Newsletter d'octobre 2020

À la une
Vaccination contre la grippe : un outil de santé publique
Lundi 13 octobre 2020, l’Assurance maladie a lancé sa nouvelle campagne de vaccination contre la grippe.
Face à la crise sanitaire actuelle, l’Ordre des médecins incite plus que jamais l’ensemble des soignants à se faire vacciner contre la grippe, et à participer à la campagne de vaccination.
La grippe saisonnière n’est pas anodine : entre 8 000 et 14 500 décès ont été recensés durant les trois dernières vagues épidémiques. La conjonction d’une épidémie grippale avec la vague actuelle de Covid-19 représenterait un danger majeur pour nos concitoyens et le système de santé. Dans ces circonstances, l’Ordre des médecins appelle l’ensemble des médecins, et plus largement l’ensemble des professionnels de santé en contact avec des malades, à se faire vacciner contre la grippe. « C’est notre responsabilité collective pour protéger nos patients et leurs proches. »
L’Ordre des médecins appelle également les médecins à s’engager pleinement dans cette campagne de vaccination antigrippale de leurs patients, afin d’atteindre la meilleure couverture vaccinale possible.
En 2019-2020, les trois quarts des personnes en réanimation étaient éligibles à la vaccination, mais moins d’un tiers avaient été vaccinées, selon Santé publique France.
Le médecin devra notamment accompagner en priorité les publics à risque dans leur démarche vaccinale. Il reste libre de ses prescriptions, dans les limites fixées par la loi et compte tenu des données acquises de la science, et conserve une marge d’appréciation qui lui permettra de prescrire ou de réaliser une vaccination à un patient non ciblé par les recommandations s’il estime que sa situation le justifie.
Le chiffre du mois
75%, c’est l’objectif de couverture vaccinale antigrippe sur les personnes ciblées préconisé par l’OMS. L’année dernière, le taux de couverture vaccinale de la population ciblée n’était que de 47,8 %.
Actus
Vade-mecum et violences conjugales
Le Conseil national de l’Ordre des médecins publie – en partenariat avec le ministère de la Justice et la Haute Autorité de santé – un guide pratique à destination des professionnels de santé sur le secret médical dans le cadre des violences au sein du couple. Ce guide pratique a notamment pour but d’accompagner les médecins dans la mise en œuvre des nouvelles dispositions de l’article 226-14 du code pénal, à savoir, dans certaines circonstances strictement encadrées par la loi, la possibilité pour les médecins d’émettre un signalement au procureur sans l’accord de la victime.Opposition à la suppression de la clause de conscience relative à l’IVG
À la suite du vote en première lecture par l’Assemblée nationale, le 8 octobre, de la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement »,Campagne de dépistage de l’Anecamps
La délégation interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement a mené mi-octobre, avec l’association Anecamps, une campagne de repérage « Agir tôt ». L’objectif : aider les parents à reconnaître rapidement les signes d’un développement inhabituel chez l’enfant en les informant et en les guidant vers leur médecin. Chaque année, environ 35 000 enfants français naissent avec un trouble du neuro-développement mais ils ne seront diagnostiqués que vers leurs 7 ans. La campagne « Agir tôt » a diffusé une série de 9 films d’animation qui illustrent certains signes d’alerte.et à l’information sur les accompagnements
À découvrir
Le modèle de signalement au procureur de violences conjugales
L’Ordre des médecins a publié un au procureur de la République concernant un majeur victime de violences conjugales. Ce signalement est autorisé dans le cadre de l’article 226-14 du code pénal quand un médecin estime en conscience que ces violences mettent la vie de la victime en danger immédiat et que celle-ci n’est pas en mesure de se protéger en raison de la contrainte morale résultant de l’emprise exercée par l’auteur des violences.
En images
L’entraide : une solidarité globale
Le Dr Jacques Morali, délégué général aux relations internes au Cnom et responsable de l’entraide entre 2017 et 2019, revient sur la philosophie de l’entraide : une solidarité globale qui peut intervenir sur des problèmes d’ordre personnel, familial, professionnel et social.
En veille
Décret sur le refus des soins
Covid-19 : une plateforme de mise en relation pour les renforts
Pour faciliter la gestion des renforts et coordonner les opérations de soutien, le ministère des Solidarités et de la Santé a développé une plateforme « renfort RH-Crise ». L’objectif, faciliter la mise en relation, l’identification et le recrutement de volontaires au profit des structures sanitaires et médico-sociales nécessitant des renforts.+ d’infos :
Déplacements professionnels des médecins et couvre-feu

Alors que le couvre-feu est entré en vigueur dans neuf métropoles depuis le samedi 17 octobre, le Conseil national de l’Ordre des médecins appelle l’exécutif, et en particulier le ministère de l’Intérieur, à faciliter l’indispensable circulation des médecins entre 21h et 6h du matin.
En effet, tous les professionnels, qu’ils soient médecins hospitaliers ou libéraux, doivent pouvoir bénéficier d’une liberté de circulation sans attestation, sur simple présentation de leur carte professionnelle aux forces de police et de sécurité.
La lutte contre le COVID-19, l’efficacité de l’organisation des soins sur le territoire, et la qualité des prises en charge des patients reposent en grande partie sur les médecins. Il est donc impératif que tout soit mis en œuvre pour faciliter leur exercice professionnel.
CNIL : RGPD et cabinets médicaux

Un référentiel relatif aux traitements de données à caractère personnel destinés à la gestion des cabinets médicaux et paramédicaux a été
Les médecins qui exercent à titre libéral détiennent des données personnelles concernant les patients pour les besoins de leur prise en charge.
En tant que responsables de traitements de données à caractère personnel, ils sont soumis aux dispositions du règlement général sur la protection des données (RGPD) et de la loi du 6 janvier 1978 modifiée (LIL).
Ce référentiel a pour objet d’aider les médecins qui exercent à titre libéral à mettre en conformité les traitements de données personnelles utilisés dans le cadre de la gestion d’un cabinet médical.
Il apporte quelques évolutions par rapport à la situation antérieure et précise les nouvelles obligations liées au processus de conformité.
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Secret médical et violences au sein du couple

Créé dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, le groupe de travail piloté par le ministère de la Justice – dont l’Ordre fait partie intégrante – dévoile aujourd’hui un guide pratique visant à éclairer les professionnels de santé, en particulier les médecins, sur l’évolution de l’article 226-14 du Code pénal.
Pédagogique, le guide précise d’abord les contours de cette dérogation permissive. Il rappelle aux professionnels de santé que la levée du secret médical est désormais possible lorsque les violences mettent la vie de la victime majeure en danger immédiat, et que cette dernière se trouve sous l’emprise de l’auteur des violences. Il est également stipulé que le médecin doit s’efforcer d’obtenir l’accord de la victime ou, en cas de refus, l’informer du signalement fait au Procureur de la République.
Le vade-mecum met ensuite différentes ressources à la disposition des soignants, dont une fiche de signalement à transmettre au Procureur de la République, ainsi que des informations sur le circuit juridictionnel dudit signalement. Il contient également des outils pratiques pour aider les médecins à évaluer les situations de danger immédiat et d’emprise, grâce à des questionnements et des exemples concrets.
L’Ordre des médecins se félicite de la parution de ce vade-mecum, dont l’objectif est de renforcer la protection des victimes de violences conjugales en apportant des outils pratiques aux médecins. Il est le résultat d’une mobilisation soutenue de l’institution ordinale aux côtés du Ministère de la Justice, de la HAS et de nombreux autres acteurs, notamment associatifs, au service de l’intérêt général.
En accompagnant l’élaboration de la loi, et en prenant l’initiative de créer le Comité national des violences intra-familiales (CNVIF) fin avril 2020, l’Ordre s’est positionné comme un acteur privilégié des pouvoirs publics dans la lutte contre ce fléau. L’institution ordinale s’engage à poursuivre ce travail d’accompagnement et de mise en application de la loi sur tout le territoire, afin d’harmoniser les pratiques, d’éclairer les professionnels et de renforcer la protection des victimes.
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Vaccination antigrippale

L’Ordre des médecins rappelle que la grippe saisonnière n’est pas une maladie anodine. Elle a causé entre 8 000 et 14 500 décès annuels au cours des trois dernières vagues épidémiques.
Face à cette maladie récurrente, et comme face à la Covid-19, certaines populations sont particulièrement à risque, dont les personnes âgées, les personnes fragilisées par des maladies chroniques, ou encore les femmes enceintes.
Nous disposons de la capacité de vacciner contre la grippe. Alors que la France reste chaque année bien en deçà de l’objectif fixé par l’OMS d’une couverture vaccinale pour 75% des populations fragiles, l’Ordre des médecins tient à réaffirmer l’importance de cette vaccination comme outil de santé publique.
La vaccination est d’autant plus importante dans le contexte sanitaire actuel que la conjonction d’une épidémie grippale avec la vague actuelle de l’épidémie de Covid-19 représenterait un danger majeur pour nos concitoyens et le système de santé.
Dans ces circonstances, l’Ordre des médecins appelle donc l’ensemble des médecins, et plus largement l’ensemble des professionnels de santé en contact avec des malades, à se faire vacciner contre la grippe.
C’est notre responsabilité collective pour protéger nos patients et leurs proches.
L’Ordre des médecins appelle également les médecins à s’engager pleinement dans cette campagne de vaccination antigrippale de leurs patients, afin d’atteindre la meilleure couverture vaccinale possible.
Le médecin, dans la responsabilité qui est la sienne vis-à-vis de la population, devra notamment accompagner en priorité les publics à risque dans leur démarche vaccinale.
Le médecin reste libre de ses prescriptions, dans les limites fixées par la loi et compte-tenu des données acquises de la science, et conserve une marge d’appréciation qui lui permettra de prescrire ou de réaliser une vaccination à un patient non ciblé par les recommandations, s’il estime que sa situation le justifie.
Enfin, l’Ordre des médecins rappelle l’importance de promouvoir auprès des patients d’autres mesures utiles à la protection de la population à l’approche de la période hivernale : outre les gestes barrières dont l’importance doit être rappelée à nos patients, l’Ordre des médecins est favorable à la mise en œuvre des autres vaccinations conformes aux recommandations professionnelles et académiques.
Clause de conscience spécifique à l’IVG

Comme il l’a exposé fin septembre lors de son audition devant la députée Albane Gaillot, rapporteure de la proposition de loi, l’Ordre des médecins tient à réaffirmer que ni la disparition de la clause de conscience, ni l’allongement des délais légaux d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines, ne permettront de répondre aux difficultés qui peuvent, aujourd’hui encore, se poser à nos concitoyennes souhaitant avoir recours à une IVG.
L’Etat doit aujourd’hui prendre des engagements forts, qui n’ont pas été pris par les Gouvernements successifs, pour assurer, en tout point du territoire, la mise à disposition pour les femmes des moyens matériels et professionnels de prise en charge de qualité. Ce sont ces engagements forts et un investissement important dans la stratégie de prise en charge qui, seuls, permettront l’accès sans entrave à l’IVG.
L’Ordre des médecins regrette que le Gouvernement ne se soit pas clairement prononcé contre cette proposition de loi. Il déplore l’inaction et l’impréparation de l’exécutif, dont la position n’a toujours pas été arrêtée alors que les débats parlementaires étaient attendus de longue date.
L’Ordre des médecins entend aujourd’hui rappeler à l’ensemble des acteurs son engagement pour une prise en charge de qualité, respectant les femmes en situation de demande et les professionnels de santé appelés à intervenir.

Le conseil national de l’Ordre des médecins exprime régulièrement sa vigilance et son intransigeance envers les médecins qui transgressent les règles éthiques et déontologiques de leur profession en se rendant coupables d'inconduites ou de violences à caractère sexuel envers leurs patient(e)s.
Cette vigilance s'exprime notamment dans les
Ces comportements ne concernent qu’un nombre limité de médecins, mais ils constituent un problème grave. L'Ordre des médecins se doit d'apporter son concours aux victimes et de tout mettre en œuvre pour prévenir ces agissements et sanctionner leurs auteurs, indépendamment des suites pénales éventuelles.
C'est pourquoi l'Ordre des médecins publie cette page destinée à guider les patient(e)s qui s'estiment victimes d'inconduites ou de violences à caractère sexuel de la part d'un médecin.
Porter plainte auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins
Pour que le médecin auteur de tels faits soit sanctionné disciplinairement, il convient deLes violences à caractère sexuel sont des infractions réprimées par la justice pénale, et vous pouvez également porter plainte, avec ou sans l'aide d'un avocat, auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance dont dépend votre domicile.
Signalement/information du conseil départemental de l’Ordre
Si vous ne souhaitez pas saisir le conseil départemental de l’Ordre d’une plainte contre le médecin, vous pouvez l’informer des faits qui se sont produits. Décrivez précisément ce que vous avez vécu, constaté ou ressenti. Précisez que vous ne souhaitez pas porter plainte, mais informer le Conseil départemental de l'Ordre du comportement de ce médecin.Dans tous les cas, le conseil départemental de l’ordre des médecins peut également saisir la chambre disciplinaire de première instance.
Soutien
Il existe des associations ou des structures qui peuvent vous conseiller, vous soutenir psychologiquement, voire vous apporter une aide juridique. Il est souvent difficile d'agir rationnellement, voir d'agir tout simplement, lorsque l'on est meurtri, déprimé, ou même honteux face à l'incompréhension de l'entourage devant des phénomènes d'emprise psychologique.Vous pouvez pour tout renseignement consulter le site
Le 39 19 Violences Femmes Info
Ce numéro est destiné aux femmes victimes de toutes formes de violences. Il permet d'assurer une écoute, une information, et, en fonction des demandes, une orientation adaptée vers les dispositifs locaux d'accompagnement et de prise en charge.Il est anonyme. Il est accessible et gratuit en métropole et dans les DOM 7 jours sur 7. Le numéro est ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 22 h, les samedi, dimanche et jours fériés de 9h à 18h. Le 3919 n'est pas un numéro d'appel d'urgence.
Le 0 800 05 95 95 : SOS Viols-Femmes-Informations
Ce numéro est destiné aux femmes victimes de viol ou d'agression sexuelle, à leur entourage et aux professionnels concernés. C'est un numéro d'écoute national et anonyme. Il est accessible et gratuit depuis un poste fixe en métropole et dans les DOM du lundi au vendredi de 10 h à 19 h.Vous pouvez également contacter :
- L'Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail au 01 45 84 24 24
- La Fédération Nationale des Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles
- Le conseil national de l’Ordre des médecins
Newsletter de septembre 2020

À la une
La priorisation des tests par RT-PCR : une priorité
Face aux difficultés d’accès aux tests RT-PCR pour les publics prioritaires, le Conseil national de l’Ordre des médecins, en partenariat avec les principaux acteurs de santé publique, les médecins de terrain et les structures représentatives des biologistes médicaux, a proposé au ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, un dispositif national de priorisation des tests.Aujourd’hui, les difficultés d’accès aux tests RT-PCR freinent le contrôle des chaînes de transmission du coronavirus, qui constitue pourtant une priorité majeure de Santé publique. Pour répondre à l’urgence, le Conseil national de l’Ordre des médecins – en accord avec les représentants des biologistes médicaux et en s’appuyant sur son « Groupe contact Covid-19 », et en partenariat avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), la Direction générale de la santé (DGS), Santé publique France (SPF) et la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) – a proposé aux pouvoirs publics un dispositif national de priorisation.
Ce dispositif prévoit un accès prioritaire aux tests RT-PCR aux personnes munies d’une prescription médicale, aux personnes identifiées médicalement comme symptomatiques ou comme contact de cas avérés, aux professionnels de santé et aux aides à domicile au contact de patients fragiles.
Il pourrait être mis en œuvre en dupliquant à l’échelle nationale la plateforme de programmation de rendez-vous déjà effective en Île-de-France. Cette plateforme proposerait aux patients prioritaires des rendez-vous sur des sites dédiés ou à des créneaux horaires spécifiques de prélèvement.
L’objectif de ce dispositif est d’aboutir à la réalisation des prélèvements et la délivrance des résultats sous 48 heures, afin d’améliorer le traçage des cas de Covid-19 et de limiter le plus efficacement possible la propagation du virus.
Le chiffre du mois
74 % des professionnels de santé déclarent avoir déjà été confrontés à des pénuries de médicaments utilisés contre le cancer pendant leur carrière. Et trois quarts d'entre eux ont le sentiment que les pénuries s'aggravent depuis dix ans. Un sentiment encore renforcé dans le contexte de pandémie de Covid-19.
+ d’infos :
Actus
La parole aux médecins
L’Ordre lance une vaste consultation auprès de l’ensemble des médecins afin de recueillir leurs attentes et exigences à la suite du Ségur, mais aussi leur regard sur le système de santé, sur l’exercice de la médecine et notamment dans le contexte de pandémie de Covid-19. Un moyen également de mesurer les évolutions, cinq ans après la Grande Consultation à laquelle avaient répondu plus de 30 000 médecins. Cette nouvelle enquête prendra la forme d’un questionnaire en ligne d’une trentaine de minutes. Tous les médecins en activité, les retraités actifs et inactifs ainsi que les internes seront invités à y répondre début octobre via un mailing.Certificat médical pour le retour à l’école
Depuis la rentrée, des médecins alertent l’Ordre sur des pressions qu’ils subissent pour rédiger des « certificats médicaux de non-contre-indication au retour à l’école » pour des enfants porteurs de symptômes évocateurs de Covid-19. L’Ordre tient à rappeler que les médecins n’ont pas à établir de tels certificats médicaux.Les demandes de certificat médical de non-contre-indication de la part des établissements scolaires ne reposent donc sur aucune obligation législative ou réglementaire. Le Cnom demande au Ministre de le rappeler aux rectorats, aux établissements et aux enseignants.
RGPD : comment se prémunir contre les pratiques abusives ?
Des sociétés profitent du Règlement général sur la protection des données (RGPD) pour opérer du démarchage auprès des médecins en vue d’une escroquerie ou d’une attaque informatique.Si vous recevez ce type de sollicitations, il est recommandé de :
- demander des informations sur l’identité de l’entreprise démarcheuse permettant de faire des vérifications sur Internet ou auprès de l’Ordre national ;
- vous méfier de communications prenant les formes d’une information officielle émanant d’un service public ;
- lire attentivement les dispositions contractuelles ou précontractuelles ;
- prendre le temps de la réflexion et de l’analyse de l’offre ;
- diffuser ces conseils de vigilance auprès de vos services et des personnels qui sont appelés à traiter ce type de courrier ;
- ne payer aucune somme d'argent au motif qu’elle stopperait une éventuelle action contentieuse.
Vous pouvez aussi adresser un courriel à la déléguée à la protection des données du Conseil national à l’adresse
+ d’infos :
À découvrir
Fiche pratique « Prescription et délivrance de médicaments hors AMM »
En image
L’entraide ordinale au service d’un médecin atteint par la Covid-19
Le Dr Éric Delord est médecin généraliste à Pluneret dans le Morbihan. Mi-mars, il a contracté une forme sévère du virus. Il a passé plusieurs semaines en réanimation puis a dû pendant plusieurs mois faire de la rééducation afin de retrouver ses capacités physiques. Durant cette période difficile, il a pu compter sur l’entraide ordinale…Voir toutes la série vidéo « Entraide ordinale »
En veille
Reconnaissance de la Covid-19 en maladie professionnelle
Le 15 septembre est parule décret instituant un
Utilisation dangereuse de médicaments chez des enfants atteints d’autisme
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié L’ANSM déconseille formellement ces utilisations pour lesquelles ces médicaments n’ont fait aucune preuve de leur efficacité et qui exposent ces enfants à des risques, en particulier lors d’une utilisation prolongée.
Ainsi, dans certaines circonstances où la vie de la victime est en danger imminent et dans une situation d'emprise exercée par l'auteur, le médecin pourra déroger au secret en effectuant un signalement sans le consentement de la victime. Ces circonstances aggravées pourraient justifier le "sans consentement".
La dérogation se limite au moment ultime où tout pourrait basculer vers une issue fatale.
L'estimation en conscience évoquée dans la loi prend en considération le reflet du dilemme éthique et déontologique du médecin confronté à la situation. Le Vade-mecum devrait pouvoir être une aide à la décision.
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Priorisation des tests par RT-PCR

Face à cette urgence, le Conseil national de l’Ordre des médecins, en partenariat avec les principaux acteurs de santé publique, les médecins de terrain et les structures représentatives des biologistes médicaux, a souhaité élaborer une réponse rapide à cette problématique.
Un dispositif national de priorisation des tests a été proposé au Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran.
Face à la saturation des laboratoires et à l’allongement des délais d’obtention des résultats des tests RT-PCR, le Conseil national de l’Ordre des médecins – en accord avec les représentants des biologistes médicaux et en s’appuyant sur son « Groupe contact Covid-19 » avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le Collège de la médecine générale (CMG), la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), la Direction générale de la santé (DGS), Santé publique France (SPF), la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) – a proposé aux pouvoirs publics un dispositif national de priorisation.
Ce dispositif, élaboré avec les acteurs de terrain, vise à garantir une meilleure organisation des tests, et une réalisation plus rapide des prélèvements, une meilleure disponibilité des ressources humaines et techniques des laboratoires de biologie médicale, et un raccourcissement significatif des délais d’attente des résultats, sur l’ensemble du territoire – l’objectif étant d’aboutir à la réalisation des prélèvements et la délivrance des résultats sous 48 heures, afin d’améliorer le traçage des cas de Covid-19 et de limiter le plus efficacement possible la propagation du virus.
Pour y parvenir, le dispositif proposé par l’Ordre des médecins et ses partenaires prévoit de mettre en place un accès prioritaire aux tests RT-PCR uniquement pour les personnes munies d’une prescription médicale, pour les personnes identifiées médicalement comme symptomatiques ou comme contact de cas avérés, et pour les professionnels de santé et les aides à domicile au contact de patients fragiles.
Ce dispositif repose sur :
- Le renforcement de la plateforme de programmation de rendez-vous déjà effective en Île-de-France, et sa duplication au niveau national.
- L’engagement des laboratoires de biologie médicale à s’organiser pour permettre un délai de prélèvement à 24 heures puis de remise des résultats à 24 heures, pour un délai global inférieur à 48 heures.
Elaborée par l’ensemble des acteurs et professionnels de santé, dont les médecins généralistes et infectiologues et les biologistes médicaux, cette proposition permettrait d’apporter des réponses urgentes aux défis opérationnels posés par la stratégie de dépistage, dans une lutte contre le virus qui se poursuivra pendant plusieurs mois encore.
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