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De nombreux acteurs du système de santé se sont réunis en vue de poser les nouveaux jalons d'une harmonisation de l’entraide ordinale.
Samedi 10 mars, de nombreux acteurs de l’entraide et du soin aux soignants et des élus du Conseil national de l’Ordre des médecins se sont réunis à Villeneuve-lès-Avignon.
Cette réunion, à laquelle ont également pris part des représentants d’autres Ordres de santé, a été l’occasion de poser de nouveaux jalons vers une meilleure harmonisation de l’entraide ordinale partout sur le territoire.
Le CNOM organisera le 10 avril un Débat de l’Ordre intitulé « Quelle solidarité pour les Soignants ? » afin d’évoquer la mise en œuvre de solutions concrètes et partagées pour faire face au mal-être des soignants.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a signé le 10 mars une charte avec les Unités de Soins pour les Soignants (USPS). Ces unités, qui accueillent et prennent en charge tous les médecins en souffrance en tenant compte de l’intrication de la pathologie avec les aspects professionnels et/ou organiques, se sont ainsi engagées à accueillir les médecins en souffrance dans un délai maximum de 72 heures, organisant notamment à cette fin une permanence d’accueil et de réception des demandes.
Cet accueil doit se faire dans le respect du libre choix du médecin hospitalisé, dont le consentement est toujours requis et qui peut exiger l’anonymat de son hospitalisation.
Cette charte vient notamment s’appuyer sur le travail mené par les facultés de médecine de Toulouse et de Paris 7, qui ont diplômé cinquante médecins depuis trois ans au titre du DIU « Soigner les soignants », ouvrant droit au Titre.
Dans le cadre de cette charte, le Conseil national des médecins s’engage pour sa part à constituer et communiquer aux différents partenaires un annuaire national des USPS.
Alors que se poursuit la consolidation de l’action ordinale d’entraide, la réunion de Villeneuve-lès-Avignon a été l’occasion pour les responsables des différentes associations d’entraide aux médecins de présenter la nouvelle fédération des sept associations d’entraide sous une bannière unique : le Programme Aide Solidarité Soignants (PASS).
Le PASS assurera la prise en charge de l’ensemble des soignants sur l’ensemble du territoire français. Il s’articulera pleinement avec le numéro unique d’écoute et d’assistance aux médecins créé le 1er janvier, le 0800 800 854.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a créé en son sein un Pôle Entraide, qui a pour mission de fédérer et d’harmoniser les actions et procédures d’entraide sur l’ensemble du territoire national au service des médecins. Mission constitutive de l’Ordre des médecins, l’entraide doit en effet être entendue en son sens le plus large, afin de représenter un accompagnement pour tout médecin tout au long de sa carrière.
Le CNOM fera part des avancées de ses travaux et échangera avec d’autres acteurs sur les pistes à explorer pour assurer la mise en œuvre d’actions efficaces de prévention, d’éducation thérapeutique, de suivi de tous les soignants tout au long de leur carrière au cours d’un débat de l’Ordre organisé au CNOM le 10 avril.
Celui-ci réunira :
Cette réunion, à laquelle ont également pris part des représentants d’autres Ordres de santé, a été l’occasion de poser de nouveaux jalons vers une meilleure harmonisation de l’entraide ordinale partout sur le territoire.
Le CNOM organisera le 10 avril un Débat de l’Ordre intitulé « Quelle solidarité pour les Soignants ? » afin d’évoquer la mise en œuvre de solutions concrètes et partagées pour faire face au mal-être des soignants.
Une charte pour l’accueil des médecins signée avec les Unités de Soins Pour les Soignants
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a signé le 10 mars une charte avec les Unités de Soins pour les Soignants (USPS). Ces unités, qui accueillent et prennent en charge tous les médecins en souffrance en tenant compte de l’intrication de la pathologie avec les aspects professionnels et/ou organiques, se sont ainsi engagées à accueillir les médecins en souffrance dans un délai maximum de 72 heures, organisant notamment à cette fin une permanence d’accueil et de réception des demandes.
Cet accueil doit se faire dans le respect du libre choix du médecin hospitalisé, dont le consentement est toujours requis et qui peut exiger l’anonymat de son hospitalisation.
Cette charte vient notamment s’appuyer sur le travail mené par les facultés de médecine de Toulouse et de Paris 7, qui ont diplômé cinquante médecins depuis trois ans au titre du DIU « Soigner les soignants », ouvrant droit au Titre.
Dans le cadre de cette charte, le Conseil national des médecins s’engage pour sa part à constituer et communiquer aux différents partenaires un annuaire national des USPS.
Vers une fédération des associations d’entraide médicale
Alors que se poursuit la consolidation de l’action ordinale d’entraide, la réunion de Villeneuve-lès-Avignon a été l’occasion pour les responsables des différentes associations d’entraide aux médecins de présenter la nouvelle fédération des sept associations d’entraide sous une bannière unique : le Programme Aide Solidarité Soignants (PASS).
Le PASS assurera la prise en charge de l’ensemble des soignants sur l’ensemble du territoire français. Il s’articulera pleinement avec le numéro unique d’écoute et d’assistance aux médecins créé le 1er janvier, le 0800 800 854.
Un débat de l’Ordre pour évoquer des solutions concrètes et partagées de solidarité pour les soignants
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a créé en son sein un Pôle Entraide, qui a pour mission de fédérer et d’harmoniser les actions et procédures d’entraide sur l’ensemble du territoire national au service des médecins. Mission constitutive de l’Ordre des médecins, l’entraide doit en effet être entendue en son sens le plus large, afin de représenter un accompagnement pour tout médecin tout au long de sa carrière.
Le CNOM fera part des avancées de ses travaux et échangera avec d’autres acteurs sur les pistes à explorer pour assurer la mise en œuvre d’actions efficaces de prévention, d’éducation thérapeutique, de suivi de tous les soignants tout au long de leur carrière au cours d’un débat de l’Ordre organisé au CNOM le 10 avril.
Celui-ci réunira :
- Rachel BOCHER, Présidente de l'Intersyndicat National des Praticiens Hospitaliers.
- Jean Baptiste BONNET, Président de l’Intersyndicale nationale des Internes ;
- Patrick CHAMBOREDON, Président de l’Ordre national des Infirmiers ;
- Eric GALAM, Responsable du DIU « Soigner les soignants » ;
- Donata MARRA, psychiatre, spécialisée dans les risques psychosociaux chez les étudiants en médecine et chargée de mission par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé ;
- Nicolas REVEL, directeur Général de la CNAMTS ;
- Olivier VÉRAN, Député de l’Isère, rapporteur général de la Commission des affaires sociales ;
- Patrick BOUET, Président du CNOM ;
- Jacques MORALI, Président du Pôle Entraide du CNOM.
À propos de la pratique médicale de l’homéopathie
Temps de lecture : 3 mn
L'Ordre des médecins réagit au débat sur les médecines alternatives et complémentaires, émergé la semaine dernière sur les réseaux sociaux.
Un nouveau débat sur les médecines alternatives et complémentaires, et notamment sur l’homéopathie, a émergé la semaine dernière dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins regrette que la forme véhémente de l’interpellation publique, dans laquelle l’Ordre est impliqué, ait davantage alimenté le buzz médiatique d’un moment qu’une réflexion sereine et argumentée sur le sujet.
Le Conseil national observe par ailleurs que si les voix critiques vis-à-vis de l’homéopathie et des médecines complémentaires et alternatives, dont certaines s’expriment sous pseudonymes, se rejoignent pour affirmer que l’homéopathie ne repose pas sur des bases scientifiques éprouvées et reconnues, elles peuvent diverger quant aux conséquences qui en découlent.
Pour certains, les prescriptions d’homéopathie ne devraient pas être remboursées par l’Assurance maladie obligatoire.
Pour d’autres, les médecins pratiquant l’homéopathie devraient être poursuivis par l’Ordre devant les chambres disciplinaires pour l’usage de thérapeutiques non éprouvées et dangereuses.
Le public ayant pu prendre connaissance de ce débat peut avoir l’impression d’une certaine confusion des genres, notamment sur la dangerosité intrinsèque des médecines complémentaires et, plus encore, que l’Ordre couvrirait par une inaction coupable des pratiques qualifiées de charlatanesques dans une pétition.
À ce stade, le Conseil national de l’Ordre rappelle :
Le Conseil national de l’Ordre des médecins regrette que la forme véhémente de l’interpellation publique, dans laquelle l’Ordre est impliqué, ait davantage alimenté le buzz médiatique d’un moment qu’une réflexion sereine et argumentée sur le sujet.
Le Conseil national observe par ailleurs que si les voix critiques vis-à-vis de l’homéopathie et des médecines complémentaires et alternatives, dont certaines s’expriment sous pseudonymes, se rejoignent pour affirmer que l’homéopathie ne repose pas sur des bases scientifiques éprouvées et reconnues, elles peuvent diverger quant aux conséquences qui en découlent.
Pour certains, les prescriptions d’homéopathie ne devraient pas être remboursées par l’Assurance maladie obligatoire.
Pour d’autres, les médecins pratiquant l’homéopathie devraient être poursuivis par l’Ordre devant les chambres disciplinaires pour l’usage de thérapeutiques non éprouvées et dangereuses.
Le public ayant pu prendre connaissance de ce débat peut avoir l’impression d’une certaine confusion des genres, notamment sur la dangerosité intrinsèque des médecines complémentaires et, plus encore, que l’Ordre couvrirait par une inaction coupable des pratiques qualifiées de charlatanesques dans une pétition.
À ce stade, le Conseil national de l’Ordre rappelle :
- En premier lieu, et sur ce qui concerne les aspects scientifiques, qu’il ne tire d’aucun texte une compétence institutionnelle pour se prononcer. Il a donc demandé à l’Académie nationale de médecine de bien vouloir se saisir de nouveau du sujet et a contacté le Ministère des Solidarités de la Santé pour qu’il fasse de même auprès de la Haute autorité de santé et l’Agence nationale du médicament et des produits de santé.
- En second lieu, et sur les aspects de l’information du public sous réserve des observations précédentes, que l’homéopathie est classée sur le plan européen au nombre des médecines alternatives et complémentaires. Le Conseil national de l’Ordre des médecins a publié un sur le sujet en juillet 2015. Il invite la population à s’y référer dans son intégralité pour qu’elle se forme sa propre appréciation.
- En troisième lieu, et sur les aspects déontologiques, que c’est dans chaque cas particulier et selon les pathologies en cause que le médecin peut être appelé à répondre de ses pratiques devant les chambres disciplinaires lorsque le patient n’a pas été pris en charge comme il aurait dû l’être en conformité avec les données acquises de la science, quelle que soit la méthode ou les procédés thérapeutique employés.