Les PSNC et leurs dérives
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Rapport de l'Ordre des médecins - "Les pratiques de soins non conventionnelles et leurs dérives : état des lieux et propositions d'actions"
Pratiques de soins non conventionnelles
Temps de lecture : 2 mn

Le Conseil national de l'Ordre des médecins s'inquiète du développement des pratiques de soins non conventionnelles
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a travaillé ces derniers mois à la réalisation d’un rapport sur les pratiques de soins non conventionnelles. Il s'inscrit dans l'actualité où de multiples dérives liées à ces pratiques de soins émergent. Il est donc urgent de sensibiliser aux dangers que peuvent comporter ces pratiques, de plus en plus nombreuses et variées.
On les appelle : «médecine traditionnelle», «médecines alternatives», «médecines complémentaires», ou encore «médecines naturelles», «médecines douces» alors qu’elles ne sont pas reconnues sur le plan scientifique par la médecine conventionnelle et n’appartiennent pas à la formation initiale des médecins. L’enjeu est que soient identifiées les dérives de ces offres de soins qui mettent en danger physiquement et psychiquement le patient.
L’Ordre des médecins s'inquiète des conséquences de la multiplication, sans contrôle, ni cadre, de ces pratiques non conventionnelles. Ces nouvelles prises en charge sont en plein essor pour des raisons sociétales : un système de santé en difficulté, une société en souffrance, une défiance envers les professionnels de santé qui manquent de temps médical, et une inégalité d’accès aux soins.
À laisser ces pratiques s’installer ainsi, les risques, à travers elles, d’exercice illégal de la médecine, de dérives thérapeutiques voire sectaires, deviendront un important problème de santé publique. Le Conseil national de l’Ordre des médecins met en place des actions pour limiter ces pratiques de soins non conventionnelles notamment en travaillant de concert avec le gouvernement pour une meilleure identification de ces pratiques, de leur formation et de leur exercice. Avec ce rapport, l’Ordre des médecins souhaite sensibiliser les médecins à leurs risques et protéger les patients de leurs possibles dérives.
Médecins n°85
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Lire le bulletin de l'Ordre des médecins de mai-juin 2023
:
du président
La présentation des
La rubrique
Le point sur la
- A Annecy, la maison médicale de garde facilite l'accès aux soins
- La sécurité des médecins en danger ?
- Légalisation d'une aide active à mourir : ce qui se prépare
Le dispositif pour les
L'encadrement des
du Dr Caroline Semaille, directrice de Santé publique France
Voir la vidéo associée au reportage de la page 10 "A Annecy, la maison médicale de garde facilite l'accès aux soins"
Newsletter de juin 2023
Temps de lecture : 4 mn

Au sommaire : les résultats de l’Atlas de la démographie médicale 2023, une procédure pour recueillir les signalements faits par les lanceurs d’alerte
À la une
Atlas de la démographie médicale 2023
L’Ordre des médecins publie le nouvel Atlas de la démographie médicale en France. Il révèle une augmentation globale du nombre de médecins, qui s’explique par une hausse du nombre de professionnels en activité intermittente (remplaçants et retraités actifs). Pour autant, le nombre de médecins retraités poursuivant une activité, devrait cesser de croître, voire baisser, dans les prochaines années, rendant compte de la fragilité de la démographie médicale pendant encore une décennie.
Quelques tendances précédemment notées se confirment : la profession se féminise et rajeunit, avec une moyenne d’âge de 48,6 ans contre 50,2 ans en 2010. On observe également une perte continue d’attractivité de l’exercice libéral et des inégalités territoriales d’accès aux soins qui se creusent.
Retrouvez ici en détail les principaux points à retenir de l’
Le chiffre
Les actus
Présentation du dispositif « Vigilance-Violences-Sécurité »
L’Ordre des médecins fait de la lutte contre les violences intrafamiliales une priorité. Le 6 juin dernier, la vice-présidente du Cnom a présenté le dispositif « Vigilance-Violences-Sécurité » lors de la Conférence Nationale des Doyens de la Facultés de Médecine. Lancé suite au Grenelle contre les violences conjugale qui s’est tenu en 2019, ce dispositif permet, entre autres, d’aider les médecins à repérer les patients victimes et à effectuer des signalements.En 2022, le Cnom s’est consacré à la gestion des violences faites aux mineurs et s’est entouré d’experts, tels que la Société Française de Pédiatrie Médico-Légale, l’observatoire national de la protection de l’enfance et des médecins référents de la protection de l’enfance.
Ce travail a notamment donné lieu à l’élaboration d’arbres décisionnels afin d’aider les médecins à appréhender les situations des mineurs en danger, ou en risque de danger, et toute situation évoquant des violences physiques, psychologiques, sexuelles et des négligences lourdes.
Pour en savoir plus, retrouvez notre
Non à l’offre de téléconsultation du groupe RAMSAY
Le groupe privé RAMSAY propose une offre de téléconsultations médicale permettant d’avoir accès à un médecin 24h/24 et 7j/7 pour un abonnement mensuel de 11,90 €. L’Ordre des médecins s’oppose à cette initiative, contraire à la déontologie médicale.Le Cnom estime que cette offre menace le système de soins et son modèle organisé autour de médecins qui répondent aux besoins de la population dans leur région. Les consultations proposées par ces plateformes ne sont pas remboursées par l'Assurance maladie. Elles remettent ainsi en cause le modèle de santé français fondé sur la solidarité et la gratuité des soins.
Pour en savoir plus sur la position de l’Ordre, consultez notre
Fluoroquinolones : des précautions à prendre dans l’intérêt des patients
L’Ordre des médecins et l’ANSM attirent l’attention des professionnels de santé et des patients sur l’utilisation des fluoroquinolones. Si ces antibiotiques sont indispensables dans le traitement de certaines infections bactériennes, il est essentiel d’évaluer leurs bénéfices au regard des risques d’effets indésirables et d’en informer les patients lors de chaque prescription. Ces derniers doivent en effet être avertis afin d’être en mesure de reconnaître des symptômes annonciateurs d’effets indésirables pouvant être graves.Lisez l'information à destination des professionnels de santé publiée par
Une adresse dédiée aux lanceurs d’alerte
Pour faciliter la déclaration et le suivi des signalements faits par les lanceurs d’alerte, et conformément à la , le Cnom a mis en place une procédure via une adresse spécifique : .Cette adresse permet de signaler facilement toute violation grave d’une loi ou d’un règlement ou toute menace grave à l’intérêt général, dans le domaine de la santé ou de l’environnement, à partir du moment où la personne en a personnellement connaissance.
Vous souhaitez en savoir plus sur les modalités du signalement et sur les garanties pour le lanceur d’alerte ?
En image

de présentation du dernier webzine de l’Ordre des médecins dédié à la prise en charge des personnes en situation de handicap. : des interviews, des initiatives sur le terrain et des témoignages de médecins pour dresser un état des lieux et proposer des solutions aux problèmes rencontrés par les personnes handicapées.
À découvrir
Un nouveau service sur votre espace médecin

Médecin, interne ou docteur junior, inscrit au Tableau de l'Ordre : vous avez désormais la possibilité de trouver ou de déposer une annonce sur votre espace médecin ! Vous souhaitez trouver un remplaçant ou bien un poste de collaborateur ? Rendez-vous sur à la rubrique ANNONCES.
Webzine #19 : le handicap
Temps de lecture : 1 mn

Publication du dernier webzine de l'Ordre des médecins : "Handicap : faciliter l'accès aux soins"
Ce nouveau webzine de l’Ordre des médecins dresse un état des lieux des problèmes rencontrés par les personnes handicapées et met en lumière des solutions concrètes.
Vous retrouverez dans ce numéro :
Le webzine est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants -
Vous retrouverez dans ce numéro :
- L'éditorial du président
- L'invitée : Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée, chargée des personnes handicapées
- Face à Face : Bruno Gendron , président de la fédération des aveugles et amblyopes de France et Gwenaëlle Thual, présidente de l'association française des aidants
- Des initiatives sur le terrain
- Des témoignages
Le webzine est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants -
Handicap : faciliter l'accès aux soins
Temps de lecture : 0 mn

Ce webzine propose des reportages sur des dispositifs visant à faciliter l’accès aux soins des personnes en situation de handicap.
Le CNOM présente son dispositif “Vigilance-Violences-Sécurité"
Temps de lecture : 2 mn

Violences sexistes et sexuelles : le Conseil national de l'Ordre des médecins présente son dispositif "Vigilance-Violences-Sécurité"
Le 6 juin 2023, la vice-présidente du Conseil national de l’Ordre des médecins a présenté le dispositif “Vigilance-Violences-Sécurité” à la Conférence Nationale des Doyens des Facultés de Médecine, l’occasion de rappeler l’action du CNOM en matière de lutte contre les violences intrafamiliales.
Depuis quatre ans, le CNOM et sa vice-présidente ont fait de la question de la gestion des violences une priorité. En 2019, le CNOM a lancé le dispositif “vigilance, violences, sécurité” suite au Grenelle contre les violences conjugales organisé par le gouvernement. S’en sont suivies une série de démarches et avancées.
Cette dernière année a été consacrée à la gestion des violences faites aux mineurs. En 2022, le Conseil national de l’Ordre des médecins s’est entouré d’experts, tels que la Société Française de Pédiatrie Médico-Légale, l’observatoire national de la protection de l’enfance et des médecins référents de la protection de l’enfance pour avancer sur cette problématique. Ce travail en synergie a permis, entre autres, d’élaborer des arbres décisionnels permettant d’aider les médecins à appréhender les situations des mineurs en danger, ou en risque de danger, et toute situation évoquant des violences physiques, psychologiques, sexuelles et des négligences lourdes.
Ce dispositif permet aussi de les aider à mettre en place une prise en charge avec des mesures de protection adaptées. Ils ont également élaboré des kits signalement judiciaire, information préoccupante prochainement disponibles sur le site de l’institution afin d’aider les médecins dans la démarche parfois délicate du signalement. Parce qu’il est nécessaire d’assurer l’efficience et la pérennité de ce dispositif, le CNOM envisage d’établir des collaborations avec des instances territoriales clefs, telles que les ARS, les facultés, avec les élus départementaux et régionaux de l’Ordre.
Enfin, le Conseil national de l’Ordre des médecins souhaite porter un projet législatif visant à apaiser les inquiétudes des médecins concernant le signalement des violences. Ce projet vise à instaurer un mécanisme permettant qu'un signalement de violences, effectué de bonne foi en respectant les procédures, ne donne pas lieu à des poursuites à l'encontre du praticien signalant. Il est essentiel d'assurer une protection similaire pour les médecins libéraux, comparable à celle accordée aux médecins exerçant dans le service public.
Depuis quatre ans, le CNOM et sa vice-présidente ont fait de la question de la gestion des violences une priorité. En 2019, le CNOM a lancé le dispositif “vigilance, violences, sécurité” suite au Grenelle contre les violences conjugales organisé par le gouvernement. S’en sont suivies une série de démarches et avancées.
Cette dernière année a été consacrée à la gestion des violences faites aux mineurs. En 2022, le Conseil national de l’Ordre des médecins s’est entouré d’experts, tels que la Société Française de Pédiatrie Médico-Légale, l’observatoire national de la protection de l’enfance et des médecins référents de la protection de l’enfance pour avancer sur cette problématique. Ce travail en synergie a permis, entre autres, d’élaborer des arbres décisionnels permettant d’aider les médecins à appréhender les situations des mineurs en danger, ou en risque de danger, et toute situation évoquant des violences physiques, psychologiques, sexuelles et des négligences lourdes.
Ce dispositif permet aussi de les aider à mettre en place une prise en charge avec des mesures de protection adaptées. Ils ont également élaboré des kits signalement judiciaire, information préoccupante prochainement disponibles sur le site de l’institution afin d’aider les médecins dans la démarche parfois délicate du signalement. Parce qu’il est nécessaire d’assurer l’efficience et la pérennité de ce dispositif, le CNOM envisage d’établir des collaborations avec des instances territoriales clefs, telles que les ARS, les facultés, avec les élus départementaux et régionaux de l’Ordre.
Enfin, le Conseil national de l’Ordre des médecins souhaite porter un projet législatif visant à apaiser les inquiétudes des médecins concernant le signalement des violences. Ce projet vise à instaurer un mécanisme permettant qu'un signalement de violences, effectué de bonne foi en respectant les procédures, ne donne pas lieu à des poursuites à l'encontre du praticien signalant. Il est essentiel d'assurer une protection similaire pour les médecins libéraux, comparable à celle accordée aux médecins exerçant dans le service public.
Le Cnom s’oppose à l'initiative du groupe RAMSAY
Temps de lecture : 1 mn

Le Conseil national de l'Ordre des médecins s’oppose à l'initiative du groupe RAMSAY.
Le groupe RAMSAY a lancé une offre afin de proposer à la population, pour un abonnement mensuel de 11,90€, un médecin disponible chaque jour de l’année, à toute heure de la journée. L’Ordre national des médecins s’oppose à cette initiative qui est contraire à la déontologie médicale.
L’Ordre national des médecins estime que ces téléconsultations menacent le système de soins et son modèle organisé autour de médecins qui répondent aux besoins de la population dans leur région. Elles remettent en cause le modèle de santé français fondé sur la solidarité et la gratuité des soins.
Les téléconsultations médicales, proposées par ces plateformes, ne sont pas remboursées par l'Assurance maladie et sont à la charge du patient.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins demande au ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun, de proposer et de mettre en œuvre de nouveaux outils de régulation, afin de lutter contre tout mésusage de la télémédecine.
Ce type d’abonnement fait de la médecine un commerce et déconsidère la profession. L’Ordre national des médecins assumera donc ses responsabilités déontologiques.
Publication de l'atlas de la démographie médicale 2023
Temps de lecture : 2 mn

L’atlas sur la démographie des médecins : la situation demeure fragile, avec de nombreuses incertitudes
Le Conseil national de l’Ordre des médecins publie l’Atlas annuel 2023 de la démographie médicale en France : celui-ci révèle cette année une quasi-stagnation des médecins en activité régulière (197 417, soit -1,3% entre 2010 et 2023), érosion compensée par l’augmentation du nombre de médecins en activité intermittente (remplaçants : 16452 en 2013) et en cumul emploi-retraite (20159). Concernant ces médecins retraités poursuivant encore une activité, leur nombre devrait cesser de croître, voire baisser dans les prochaines années, rendant compte de la fragilité de la démographie médicale pendant une décennie encore.
Quelques tendances précédemment notées se confirment : le corps médical (médecins en activité régulière) s’est majoritairement féminisé (51%) ; le rajeunissement est à l’œuvre (âge moyen des médecins en activité régulière en 2023 : 48,6 ans), avec cependant de fortes disparités territoriales.
Plusieurs constats s’imposent par ailleurs :
- Le creusement des inégalités territoriales d’accès aux soins ;
- La perte continue d’attractivité de l’exercice libéral depuis 2010, sans en déduire pour autant que l’exercice salarié, hospitalier notamment, ne souffre pas ;
- Une désaffection relative mais croissante de l’exercice libéral régulier en médecine générale, expliquant une baisse plus forte qu’attendue du nombre de médecins traitants ;
- Le retrait de la plupart des spécialités des territoires en périphérie de région, éloignés des métropoles régionales, impactant accès et parcours de soins ;
- L’augmentation progressive de la part des médecins à diplôme étranger, l’émigration des médecins à diplôme français étant par ailleurs non mesurée
Ces constats s’imposent à nous, édictés par de nombreuses sources convergentes mais l’étude de la démographie médicale ne constitue qu’une aide, certes précieuse, à l’élaboration attendue d’une profonde réforme du système de santé.
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T : approche territoriale des spécialités médicales et chirurgicales
Prévenons les jeunes adultes de l'hémochromatose !
Temps de lecture : 2 mn

Communiqué commun de l'Académie nationale de médecine et du Conseil national de l'Ordre des médecins à propos de l'hémochromatose.
Du 1er au 7 juin 2023 se tiendra la semaine mondiale de l’hémochromatose et l’accent sera mis sur les jeunes face à cette maladie*. Cette affection, due à une surcharge en fer d’origine génétique, s’exprime par des symptômes cliniques qui, habituellement, débutent vers l’âge de 30 ans. Fatigue, impuissance, teint grisâtre, douleurs articulaires, diabète, signes hépatiques (hépatomégalie, cytolyse modérée) voire cardiaques (troubles du rythme), vont altérer la qualité de vie et, en l’absence d’une prise en charge, pouvoir engager le pronostic vital.
Or, dès qu’elle est diagnostiquée à partir d’une simple prise de sang, cette maladie bénéficie d’un traitement aussi simple qu’efficace : les saignées. Il est donc essentiel, à la fois, de prévenir les jeunes adultes sur l’existence de cette maladie fréquente (la prédisposition génétique touche 1 sujet sur 200) par des campagnes d’information, et de diagnostiquer cette affection dès qu’elle commence à s’exprimer. Ce diagnostic se heurte au caractère souvent peu évocateur des signes cliniques d’appel qui, de plus, peuvent se présenter de manière isolée ou diversement associée.
N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant !
*Association France-Fer-Hémochromatose (FFH) :