L'Ordre exprime sa solidarité avec le peuple libanais
Temps de lecture : 1 mn

Explosions à Beyrouth : l’Ordre exprime sa solidarité avec le peuple libanais et les soignants mobilisés auprès des victimes
Le Conseil national de l’Ordre des médecins tient à exprimer toute sa solidarité avec le peuple libanais après la tragédie survenue à Beyrouth hier soir.
Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes, et assurons les milliers de blessés de toute notre compassion.
L’Ordre apporte également tout son soutien aux soignants libanais et internationaux mobilisés dans des conditions extrêmement difficiles, les hôpitaux étant lourdement endommagés et surchargés.
Dans un esprit de confraternité, le CNOM se tient aux côtés de l’Ordre des médecins du Liban et de son Président, le Professeur Abou Charaf, et lui exprime toute sa sollicitude.
Nous souhaitons réaffirmer notre profonde solidarité avec le Liban dans cette nouvelle épreuve et croyons en ses capacités de résilience.
Annuaires de professionnels de santé communautaires
Temps de lecture : 2 mn

L’Ordre des médecins et l’Ordre des infirmiers condamnent fermement la constitution d’annuaires de professionnels de santé communautaires
Le Conseil national de l’Ordre des médecins et le Conseil national de l’Ordre des infirmiers condamnent avec la plus grande fermeté la mise en ligne d’annuaires de professionnels de santé communautaires.
En effet, des listes de soignants classés selon leur couleur de peau ont été diffusées sur Internet et les réseaux sociaux ces derniers jours. Le CNOM et le CNOI ne peuvent que s’élever contre cette initiative, qui va à l’encontre des principes fondamentaux de nos professions mais aussi de notre République.
Engagés au service de la population, les professionnels de santé ont prêté serment de soigner avec le même dévouement et la même abnégation, quelles que soient les origines, la couleur de peau, la situation sociale ou les orientations religieuses, philosophiques ou sexuelles de leurs patients. Ils les écoutent, les examinent et les prennent en charge dans le respect de chacun, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.
L’Ordre des médecins et l’Ordre des infirmiers ne peuvent accepter que de telles accusations de racisme soient portées à l’encontre des soignants, attentant à leur honneur et jetant le discrédit sur leurs professions. Tout comme ils ne peuvent accepter que la santé, pilier de notre pacte social, soit soumise aux sirènes du communautarisme et de la division, dans une période où notre société se doit, plus que jamais, d’être unie.
C’est pourquoi le CNOM et le CNOI se réservent le droit d’engager toute action permettant de mettre fin à ces pratiques contraires aux principes de la profession et du droit. Ils saisiront également le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, et la CNIL à ce sujet.
Prise en charge assurantielle des médecins
Temps de lecture : 1 mn

Couverture assurantielle de l’activité des médecins libéraux durant la crise sanitaire : mise au point du Conseil national de l’Ordre
Depuis le début de la crise sanitaire, le Conseil national de l’Ordre des médecins a été fréquemment interrogé par des médecins libéraux inquiets sur la couverture assurantielle de leur activité pendant l’état d’urgence sanitaire.
L’institution ordinale a donc demandé aux principaux assureurs en Responsabilité civile professionnelle (RCP) médicale de confirmer que les règles de prise en charge assurantielle des médecins et les situations d’exclusion de garantie n’avaient pas été modifiées par la déclaration de l’état d’urgence sanitaire par le Parlement.
Ils ont tous répondu :
- que la garantie RCP reste acquise à l’ensemble de leurs assurés sans condition préalable et que les conditions de garantie n’ont pas été modifiées du fait de l’état d’urgence sanitaire ;
- qu’ils ont assuré leur rôle de conseil auprès de leurs assurés, dans le respect de l’indépendance professionnelle des médecins, en relayant les messages des autorités sanitaires et des sociétés savantes en matière de prévention d’une contamination.
Newsletter de juillet 2020
Temps de lecture : 8 mn

Au sommaire : le Ségur de la santé, Covid-19 le Dr Bouet auditionné à l'Assemblée nationale, la vidéo d'Adrien Taquet lors de sa venue au CNVIF...
À la une
Ségur de la santé : l’heure des conclusions
Le Ségur de la santé s’est conclu le 21 juillet, près de deux mois après son lancement, avec 33 mesures retenues et annoncées par le ministre Olivier Véran. Elles se répartissent entre les quatre piliers déterminés à l’ouverture de la consultation.
- Pilier 1 : transformer les métiers et revaloriser ceux qui soignent
- Pilier 2 : définir une nouvelle politique d'investissement et de financement au service de la qualité des soins
- Pilier 3 : simplifier les organisations et le quotidien des équipes de santé pour qu'elles se consacrent à leurs patients
- Pilier 4 : fédérer les acteurs de la santé dans les territoires au service des usagers
L’Ordre des médecins a pleinement pris part aux discussions du Ségur de la santé. Il a émis des propositions concrètes qui doivent contribuer à l’émergence d’un système de santé fondé sur les territoires et leurs besoins, sur une démocratie sanitaire renouvelée, et sur une plus grande coopération entre tous les acteurs qui font vivre ce bien commun de l’ensemble des Français. Certaines des 33 mesures annoncées par le gouvernement les rejoignent. Retrouvez l’ensemble des .
Le chiffre du mois
10 % des patients perdus de vue, en psychiatrie, pendant le confinement : c’est l’évaluation de la cellule « Covid-santé mentale », pilotée par la Direction générale de l’offre de soins.Actus
Covid-19 : le président de l’Ordre à l’Assemblée
Le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l’Ordre des médecins, a été auditionné à l’Assemblée nationale, jeudi 16 juillet, par la mission d’information de l’Assemblée nationale sur la gestion de la crise sanitaire. Il a mis en exergue la « fracture de confiance » existant entre les soignants et les autorités en charge de la gestion de crise, du fait du manque de moyens de protections disponibles. « Nous avons aujourd'hui des professionnels de santé qui ont payé de leur santé ou de leur vie cette fracture de confiance, et nous savons que la majorité de ceux qui ont été gravement contaminés l'ont été dans les premières semaines [...], à un moment où ils étaient particulièrement vulnérables puisque mal protégés », a-t-il déclaré, appelant les pouvoir publics à œuvrer pour restaurer cette confiance.Trod Covid-19 : avis défavorable
À la suite de la publication d’un arrêté autorisant les tests sérologiques rapides (Trod) Covid-19, le Cnom s’est rapproché ou a pris connaissance de l’avis des différentes organisations médicales concernées par le dispositif. Tous partagent les mêmes réserves à ce sujet :- Les Trod Covid-19 ne s’inscrivent pas dans le parcours individuel de prise en charge des patients par les médecins.
- Ils ne permettent pas d’améliorer la connaissance épidémiologique du Covid-19.
- L’autorisation des Trod Covid-19 n’est pas justifiée par une difficulté d’accès aux tests diagnostiques biologiques du Covid-19.
Autisme : 11 outils de repérage
La Délégation interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement met à la disposition des professionnels de santé d’un développement inhabituel chez l’enfant de moins de 7 ans. Les médecins généralistes, pédiatres, médecins des services de protection maternelle et infantile et médecins scolaires sont particulièrement concernés par ces fiches pratiques, tests, affiches et brochures. Certains de ces outils peuvent être distribués aux familles, pour les aider à comprendre et les accompagner dans le parcours de prise en charge. Le gouvernement rappelle que le repérage des troubles du neuro-développement est une priorité d’action, car des interventions adaptées, mises en œuvre le plus précocement possible, permettent de modifier favorablement la trajectoire développementale des enfants.À découvrir
Le dernier webzine de l’Ordre des médecins
Le bulletin spécial « Enjeux éthiques : la place du médecin »
Alors que le projet de loi de bioéthique revient ce mois de juillet en seconde lecture à l’Assemblée nationale, retrouvez le bulletin spécial publié par l’Ordre des médecins au mois de mars : . Divisé en cinq cahiers thématiques – les lois de bioéthique, extension de l’assistance médicale à la procréation, recherches sur l’embryon et les cellules souches, prélèvements et greffes d’organes, et éthique et numérique en santé –, ce numéro réfléchit à la place essentielle du médecin face à l’innovation galopante, en croisant les points de vue d’experts et spécialistes.
En images
Le message d’Adrien Taquet aux professionnels de santé
Créé à l’initiative de l’Ordre des Médecins, le Comité national des violences intra familiales s’est réuni au Conseil de l’Ordre le mercredi 24 juin, en présence d’Adrien Taquet, alors secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance. Découvrez son message aux professionnels de santé.
En veille
Fin de vie : quelle définition ?
La Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP) relaie la seconde partie d’une enquête adressée aux professionnels de santé intervenant auprès de personnes en fin de vie. Il s’agit de , afin d’établir une définition consensuelle et opérationnelle de la fin de vie pour des projets de recherches. Les réponses sont anonymes. Cette enquête émane du Centre d’études et de recherche sur la performance des systèmes de soins et la qualité de vie de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille, en partenariat avec la Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie. Elle vise à explorer le vécu des patients et de leurs aidants ainsi que des soignants au moment de la fin de vie.La Miviludes rattachée à l’Intérieur
Par un, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a été rattachée au ministère de l’Intérieur, et plus précisément au sein du Secrétariat général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR). Elle dépendait jusque-là de Matignon. Ce changement s’appuie sur « la nécessité de renforcer le partage de compétences entre la Miviludes et le SG-CIPDR sur les questions d'emprise mentale et de lutte contre les nouvelles formes de radicalité », précise le décret. Depuis 2002, la Miviludes est à la fois chargée de traiter les signalements qui lui sont transmis (environ 2 500 par an, dont 40 % dans le domaine de la santé), et de former les agents publics aux risques sectaires.Certificats de non contre indication à la pratique du sport
Temps de lecture : 2 mn

Le Cnom fait une mise au point sur les certificats d’absence de contre-indication à la pratique du sport.
A la suite du communiqué du Cnom sur les demandes de , une nouvelle mise au point s’impose pour les certificats d’absence de contre-indication à la pratique du sport.
Le Code du Sport prévoit que la présentation d'un certificat médical pour le renouvellement d’une licence est obligatoire tous les 3 ans.
Certaines fédérations ont cru bon de s’affranchir de cette règle en demandant systématiquement un nouveau certificat médical pour la saison à venir alors même que les sportifs ont déjà un certificat couvrant leurs activités en compétition ou hors compétition pour la prochaine saison.
Les clubs et les fédérations sont tenus de respecter la réglementation et ne peuvent s’abriter derrière l’épisode sanitaire exceptionnel que nous avons connu pour s’en affranchir.
Il appartient à la Ministre déléguée chargée des Sports, que nous avons déjà alertée, de le leur rappeler.
Cette mise au point s’adresse également aux sportifs eux-mêmes à qui les clubs font supporter le coût d’un certificat inutile sur le plan légal et sans justification médicale au regard de la lutte contre la propagation du COVID 19.
Enfin il n’est pas acceptable que l’activité des médecins soit surchargée par des démarches illégales, inutiles et chronophages au détriment de la prise en charge des patients.
Trods Covid-19
Temps de lecture : 3 mn

Communiqué commun : avis défavorable sur l’arrêté autorisant les Trods Covid-19
Un arrêté a été publié au JORF du 11 juillet 2020, mentionnant que :
« […] les médecins ou sous leur responsabilité un autre professionnel de santé d’une part, et les pharmaciens d’officine d’autre part, peuvent réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique sur sang capillaire de détection des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 selon les recommandations de la Haute Autorité de santé […] »
Informé du projet d’arrêté, le CNOM s’était rapproché des organisations médicales concernées ou avait pris connaissance de leur expression publique sur le dispositif envisagé :
- CNP de Médecine Générale (CMG) et syndicats représentatifs des médecins (CSMF, MG France, FMF, SML)
- CNP d’Infectiologie et Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF)
- CNP de Biologie Médicale et syndicats représentatifs des biologistes médicaux (SJBM, SNBM, FNSIPBM, SLBC, SNMBCHU, SDB, FNSPBHU, SNBH)
Ils en ont fait la même analyse :
1. Les TRODs Covid-19 ne s’inscrivent pas dans le parcours individuel de prise en charge des patients par les médecins.
- La Haute Autorité de Santé souligne que le résultat du TROD, qu’il soit négatif ou positif, ne permet pas de se dispenser d’un test « conventionnel » de confirmation.
- L’information devant accompagner le résultat du TROD est particulièrement délicate ; sa compréhension insuffisante pourrait être la cause d’une sensation de sécurité infondée pouvant conduire à une baisse « d’autoprotection » en cas de positivité qui ne garantit aucune immunité, ou à une baisse de protection de l’entourage en cas de négativité qui ne garantit pas l’absence de contagiosité.
2. Les TRODs Covid-19 ne permettent pas d’améliorer la connaissance épidémiologique de
la Covid-19.
- Contrairement aux tests virologiques et sérologiques réalisés dans les laboratoires d’analyse médicale, dont les résultats positifs sont automatiquement transmis au médecin prescripteur et au système d’information national SIDEP, les résultats des TRODs réalisés par les médecins dans le cadre ambulatoire ou les pharmaciens officinaux ne sont pas colligés ni exploités sur le plan épidémiologique.
- Les TRODs risqueraient de se substituer à des examens « conventionnels » et d’affaiblir le volume des données épidémiologiques collectées.
3. L’autorisation des TRODs Covid-19 n’est pas justifiée par une difficulté d’accès aux tests
diagnostiques biologiques de la Covid-19
- Le maillage par les laboratoires d’analyse médicale et les infirmières pouvant réaliser des prélèvements est satisfaisant sur le territoire national.
- Les ressources matérielles et humaines permettent de réaliser les tests en quantité suffisante pour faire face aux nécessités de prise en charge individuelle et de Santé publique.
Un avis négatif a été transmis par le CNOM au ministre chargé de la santé dans un courrier du 10 juillet 2020.
Si la signification clinique des résultats des TRODs Covid-19 était mieux connue, si leur déploiement pouvait s’intégrer dans le parcours individuel de prise en charge des patients par les médecins et s’ils pouvaient contribuer à la connaissance épidémiologique de la Covid-19, cette position pourrait éventuellement évoluer.
Les TRODs Covid-19 pourraient alors permettre un accompagnement des pratiques des médecins et s’inscrire dans une stratégie « d’information et de persuasion » auprès de leurs patients.
Un webzine consacré aux inégalités sociales de santé
Temps de lecture : 1 mn

A lire le Webzine Santé du Conseil national de l'Ordre des médecins : "Inégalités sociales de santé"
La France est l’un des pays d’Europe où les inégalités sociales de santé sont de plus en plus marquées. Et si l’espérance de vie augmente, elle n’est pas la même selon les catégories socio-professionnelles.
Comment ces inégalités impactent-elles la santé ? Quelles sont les pistes pour lutter contre ces inégalité ?
Vous trouverez dans des initiatives pour améliorer la prévention auprès de tous, des réflexions et témoignages.
est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants.
Comment ces inégalités impactent-elles la santé ? Quelles sont les pistes pour lutter contre ces inégalité ?
Vous trouverez dans des initiatives pour améliorer la prévention auprès de tous, des réflexions et témoignages.
est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants.
Inégalités sociales de santé
Temps de lecture : 0 mn

Ce webzine est consacré aux inégalités sociales de santé, à leur impact sur la santé, aux moyens d'y remédier. A Lire témoignages et réflexions.
Élection à la chambre disciplinaire nationale
Temps de lecture : 1 mn

Élection complémentaire d’un membre suppléant du collège externe de la chambre disciplinaire nationale.
En raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, l’élection complémentaire de la chambre disciplinaire nationale, qui devait initialement avoir lieu le 2 avril 2020, est reportée au 10 septembre 2020 à 17h, lors de la 354ème session du conseil national.
Pour rappel lire l'appel à candidature publié dans le
Le dépouillement est public et aura lieu aussitôt après la clôture du scrutin.
Propositions de l'Ordre pour le Ségur de la santé
Temps de lecture : 4 mn

Ségur de la Santé : les propositions de l’Ordre des médecins pour un système de santé profondément rénové
L’Ordre des médecins a pleinement pris part au Ségur de la Santé. Alors que la conclusion de cette phase de concertation se rapproche, le Conseil national de l’Ordre tient à réitérer son appel à ce que celle-ci permette de faire advenir une véritable réforme de notre système de santé, pour tirer les enseignements de la crise sanitaire et insuffler un nouvel espoir chez les médecins, les professionnels de santé et leurs patients.
L’Ordre a émis, au cours du Ségur et comme il n’a de cesse de le faire depuis 2015, des propositions concrètes qu’il souhaite aujourd’hui rendre publiques. Celles-ci doivent contribuer à l’émergence d’un système de santé véritablement équitable et novateur fondé sur les territoires et leurs besoins, sur une démocratie sanitaire renouvelée, et sur une plus grande coopération entre tous les acteurs qui font vivre ce bien commun de l’ensemble des Français.
L’attente de l’ensemble des acteurs du système de santé, et en premier lieu des médecins, était déjà forte ; elle est plus brûlante encore après la crise sanitaire que nous avons traversée collectivement.
Alors que le Ségur de la Santé se clôturera demain, l’Ordre des médecins entend maintenant participer aux futurs groupes de mise en œuvre des mesures qui en seront issues.
Les propositions de l’Ordre des médecins
Vers un nouveau pacte territorial de la santé
Depuis 2015, l’Ordre des médecins fait des propositions pour que l’organisation des soins soit pensée à partir des territoires. C’est au plus près de la population, à l’échelle de ce que l’Ordre avait nommé le Bassin de proximité de santé en 2016, que doivent être définis les besoins de celle-ci, et les moyens et l’organisation les plus pertinents pour y répondre.L’Ordre propose aujourd’hui :
- De donner la compétence santé aux communautés de communes, en soutien du rôle central des professionnels de santé de proximité.
- De créer au sein des communautés de communes des Conseils territoriaux de santé, organisant et coordonnant les acteurs de santé locaux, quelle que soit leur configuration (MSP, CPTS, exercices regroupés, hôpital de proximité, etc.), et évaluant leur action.
- De faire advenir ainsi une démocratie sanitaire de décision.
- D’étendre la démocratie sanitaire dans l’enceinte de l’hôpital.
Vers un nouveau pacte entre l’hôpital, la ville et le secteur privé
L’une des fragilités principales de notre système de santé, évoquée par l’ensemble de ses acteurs, est le cloisonnement presque absolu entre l’hôpital et les autres secteurs de soin et le fonctionnement en silos. Cela complique inutilement l’exercice professionnel des médecins. Plus grave encore, cela complexifie le parcours de soins des patients, tant le cloisonnement est important en amont, pendant et en aval d’une éventuelle hospitalisation. Cela nuit gravement à la qualité, à la pertinence et au coût des soins.L’Ordre propose aujourd’hui :
- De renforcer l’ouverture des GHT.
- Réinvestir massivement pour le repérage des troubles mentaux et les filières de soins psychiatriques adultes et infanto-juvéniles coordonnées.
- De permettre en la facilitant la mixité des exercices entre l’hôpital et les secteurs libéral ou privé.
- D’assurer l’interopérabilité des systèmes d’information entre la ville et l’hôpital.
- De généraliser définitivement l’usage du Dossier médical partagé qui doit devenir la règle.
- De redynamiser les échanges entre médecin traitant et médecin hospitalier en cas de prise en charge hospitalière.
- Il est également nécessaire de refonder le pacte liant l’université à la médecine de ville.
- De recentrer les urgences sur leurs missions en réinventant l’accès direct dans les services ;
Vers un nouveau pacte pour les médecins
- Créer, pour favoriser cette refondation de la relation ville-hôpital, un baromètre du temps médical.
- Créer un financement spécifique dédié à la qualité de vie des soignants.
- Harmoniser la couverture sociale des médecins pour faciliter des changements de mode d’exercice au cours d’une carrière.
- Valoriser, tout au long de leur carrière, les acquis d’expérience et le développement professionnel continu des médecins par un mécanisme de recertification.
Au-delà du Ségur, renforcer la prévention médicale
- Revaloriser la médecine scolaire et le rôle des médecins de PMI.
- Identifier et valoriser des missions de Santé publique assurées par les médecins, et en organiser la mise en œuvre dans des structures transversales ou d’exercice coordonné, en lien avec les médecins traitants.