Newsletter de juillet 2022
Publié le Jeudi 28 juillet 2022
Temps de lecture : 5 mn

Au sommaire : les résultats de l’Observatoire de la sécurité des médecins, la réunion du Comité de liaison inter-ordinal, les urgences...
À la une
Observatoire de la sécurité : toujours peu de plaintes
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a publié, le 26 juillet, les des médecins pour l’année 2021.
1 009 incidents ont été signalés. Si ce chiffre n’atteint pas le niveau record de 2018 (1 126), il est en hausse par rapport à l’année 2020 (955), marquée notamment par les confinements.
Les médecins généralistes déclarent 61 % des incidents, alors qu’ils représentent 43 % du corps médical. Les agressions ont lieu partout : en centre-ville, pour la moitié d’entre elles, en banlieue (22 %) et en zone rurale (21 %).
Effet direct de la crise sanitaire, certains incidents ont pour motif le refus de règles comme le port du masque (35) ou sont le fait de personnes opposées à la vaccination contre la Covid-19 (24).
Les victimes ne sont que 32 % à porter plainte. Seuls 58 % des médecins ayant été agressés physiquement l’ont fait, et 20 % de ceux ayant subi une agression verbale. L’Ordre des médecins tient à rappeler l’importance de cette démarche. Les conseils départementaux peuvent aider et soutenir les victimes dans leurs actions. Par ailleurs, signaler une agression à son conseil départemental permet à celui-ci de mieux connaître l’insécurité à laquelle sont confrontés les médecins, et d’agir en conséquence.
Pour consulter 1 009 incidents ont été signalés. Si ce chiffre n’atteint pas le niveau record de 2018 (1 126), il est en hausse par rapport à l’année 2020 (955), marquée notamment par les confinements.
Les médecins généralistes déclarent 61 % des incidents, alors qu’ils représentent 43 % du corps médical. Les agressions ont lieu partout : en centre-ville, pour la moitié d’entre elles, en banlieue (22 %) et en zone rurale (21 %).
Effet direct de la crise sanitaire, certains incidents ont pour motif le refus de règles comme le port du masque (35) ou sont le fait de personnes opposées à la vaccination contre la Covid-19 (24).
Les victimes ne sont que 32 % à porter plainte. Seuls 58 % des médecins ayant été agressés physiquement l’ont fait, et 20 % de ceux ayant subi une agression verbale. L’Ordre des médecins tient à rappeler l’importance de cette démarche. Les conseils départementaux peuvent aider et soutenir les victimes dans leurs actions. Par ailleurs, signaler une agression à son conseil départemental permet à celui-ci de mieux connaître l’insécurité à laquelle sont confrontés les médecins, et d’agir en conséquence.
Le chiffre du mois
Actus
Réunion du Comité de liaison inter-ordinal (Clio)
, le 20 juillet, les différents Ordres des professions de santé ont affirmé leur volonté de « travailler ensemble pour faire évoluer le parcours de soin des patients et répondre aux difficultés d’accès aux professionnels de santé ». Fin juin, le Dr François Arnault, nouveau président du Cnom, avait insisté sur face aux difficultés d’accès aux soins des patients. Les différents Ordres comptent adresser prochainement au gouvernement des « propositions précises » concernant les réformes du système de santé et du parcours de soins.
ECN : le nombre d’étudiants par spécialité et par CHU connu
L’arrêté fixant le nombre d’étudiants susceptibles d’être affectés à l’issue des épreuves classantes nationales 2022, par spécialité et par CHU, a été publié au . 9 024 postes sont ouverts soit 333 de plus que l’année dernière. L’AP-HP devrait accueillir le plus grand nombre d’internes, avec 1 503 postes ouverts. Pour les autres CHU, le nombre varie entre 141 (La Réunion) et 542 (Lille). Le Cnom tient à rappeler son attachement à une répartition homogène des internes sur l’ensemble du territoire.
Variole du singe : la conduite à suivre
Maladie infectieuse dû à un virus, la variole du singe a fait son apparition en Europe début mai, et le nombre de cas en France ne cesse d’augmenter. Au 21 juillet, 1 567 étaient recensés. L’Ordre des médecins a publié une sur le sujet. Elle résume l’origine de la maladie, sa présentation clinique, ainsi que la conduite à tenir selon le type de cas : faut-il réaliser un test ? de quelle nature ? proposer une vaccination ?...
À découvrir
La nouvelle composition du Cnom
En veille
Les mesures de la « mission flash » entrent en vigueur
L’arrêté mettant en place les mesures de la « mission flash » sur les urgences lancée le 31 mai dernier a été pris le 12 juillet. Cette mission a été menée par le Dr François Braun, avant son entrée au gouvernement comme ministre de la Santé. Elle préconisait 41 mesures pour que les urgences puissent tenir cet été, malgré le rebond de l’épidémie de Covid-19, les difficultés de recrutement… Toutes ont été retenues, et mises en place pour une durée de trois mois. « Si ça marche, on les prolongera », a précisé le Dr François Braun sur France Inter, début juillet. Pour sa part, l’Ordre reste attentif et observera de près l’effet de ces mesures.
Fin des mesures d’exception face à la Covid-19
Le a été définitivement adopté par le Parlement le 26 juillet. Il devrait entrer en vigueur le 1er août, sauf saisine du Conseil constitutionnel. Le texte met fin aux mesures d’exception mises en place pour faire face à la Covid-19 : couvre-feu, confinement, pass sanitaire, masque obligatoire dans les lieux publics… Le gouvernement pourra toutefois, dans certains cas, exiger un test de dépistage négatif de la part de voyageurs souhaitant se rendre en France. Concernant la réintégration des soignants non-vaccinés, elle pourra avoir lieu après le feu vert de la Haute Autorité de santé, qui y reste pour le moment opposée.