier Deau, Président sortant de l’Association Médicale Mondiale (AMM), déclare : "Grâce aux nombreux médecins qui assument leurs responsabilités de leaders engagés dans des actions climatiques, la santé est de plus en plus à l’ordre du jour. Elle n’occupe cependant pas encore la place qu’elle mérite. Les gouvernements devraient être plus attentifs à ce que nous disons au sujet de l’imminence des catastrophes sanitaires et humanitaires et des politiques nécessaires pour protéger et promouvoir la santé de tous nos patients."
La Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA) représente un groupe de jeunes conscients de l’impact majeur des changements climatiques. "Nous demandons un accord plus ambitieux à Paris et des actions nationales en faveur de la santé", déclare Skander Essafi, Conseiller de liaison de l’IFMSA pour les questions de santé publique. "Les organisations actives dans le secteur de la santé devraient désinvestir dans l’industrie des énergies fossiles – tout comme elles l’on fait dans l’industrie du tabac les années passées".
Les représentants de nombreuses et puissantes instances médicales nationales et internationales participeront à cette rencontre. Leurs témoignages sur les énergies saines seront postés sur Internet et partagés via les réseaux sociaux. Genon Jensen, Directeur Exécutif de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), déclare : "L’Alliance pour la santé et l’environnement appelle à une décarbonisation rapide de nos économies et de nos systèmes d’énergie pour maîtriser les changements climatiques, réduire la pollution et favoriser la santé. (7) Les choix énergétiques sont essentiels pour améliorer la santé et pour relever les défis posés par les changements climatiques. En partageant des arguments solides sur une transition équitable pour des formes d’énergie plus propres – à Paris et avec les gouvernements nationaux, dans leurs cliniques et hôpitaux lorsqu’ils rentreront – les médecins peuvent contribuer à placer la santé en haut de l’agenda sur le climat".
et aux changements climatiques.
Cet évènement qui se déroule à Paris pendant la COP21 s’intitule "Les professionnels de santé en action pour des énergies et un climat sains" (1). Il est organisé par l’Alliance pour la Santé et l’Environnement (HEAL) en collaboration avec le Conseil National de l’Ordre des médecins, l’Association Médicale Mondiale et la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine représentant des millions de médecins dans le monde.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, publie au même moment et aux changements climatiques, à l’attention des 280.000 médecins de France et du grand public. Ses dirigeants s’inquiètent des risques pour la santé que représentent les changements climatiques. Ils veulent promouvoir les bénéfices qu’une réduction des émissions – en provenance des centrales électriques alimentées par le charbon, des véhicules privés dans les villes et de l’utilisation des énergies fossiles pour le chauffage et la cuisine – peut apporter à la santé grâce à la propreté de l’air. La qualité de l’air en France est responsable de 43.000 décès prématurés par an. (3)
Le Dr Patrick Bouet, président de l'Ordre des médecins, déclare : "les changements climatiques sont avant tout une question de santé publique. Les médecins sont en première ligne pour répondre aux dommages liés aux bouleversements climatiques. Nous occupons une place privilégiée et avons le devoir moral de protéger et de favoriser la santé de la population. Il est impératif de faire appel aux organisations médicales professionnelles pour exhorter les politiciens locaux à limiter les émissions dans nos villes."
L’Association Médicale Mondiale a fait preuve d’un véritable leadership depuis 2009 pour encourager l’implication des médecins dans les actions liées au climat. Elle soutient le récent appel à l’action de l’OMS sur le climat et la santé (4), la plateforme de Paris pour des énergies saines (5). Elle est également un partenaire majeur dans le cadre de la campagne « Notre climat, notre santé » (6).
Le Dr Xavier Deau, Président sortant de l’Association Médicale Mondiale (AMM), déclare : "Grâce aux nombreux médecins qui assument leurs responsabilités de leaders engagés dans des actions climatiques, la santé est de plus en plus à l’ordre du jour. Elle n’occupe cependant pas encore la place qu’elle mérite. Les gouvernements devraient être plus attentifs à ce que nous disons au sujet de l’imminence des catastrophes sanitaires et humanitaires et des politiques nécessaires pour protéger et promouvoir la santé de tous nos patients."
La Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (IFMSA) représente un groupe de jeunes conscients de l’impact majeur des changements climatiques. "Nous demandons un accord plus ambitieux à Paris et des actions nationales en faveur de la santé", déclare Skander Essafi, Conseiller de liaison de l’IFMSA pour les questions de santé publique. "Les organisations actives dans le secteur de la santé devraient désinvestir dans l’industrie des énergies fossiles – tout comme elles l’on fait dans l’industrie du tabac les années passées".
Les représentants de nombreuses et puissantes instances médicales nationales et internationales participeront à cette rencontre. Leurs témoignages sur les énergies saines seront postés sur Internet et partagés via les réseaux sociaux. Genon Jensen, Directeur Exécutif de l’Alliance pour la santé et l’environnement (HEAL), déclare : "L’Alliance pour la santé et l’environnement appelle à une décarbonisation rapide de nos économies et de nos systèmes d’énergie pour maîtriser les changements climatiques, réduire la pollution et favoriser la santé. (7) Les choix énergétiques sont essentiels pour améliorer la santé et pour relever les défis posés par les changements climatiques. En partageant des arguments solides sur une transition équitable pour des formes d’énergie plus propres – à Paris et avec les gouvernements nationaux, dans leurs cliniques et hôpitaux lorsqu’ils rentreront – les médecins peuvent contribuer à placer la santé en haut de l’agenda sur le climat".
et aux changements climatiques.
Attentats de la région francilienne
Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins s'associe à la douleur de la Nation.
L’Ordre des médecins s’associe à la douleur de la Nation face aux ignobles attentats qui ont marqué la région francilienne. Il exprime aux victimes et à leurs proches sa profonde douleur.
Dans ces circonstances il tient à rendre hommage à la mobilisation exceptionnelle de tous les professionnels de santé, hospitaliers, urgentistes, internes, qui dès l’annonce de ces drames ont apporté les premiers soins aux victimes de ces attentats. Il rend également hommage aux syndicats de médecins libéraux et à l’association SOS médecins qui ont immédiatement répondu à son appel de suspension des mouvements en cours.
Face à l’horreur, les professionnels de santé, fidèles à leurs missions, sont et seront aux côtés de leurs concitoyens pour les accompagner dans cette tragique épreuve.
Dans ces circonstances il tient à rendre hommage à la mobilisation exceptionnelle de tous les professionnels de santé, hospitaliers, urgentistes, internes, qui dès l’annonce de ces drames ont apporté les premiers soins aux victimes de ces attentats. Il rend également hommage aux syndicats de médecins libéraux et à l’association SOS médecins qui ont immédiatement répondu à son appel de suspension des mouvements en cours.
Face à l’horreur, les professionnels de santé, fidèles à leurs missions, sont et seront aux côtés de leurs concitoyens pour les accompagner dans cette tragique épreuve.
Les pouvoirs publics doivent apporter des réponses aux médecins
Temps de lecture : 3 mn
L'Ordre des médecins invite les pouvoirs publics à répondre rapidement à la mobilisation des médecins et à leur apporter des réponses de fond.
Professionnels exaspérés
Depuis plusieurs mois, l’Ordre des médecins alerte les pouvoirs publics sur l’exaspération de la profession. Cette inquiétude profonde des médecins sur leurs conditions d’exercice, leur indépendance, sur la reconnaissance de leur rôle dans le système de soins, sur la territorialité, ne date pas d’hier et touche l'ensemble de la profession dans la diversité de ses exercices et statuts.Les causes en sont connues :
- Une loi de Santé, élaborée sans véritable concertation avec ceux qui sont les acteurs centraux du système de soins : les médecins.
- Une médecine administrée qui ne répond pas aux enjeux d’avenir du système de santé ni aux attentes des médecins.
- Des dispositions législatives et réglementaires qui pour beaucoup seront inapplicables.
- L'absence de dialogue avec les organisations syndicales représentatives.
- Le sentiment d’une hyper-administration de la médecine
- Les questions laissées en suspens sur l'indépendance professionnelle et la liberté de choix des patients.
Sortir de la crise
Le Conseil national comprend et partage, sur beaucoup de sujets relevant de sa compétence, les raisons et le sens de l'exaspération des médecins et des appels à la grève pour le 13 novembre des organisations représentatives du secteur libéral dont le gouvernement porte aujourd’hui la responsabilité. L’Ordre considère que ce mouvement ne peut rester sans réponse et en appelle de nouveau au Président de la République. Les pouvoirs publics ne peuvent pas ne pas entendre le cri d’alarme de toute une profession qui se sent délaissée par les responsables politiques alors qu'elle œuvre au quotidien au service des personnes malades.
L’Ordre est bien sûr convaincu que les médecins à titre individuel seront vigilants sur l’organisation de la continuité des soins pour leur propre patientèle et qu’ils organiseront leurs mouvements dans le respect de leurs obligations déontologiques. Les médecins assumeront leurs responsabilités, comme l’Ordre assumera les siennes. Mais l’Ordre appelle le gouvernement, dans le cadre du dialogue social, à ne pas laisser s’enliser une nouvelle fois la situation, et à rechercher sans délai avec tous les acteurs les moyens d’une sortie rapide de crise. C’est dès demain que l'Etat doit ouvrir le dialogue avec les médecins et avec leurs organisations représentatives.
Au-delà de la loi de Santé et parce que tous les médecins sont concernés par l’avenir du système de santé, l’Ordre a pris l’initiative de lancer une grande consultation auprès de la profession, des différents acteurs de la santé et du grand public. Cette démarche de grande ampleur donnera lieu à des propositions qui seront rendues publiques dans les prochaines semaines.
Touchers pelviens et consentement
Temps de lecture : 1 mn
L’Ordre des médecins juge inacceptable la pratique des touchers pelviens sans consentement éclairé du patient.
L’Ordre des médecins juge inacceptable la pratique des touchers pelviens sans consentement éclairé du patient et appelle les formateurs à la mise à disposition de moyens de formation modernes.
L’Ordre des médecins rappelle que la réalisation de touchers pelviens sur des patients nécessite comme tout acte médical l’information et le consentement éclairé du patient et condamne toute pratique abusive.
L’Ordre des médecins rappelle que les évolutions technologiques permettent aujourd’hui de réaliser une formation pratique par la simulation, notamment sur les touchers pelviens (mannequins gynécologiques et urologiques, systèmes vidéo…) et qu’il est de la responsabilité des formateurs de mettre ces moyens à la disposition des étudiants.
L’Ordre des médecins rappelle que la réalisation de touchers pelviens sur des patients nécessite comme tout acte médical l’information et le consentement éclairé du patient et condamne toute pratique abusive.
L’Ordre des médecins rappelle que les évolutions technologiques permettent aujourd’hui de réaliser une formation pratique par la simulation, notamment sur les touchers pelviens (mannequins gynécologiques et urologiques, systèmes vidéo…) et qu’il est de la responsabilité des formateurs de mettre ces moyens à la disposition des étudiants.
Signature d'une convention entre l'Ordre et la CNAMTS
Temps de lecture : 2 mn
La convention va permettre un échange de données anonymisées et une meilleure connaissance démographique de l’offre de soins.
Le Docteur Patrick Bouet, président de l'Ordre des médecins et M. Nicolas Revel, Directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAMTS), ont signé aujourd’hui
Cette convention, conclue à titre gracieux pour une période de trois ans, renouvelable par reconduction expresse, détermine les conditions dans lesquelles l'Ordre des médecins et la CNAMTS échangent leurs données aux fins de réalisation de travaux et publications statistiques concernant la démographie médicale à l’échelle nationale.
Le partage d’informations entre l'Ordre des médecins et la CNAMTS concernera exclusivement des données anonymisées et non ré-identifiantes transmises par messageries sécurisées.
L'Ordre des médecins, en complément de ses publications, a développé une cartographie interactive de la démographie médicale qu'il souhaite pouvoir compléter selon l’activité réelle des médecins à différentes échelles territoriales. Cela permettra d’avoir une meilleure connaissance sur des modes d'exercice très différents et distinguer, par exemple, les ophtalmologistes à activité médicale de ceux à activité chirurgicale ou de connaître les médecins généralistes à activité de 1er recours.
De son côté, la CNAMTS souhaite réaliser des travaux afin de mieux connaître la population des médecins et étudiants remplaçants et leur activité.
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Signature d'une convention entre la Miviludes et l'Ordre des médecins
Temps de lecture : 2 mn
La convention doit permettre de mieux informer les médecins et d'améliorer la prise en charge des patients victimes de dérives sectaires.
La et de lutte contre les dérives sectaires a signé une convention avec l'Ordre des médecins afin de mieux informer les médecins et d'améliorer la prise en charge des patients victimes.
L’engouement du public pour des pratiques thérapeutiques alternatives, non validées scientifiquement, et l’essor des formations délivrant des diplômes non reconnus par l’Etat à des personnes abusant de la fragilité des patients peuvent exposer ces derniers aux risques de dérives sectaires. Parallèlement à la santé, la recherche de bien-être et de développement personnel peuvent présenter les mêmes dangers.
Serge Blisko, Président de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES) et le Docteur Patrick Bouet, Président du conseil national de l’Ordre des médecins vont signer vendredi 25 septembre une convention de partenariat. Il s’agit de la deuxième convention que la MIVILUDES signe avec une organisation de professionnels de santé. Elle témoigne de l’engagement des deux institutions en faveur du développement de la vigilance sur les dérives sectaires en santé, et de leur engagement à veiller à l’information des professionnels de santé et à la qualité de la prise en charge médicale des patients, notamment lorsque ceux-ci s’interrogent sur un parcours de soins, à savoir le choix d’un thérapeute ou d’un traitement "complémentaire".
Deux axes prioritaires ont été définis :
L’engouement du public pour des pratiques thérapeutiques alternatives, non validées scientifiquement, et l’essor des formations délivrant des diplômes non reconnus par l’Etat à des personnes abusant de la fragilité des patients peuvent exposer ces derniers aux risques de dérives sectaires. Parallèlement à la santé, la recherche de bien-être et de développement personnel peuvent présenter les mêmes dangers.
Serge Blisko, Président de la Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires (MIVILUDES) et le Docteur Patrick Bouet, Président du conseil national de l’Ordre des médecins vont signer vendredi 25 septembre une convention de partenariat. Il s’agit de la deuxième convention que la MIVILUDES signe avec une organisation de professionnels de santé. Elle témoigne de l’engagement des deux institutions en faveur du développement de la vigilance sur les dérives sectaires en santé, et de leur engagement à veiller à l’information des professionnels de santé et à la qualité de la prise en charge médicale des patients, notamment lorsque ceux-ci s’interrogent sur un parcours de soins, à savoir le choix d’un thérapeute ou d’un traitement "complémentaire".
Deux axes prioritaires ont été définis :
- l’échange d’informations portant sur les signalements de situations à risque, complété par l’apport d’expertise de la MIVILUDES et la transmission des sanctions ordinales lorsqu’elles sont en lien avec des dérives thérapeutiques à caractère sectaire ;
- la conduite d’une réflexion commune afin d’élaborer des messages d’informations et des fiches pratiques, visant à informer les médecins et surtout à les alerter quant à l’utilisation de méthodes insuffisamment éprouvées pouvant exposer à un risque de dérives sectaires.
Débat sur la prise en charge des personnes vulnérables
Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins organise un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables.
L'Ordre des médecins organise un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables (personnes âgées, personnes handicapées et personnes atteintes d'Alzheimer).
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins organise ce matin un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables et leur collaboration avec l’ensemble des acteurs de la protection pour identifier de nouvelles pistes de réflexions et des propositions.
Les évolutions démographiques, économiques et sociales ont accentué l’autonomie des personnes, et dans le même temps le souci de la protection de celles les plus vulnérables. Ce besoin de protection est un nouveau phénomène social dont les mesures sont parfois critiquées, jugées excessives ou à l‘inverse insuffisantes. Cette situation témoigne de la difficulté actuelle à trouver le juste équilibre dans l’accompagnement de ces personnes.
Au lendemain de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer et dans la perspective du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, ce temps d’échanges a pour objectif de croiser les regards des différents acteurs sur les moyens à mettre en place pour assurer la bientraitance de ces personnes dans leur prise en charge.
Après l’ouverture de la conférence par le Docteur Patrick Bouet, Président du Cnom, cinq personnalités réunies à cette occasion et venant d’univers différents : Irène Kahn-Bensaude, vice-Présidente du CNOM, Rachel Moutier, coordinatrice juridique du pôle santé du Défenseur des droits, Sylvain Bottineau, vice-Président du Tribunal d’instance de Lagny-sur-Marne, Robert Moulias, Président d’honneur de la Fédération 3977 contre la maltraitance et Pascal Jacob, Président de l’association Handidactique, délivreront leur analyse sur les enjeux de la protection des personnes âgées et handicapées et réagiront à la proposition du Cnom d’élargir le périmètre de la CRIP (Cellule de recueil des informations préoccupantes) à l’ensemble des personnes vulnérables.
En permettant la confrontation de ces différentes expertises, l’Ordre confirme qu’il est aussi un laboratoire d’idées et un lieu privilégié pour l’échange de savoirs.
Le Conseil national de l’Ordre des Médecins organise ce matin un débat sur le rôle des médecins dans la bientraitance des personnes vulnérables et leur collaboration avec l’ensemble des acteurs de la protection pour identifier de nouvelles pistes de réflexions et des propositions.
Les évolutions démographiques, économiques et sociales ont accentué l’autonomie des personnes, et dans le même temps le souci de la protection de celles les plus vulnérables. Ce besoin de protection est un nouveau phénomène social dont les mesures sont parfois critiquées, jugées excessives ou à l‘inverse insuffisantes. Cette situation témoigne de la difficulté actuelle à trouver le juste équilibre dans l’accompagnement de ces personnes.
Au lendemain de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer et dans la perspective du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement, ce temps d’échanges a pour objectif de croiser les regards des différents acteurs sur les moyens à mettre en place pour assurer la bientraitance de ces personnes dans leur prise en charge.
Après l’ouverture de la conférence par le Docteur Patrick Bouet, Président du Cnom, cinq personnalités réunies à cette occasion et venant d’univers différents : Irène Kahn-Bensaude, vice-Présidente du CNOM, Rachel Moutier, coordinatrice juridique du pôle santé du Défenseur des droits, Sylvain Bottineau, vice-Président du Tribunal d’instance de Lagny-sur-Marne, Robert Moulias, Président d’honneur de la Fédération 3977 contre la maltraitance et Pascal Jacob, Président de l’association Handidactique, délivreront leur analyse sur les enjeux de la protection des personnes âgées et handicapées et réagiront à la proposition du Cnom d’élargir le périmètre de la CRIP (Cellule de recueil des informations préoccupantes) à l’ensemble des personnes vulnérables.
En permettant la confrontation de ces différentes expertises, l’Ordre confirme qu’il est aussi un laboratoire d’idées et un lieu privilégié pour l’échange de savoirs.