Newsletter de décembre 2021
Publié le Vendredi 17 décembre 2021
Temps de lecture : 6 mn
Au sommaire : la vidéo du président, le nouveau webzine santé et environnement, la course à la troisième dose de vaccin, tout savoir sur le DPC...
À la une
Nous, médecins restons mobilisés
Le président du Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que la mobilisation des médecins est essentielle dans le contexte actuel : « Nous allons devoir assurer la permanence des soins, la continuité des soins dans tous les exercices et sacrifier de notre temps familial pour être présents. » Le Dr Bouet a conscience que nombre de professionnels de santé sont « épuisés, découragés et en colère ». Pourtant, le devoir des médecins est près des patients et des familles qui souffrent. « Hospitaliers, salariés et libéraux continueront d’assumer ensemble, en coopération, leurs responsabilités professionnelles. » Soyons-en fiers.
Le chiffre du mois
Actus
Accompagner les victimes de violences
Pour protéger les victimes majeures de toutes formes de violence (psychologique et/ou physique), commises dans un cadre conjugal ou intrafamilial, et/ou de toute infraction de nature sexuelle, une boîte à outils relative à l’accueil et l’accompagnement de ces victimes a été élaborée.Elle doit favoriser le déploiement des dispositifs d’accueil et d’accompagnement des victimes par l’ensemble des partenaires qui œuvrent à leur protection. Elle doit également améliorer les dispositifs déjà existants en les complétant le cas échéant, afin de faciliter le recueil de preuves sans plainte.
Cette boîte à outils s’inscrit en complémentarité des travaux menés dans le cadre du Grenelle relatifs au secret médical et aux violences au sein du couple ayant abouti au élaboré en partenariat avec la Haute Autorité de santé et le Conseil national de l’Ordre des médecins publié en octobre 2020, ainsi que des conventions santé-sécurité-justice issues des instructions ministérielles des 3 septembre et 20 décembre 2019.
du 25 novembre 2021
La course à la troisième dose
Face à la recrudescence de l’épidémie de Covid-19, le Cnom appelle le gouvernement à élargir massivement l’accès à la . En effet, si les critères de fragilité médicale sont primordiaux, d’autres critères sont importants, notamment ceux visant à protéger les jeunes adultes entrant en contact avec d’autres personnes du fait de leur vie étudiante, professionnelle ou sociale.Cela est d’autant plus essentiel qu’approchent les fêtes de fin d’année. Il est nécessaire que le plus grand nombre de nos concitoyens aient eu accès au rappel vaccinal d’ici là, pour être aussi bien protégés que possible.
Le Cnom demande également aux concitoyens de veiller à bien respecter les gestes barrières.
Se former aux troubles du neuro-développement
Destiné aux professionnels de santé en formation, ce premier module de formation aux troubles du neuro-développement (TND) a pour objectif de renforcer les connaissances minimales pour améliorer les compétences de repérage. Le but : favoriser un diagnostic, des interventions précoces et des orientations adéquates. La formation couvre chaque catégorie de troubles du neuro-développement :- les troubles du spectre de l’autisme (TSA),
- les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA), appelés aussi troubles « dys » : dysphasies, dyslexies, dyspraxies (trouble développemental de la coordination), troubles des fonctions exécutives et de l’attention,
- le trouble du développement intellectuel (TDI),
- les troubles déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH).
Sa réalisation a fait l’objet d’une démarche conjointe de la délégation interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement sous l’autorité du secrétariat d'État auprès du Premier ministre chargé des Personnes handicapées et de la Direction générale de la recherche et de l'innovation du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. En tant qu’opérateur national de la pédagogie numérique en santé et sport, l’Uness a accompagné la
À découvrir
FAQ sur le DPC et la certification périodique
Quelles sont les différences entre le développement professionnel continu (DPC) et la certification périodique des médecins ? Comment valider le DPC ? Quel rôle y joue le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans la élaborée par le Cnom.Destinée aux médecins, précise notamment la notion de DPC. Ce dernier a pour objectif « le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences ainsi que l’amélioration des pratiques ». Ce droit à la formation est régi par l’ANDPC, l’Agence nationale du développement professionnel continu. Il représente 14 heures de formation continue, des frais de participation pris en charge à 100 % et des indemnités de participation. Le DPC relève d’une obligation légale pour tous les médecins inscrits au tableau de l’Ordre.
En images
Vidéo webzine
de l’année de l’Ordre des médecins (n° 16) est paru ! Entre les perturbateurs endocriniens, la pollution, le bruit et les changements climatiques, de nombreux facteurs affectent notre environnement. Et les conséquences sur notre santé peuvent être désastreuses. Pour le découvrir la vidéo d’ouverture du webzine, c’est par ici :En veille
Lutter contre les déserts médicaux
paru début décembre pose le problème des déserts médicaux, en France mais aussi à travers le monde. Pour remédier à ces difficultés, des stratégies variées ont été déployées au cours des dernières décennies dans différents pays. La Drees dresse une analyse des politiques observées, des éléments d’évaluation de leurs impacts et dégage des réflexions. Le but : alimenter le débat sur la situation française.Ce dossier comporte également un état des lieux des préférences des médecins dans leur choix d’installation et des principaux déterminants de leur installation et de leur maintien sur leur lieu d’exercice.
Cannabis : la campagne de Santé publique France
a été pensée dans le but de mieux comprendre les dommages associés à la consommation de cannabis, de déconstruire les idées reçues et d’accompagner les professionnels de santé dans leur pratique. Elle a été lancée par Santé publique France le 24 novembre.Elle consiste d’une part à donner la parole aux consommateurs de cannabis avec des témoignages audio illustrés ou « voice note » s’appuyant sur des histoires authentiques. En miroir à ces récits, de courtes vidéos d’une minute font la pédagogie des différents sujets abordés. De plus, en complément du dispositif grand public, Santé publique France propose aux professionnels de santé des contenus utiles pour leur pratique.