Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Ouragan Irma : solidarité et mobilisation

Temps de lecture : 1 mn
Aux côtés du conseil départemental de Guadeloupe, le Conseil national apporte aux médecins sinistrés et à leurs proches l’assistance nécessaire.
Aux côtés du Conseil départemental de Guadeloupe de l’Ordre des médecins, le Conseil national déploiera son mécanisme d’entraide pour apporter aux médecins sinistrés et à leurs proches toute l’assistance nécessaire. 
Mercredi 6 septembre, les îles de Saint-Martin et Saint Barthélémy ont été violemment frappées par l’Ouragan Irma, occasionnant de nombreux dommages tant humains que matériels ; l’hôpital de Saint-Martin a notamment subi des dégâts importants. Au lendemain de cette catastrophe, l’Ordre des médecins tient à exprimer aux victimes et à leurs proches sa solidarité et sa mobilisation totale.
L’Ordre des médecins tient à rendre hommage à la mobilisation de tous les professionnels de santé qui portent secours aux victimes de l’ouragan dans des conditions éprouvantes.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins se mobilise d’ores et déjà, aux côtés du Conseil départemental de Guadeloupe, pour apporter un accompagnement humain et une aide financière aux médecins, par sa commission nationale d’entraide.   

Risque terroriste

Temps de lecture : 2 mn
Risque terroriste : ouvert au dialogue avec les autorités, l’Ordre rappelle les principes fondamentaux de l’exercice médical.
Suite aux déclarations du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, au sujet d’une éventuelle coopération entre les autorités policières et les services psychiatriques pour lutter contre la radicalisation, l’Ordre national des médecins tient à rappeler sa position sur le risque terroriste et le secret professionnel du médecin. 
Pleinement conscient, comme l’ensemble de la société, des dangers liés à la radicalisation, l’Ordre des médecins a pris des positions précises et détaillées sur le sujet depuis plusieurs mois, positions dont les autorités ne s’étaient jusqu’à présent pas saisies. 
D’abord, l’Ordre des médecins rappelle la nécessité absolue de préserver les principes fondamentaux de l’exercice professionnel, en particulier celui du secret médical. En effet, le code de déontologie est très clair : la confidentialité entre le médecin et le patient est absolue. C’est un principe essentiel dans la relation de confiance qui lie les professionnels à leurs malades.
Toutefois, dans certaines circonstances exceptionnelles, la loi permet aux médecins de passer outre au secret médical en cas de danger probable. C’est pourquoi l’Ordre préconise la pleine application des textes en vigueur, et en particulier ceux du code pénal qui s’adressent à tout citoyen, plutôt que de créer de nouvelles dérogations au sujet desquelles on ne peut mesurer les possibles dérives ultérieures.
Enfin, dans un régime de libertés, la coopération des médecins ne peut se faire qu’avec les autorités de justice. Il en va du respect des principes fondamentaux de notre République.
C’est sur ces bases que l’Ordre des médecins se tient prêt à dialoguer avec les autorités de l’Etat afin de garantir, aux médecins et aux patients, le respect du contrat déontologique qui les lie.

Violences obstétricales

Temps de lecture : 2 mn
L’Ordre des médecins regrette les propos sur les violences obstétricales de Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat, chargée de l’Egalité femmes-hommes.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins regrette les propos sur les violences obstétricales tenus par Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, le 20 juillet devant la Délégation aux Droits des femmes du Sénat.

Ces propos qui semblaient mal documentés pourraient aggraver la défiance des femmes envers le corps médical dans son ensemble, mais aussi décourager de possibles vocations pour des spécialités médicales aujourd’hui en souffrance en termes démographiques.

La Secrétaire d’Etat, en affirmant que le taux de recours à l’épisiotomie était de 75% en France lors d’accouchements, s’est manifestement fait le relais de propos visant à discréditer les gynécologues et obstétriciens français. La dernière enquête nationale périnatale, menée en 2010, faisait ainsi état d’un recours à l’épisiotomie dans 27% des accouchements, une baisse importante par rapport au décompte de 1998, qui s’élevait à 47%.

Plus généralement, l’Ordre des médecins s’interroge sur l’accusation faite par Madame Schiappa selon laquelle "les femmes étrangères, les femmes très jeunes et les femmes handicapées" seraient plus particulièrement victimes de violences obstétricales, accusation qui ne semble être corroborée par aucune étude publiée à ce jour.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que les gynécologues et obstétriciens assurent, dans une sécurité remarquable, plus de 800 000 naissances chaque année en France. Ils accompagnent par ailleurs leurs patientes lors de nombreux moments de leurs vies, et notamment des moments qui peuvent être difficiles : ils jouent ainsi pleinement leur rôle pour assurer un accès à l’IVG pour toutes les femmes qui en font le choix. Les gynécologues et obstétriciens jouent donc pleinement leur rôle au service de nos concitoyennes.

Reconstruire l’offre de soins à partir des territoires

Temps de lecture : 4 mn
L’Ordre des médecins met en ligne une carte interactive de la démographie médicale pour mieux faire connaître l’évolution de l’offre de soins.

Carte de la démographie médicale 


L’Ordre des médecins poursuit son action pour mieux faire connaître, au plus près des territoires, l’évolution de l’offre de soins avec la mise en ligne de sa nouvelle carte interactive de la démographie médicale.

Cet outil confirme la pertinence d’une réforme de notre système de santé qui serait construite au plus près des territoires.

Acteur expert de la démographie médicale, le Conseil national de l’Ordre des médecins présente aujourd’hui une nouvelle version de la Cartographie interactive de la démographie médicale. Cet outil démontre l’importance d’une approche au plus près des bassins de vie alors qu’une analyse au niveau des unités administratives actuelles (régions, départements) ne permet pas d’identifier les réalités de terrain. L’Ordre des médecins appelle à une réorganisation de l’offre de soins fondée sur les territoires.

Seule cette approche nouvelle permettra de ne plus réfléchir en termes de distribution de soins, mais en termes d’organisation d’accès aux soins dans nos territoires, avec le double objectif d’apporter plus de proximité et plus de coordination. 

Faire confiance aux acteurs de terrain

Alors que les besoins de santé sont extrêmement hétérogènes d’un territoire à l’autre, la logique centralisatrice de notre organisation des soins ne permet pas de comprendre ces spécificités. Ces disparités territoriales ne se perçoivent pas à l’échelle de la région ou du département, mais à celle du bassin de vie. Selon la géographie d’un lieu, sa démographie ou sa sociologie, les besoins de santé des habitants ne sont pas les mêmes.

Ces spécificités, ce sont les acteurs locaux, qui agissent quotidiennement sur le terrain au contact des populations, qui les comprennent et s’y adaptent le mieux. Il est dès lors capital de les y aider en leur fournissant des moyens de coordination renforcés et les informations démographiques les plus pertinentes pour envisager une meilleure organisation de l'accès aux soins : c’est l’objectif de la cartographie interactive de l’Ordre des médecins.

Un outil au service de l’organisation de l’accès aux soins

La cartographie interactive que rend publique le Conseil national de l'Ordre des médecins aujourd’hui est un outil qui permet une analyse de la démographie médicale au plus près des territoires. Elle est conçue par le Conseil national de l'Ordre des médecins comme un outil d’aide au diagnostic et à la décision pour les acteurs de terrain et les décideurs politiques, qui pourront, forts de celui-ci, anticiper, organiser et piloter un système de prise en charge évolutif, au plus près des besoins identifiés.

L’Ordre des médecins, acteur référent de la démographie médicale
L’Ordre des médecins, guichet unique d’entrée dans l’exercice de chaque médecin, dispose des données réelles et centralisées de la démographie médicale – ce sont ses données qui alimentent le RPPS, socle de tous les travaux sur la démographie médicale. Chaque année, il produit la publication référente de la démographie médicale en France avec son Atlas et, tous les deux ans, les Atlas régionaux, dont une nouvelle version paraîtra à l’automne 2017.

Depuis plusieurs années, l’Ordre des médecins a également mis en place une cartographie interactive pour aider à l’installation des médecins et repérer les zones sous-dotées. Cet outil a été régulièrement enrichi pour apporter des données au plus près des préoccupations de toutes les populations de nos territoires et tendre vers un degré de précision de plus en plus pertinent. Couplé à l’analyse de données telles que l’activité effective des praticiens, la pluralité d’exercice ou encore la mobilité des médecins au cours de leurs carrières, cet outil permet une parfaite connaissance de l’offre de soins dans les territoires.
L’Ordre poursuivra cette action par une mise à jour régulière de ce nouvel outil, et par un travail quotidien aux côtés de tous les acteurs travaillant sur la démographie médicale en France.
 
https://demographie.medecin.fr/

Addictions : cibler la prévention

Temps de lecture : 0 mn
Webzine de l'ordre sur la prévention des addictions
Ce webzine fait le point sur le rôle du médecin dans la prévention des addictions.

Accouchement : personnaliser la naissance

Temps de lecture : 0 mn
Webzine de l'Ordre des médecins sur la naissance et l'accouchement
Ce webzine donne la parole aux professionnels pour décrire la prise en charge de l'accouchement en 2018.

Pr. Agnès Buzyn, nouvelle ministre des Solidarités et de la Santé

Temps de lecture : 1 mn
L'Ordre des médecins félicite le Pr. Agnès Buzyn, nommée ministre des Solidarités et de la Santé.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins adresse ses félicitations au Pr. Agnès Buzyn, après sa nomination au poste de ministre des Solidarités et de la Santé.

Il espère que cette nomination permettra de restaurer la confiance et de renouer le nécessaire dialogue entre les professionnels de santé et le gouvernement.

Replacer les médecins au cœur de notre système de soins, construire une réforme concertée avec les professionnels de santé, en s’inspirant des multiples initiatives d’ores et déjà à l’œuvre dans les territoires, doit nous permettre de sortir du système hyper administré et centralisé ayant cours aujourd’hui.

L’Ordre des médecins se tient pleinement disponible pour servir ce dialogue et la nécessaire réforme du système de santé, dans un esprit de coopération avec l’ensemble des acteurs.
 

Présidentielles : déclaration de l'Ordre national des médecins

Temps de lecture : 1 mn
Le Bureau du Conseil national de l’Ordre des médecins réagit à l'unanimité au débat du deuxième tour des élections présidentielles.
Sans se départir de la position d’impartialité que nous avons maintenue dans le débat présidentiel et dans les suites des propos tenus lors du débat télévisé du deuxième tour, le Bureau du Conseil national de l’Ordre des médecins, sous la présidence du Docteur Patrick BOUET, a décidé à l’unanimité, lors de la séance du 4 mai 2017, de rendre publique la déclaration suivante :
 
"Nos règles déontologiques, fondées sur une éthique respectueuse des hommes et de leur condition, nous amènent à rejeter toute discrimination par l’origine, par la culture, par la religion, par la condition sociale.

Ces principes essentiels à l’exercice de la médecine sont portés par tous les médecins quel que soit leur exercice et font de l’égal accès aux soins pour tous un des piliers de l’obligation de bientraitance républicaine dont les médecins sont garants.

L’Ordre national des médecins sait que les médecins défendront ces principes dans les choix citoyens qui les attendent."

Les maladies chroniques

Temps de lecture : 0 mn
Webzine de l'Ordre des médecins sur les maladies chroniques
Quelles sont les solutions pour mieux prévenir ces maladies et mieux prendre en charge les patients ?

Résultats de l'Observatoire de la sécurité des médecins 2016

Temps de lecture : 4 mn
L'Ordre des médecins s'inquiète des résultats préoccupants de l'Observatoire de la sécurité des médecins 2016.
968 incidents ont été déclarés en 2016. Il s’agit du nombre de déclarations le plus important depuis la création en 2003 de l’Observatoire de la sécurité des médecins.

Dans ce contexte préoccupant, et comme en 2015, 56% des incidents n’entraînent cependant pas de suites légales, proportion la plus élevée depuis la création de l’Observatoire. 

L’Ordre des médecins publie aujourd’hui les résultats 2016 de l’Observatoire de la sécurité pour les médecins, réalisé par la section Exercice professionnel du Conseil national de l’Ordre des médecins avec IPSOS. 

L’Observatoire de la sécurité s’est basé en 2016 sur 968 fiches de déclarations d’incidents. Il s’agit du nombre de déclarations le plus important depuis la création en 2003 de l’Observatoire de la sécurité des médecins, et d’un nombre qui reste nettement supérieur à la moyenne constatée depuis la création de l’Observatoire, celle-ci s’établissant à 741 déclarations d’incidents par an. Depuis 2010 est observée une stabilité globale élevée.

Les départements les plus touchés sont les Bouches-du-Rhône (68 incidents) et le Nord (59 incidents). L’on constate également une recrudescence importante des déclarations en Seine-Saint-Denis (49 déclarations, contre 27 en 2015).

La surreprésentation des généralistes parmi les médecins déclarant s’accentue par ailleurs depuis 2012, et est demeurée en 2016 au même niveau record qu’en 2015 : les généralistes représentent 65% des déclarants, alors qu’ils ne représentent que 45% des praticiens.

Parmi les spécialités les plus touchées, on compte les ophtalmologues (56 déclarations ; 6%), les psychiatres (23 ; 2%), les dermatologues (23 ; 2%) et les gynécologues/obstétriciens (19 ; 2%). Une légère amélioration est constatée en ce qui concerne les médecins du travail, très durement impactés en 2015 (13 incidents en 2016, contre 33 en 2015).

En termes de genre, le profil des médecins victimes se rapproche de celui de la profession : 44% des déclarants sont des femmes, et 51% des hommes (5% de non renseignés), quand 46% des médecins sont des femmes et 54% des hommes.
C’est par ailleurs le médecin qui reste la victime la plus fréquente de l’incident déclaré, à 87%, quand les collaborateurs sont touchés dans 19% des cas. L’agresseur est pour sa part le patient dans 51% des cas et une personne accompagnant le patient dans 15% des cas.

La part d’incidents impliquant un agresseur armé est restée stable à 2% des cas. 61% des incidents sont constitués d’agressions verbales et menaces, 19% de vols ou tentatives de vols, 10% de vandalisme, et 7% d’agressions physiques. Les principaux motifs d’incident restent globalement stables : il s’agit avant tout d’un reproche relatif à une prise en charge (31%), de vols (18%), de refus de prescription (17%) ou encore d’un temps d’attente jugé excessif (10%).

Si la majorité des incidents ont lieu en milieu urbain en centre-ville (48%), 22% d’entre eux ont lieu en milieu urbain en banlieue (21% en 2015) et 16% en milieu rural (17% en 2015). C’est dans le cadre d’un exercice de médecine de ville qu’ont le plus souvent lieu les incidents (75%, contre 71% en 2015), alors que les incidents ayant lieu dans le cadre d’une activité en établissement de soins sont en baisse (de 22% à 12%). 

7% des incidents provoquent des interruptions du travail, une proportion stable par rapport à 2015. Les incidents sans suites légales restent également stables à 56%, une proportion importante et jamais observée avant 2015. Seuls 32% des incidents donnent lieu à un dépôt de plainte, et 12% à un dépôt de main courante.

L’Ordre des médecins, lorsqu’il est alerté par un médecin au sujet d’un incident subi, s’associe pourtant dans la majorité des cas à la plainte du médecin, ce qui en renforce le poids conventionnellement. Dès lors, l'Ordre continue d’encourager les médecins victimes d’incidents à déposer plainte.  

Créé en 2003 par le Conseil national de l'Ordre des médecins, l’Observatoire de la sécurité assure un suivi des incidents auxquels sont confrontés les médecins dans le cadre de leur exercice professionnel.

Les objectifs sont de :
  • Recueillir les déclarations d’agressions des médecins pour évaluer le niveau d’insécurité subie sur le terrain
  • Créer et renforcer les coopérations de sensibilisation et de traitement des incidents avec les autorités concernées (Justice, Sécurité intérieure, Police, Gendarmerie, Santé et Collectivités locales).
  • Améliorer les préventions et le traitement des agressions à l’encontre des médecins et de leurs activités

Fondé sur une démarche déclarative volontaire, l’Observatoire de la sécurité ne permet malheureusement pas un recueil exhaustif des agressions et violences subies par des médecins dans le cadre de leur exercice.

Alors que plusieurs drames ont déjà endeuillé la profession depuis le début de l’année 2017, l’Ordre des médecins rappelle l’absolue nécessité et l’urgence de garantir la sécurité des personnels soignants dans l’exercice de leur mission auprès des populations.

Pages