Médecins n°92
Temps de lecture : 1 mn

Lire le bulletin de l'Ordre national des médecins de juillet-août 2024
L'éditorial du président
Les actualités
International : Rencontre franco-allemande entre Ordre des médecins ; Manifeste du Réseau européen des autorités médicales compétentes
Le point sur : Les conduites addictives, un phénomène pluriel toujours préoccupant
Reportage : Cancer du sein, Bélise ouvre la porte à un parcours de soins global
Réflexions : Cybersécurité des établissements de santé, comment la renforcer ?
Dossier : Accompagner un patient sportif, des règles du jeu à respecter
Mon exercice :
- L'acide hyaluronique injectable soumis à prescription médicale obligatoire
- Certification périodique, ce qu'il faut savoir
- Les obligations liées au DPC
- Des recommandations actualisées pour les traitements de substitution aux opiacés
- Le médecin doit-il obtenir le consentement des parents pour chaque vaccin administré ?
- Résultats de élections dans les CDOM
Voir le reportage vidéo associé à l'article de la page 10
Rapport d'activité 2023
Temps de lecture : 1 mn

Le Cnom vient de publier, comme tous les ans, son rapport d’activité : "En action pour construire l'avenir de la santé".
« 2023, c’est tout d’abord une année durant laquelle l’Ordre des médecins a exprimé sa volonté, réelle et réalisée, de renouer des contacts de travail en toute loyauté et transparence avec les pouvoirs publics », souligne le président Dr François Arnault en ouverture de la publication.
Après être revenu sur le rôle de l’Ordre des médecins, le rapport fait le point sur les grands chantiers de 2023, parmi lesquels :
- l’accès aux soins ;
- l’attractivité de la profession ;
- la démographie médicale ;
- la sécurité des médecins ;
- la responsabilité médicale ;
- la cellule « lanceurs d’alerte » ;
- l’encadrement des avantages ;
- les patients partenaires ;
- les dérives liées aux pratiques de soin non conventionnelles ;
- la fin de vie ;
- la protection des données de santé ;
- la télémédecine ;
- les violences contre les médecins à l’échelle européenne ;
- la commission des plaintes…
La publication présente également le bilan financier 2022 ainsi que les activités des différents services, chiffres à l’appui.
Traitements de substitution aux opiacés
Temps de lecture : 3 mn

Les Ordres des médecins et des pharmaciens réaffirment leur engagement dans la prise en charge des conduites addictives
Les Ordres des médecins et des pharmaciens réaffirment leur engagement pour accompagner les professionnels de santé en première ligne face aux personnes souffrant d’addiction aux opioïdes et ainsi faciliter l’accès aux soins, améliorer la prise en charge, l’observance et le suivi de ces patients, dans un objectif de réduction des risques et des dommages.
On estime à plus de 177 000, le nombre de patients ayant eu une dispensation de médicaments de substitution aux opioïdes en France au cours de l’année 2019 en ville, en milieu pénitentiaire et dans les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
On estime à plus de 177 000, le nombre de patients ayant eu une dispensation de médicaments de substitution aux opioïdes en France au cours de l’année 2019 en ville, en milieu pénitentiaire et dans les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA).
Afin de garantir une prise en charge efficace/de qualité, encadrée et conforme à la réglementation en vigueur, ce XX, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le Conseil national de l’Ordre des médecins ont actualisé leurs recommandations communes relatives à la prescription et à la dispensation des traitements de substitution aux opiacés.
- impliquer et accompagner les médecins et les pharmaciens,
- faciliter l’accès aux soins et améliorer la prise en charge interprofessionnelle/ pluridisciplinaire,
- renforcer le suivi global et personnalisé des patients ainsi que les vigilances (pharmacovigilance et l’addictovigilance).
“L’accompagnement des patients ayant une conduite addictive est un enjeu majeur de santé publique. Je me réjouis de cette actualisation qui ambitionne de mieux répondre aux réalités du terrain et remercie Karine Pansiot, élue référente “addictions” auprès du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, pour sa mobilisation dans l’accompagnement de nos confrères sur ce sujet. Aujourd’hui, avec ce document, nous illustrons la nécessaire coopération interprofessionnelle, le patient restant la boussole de toutes nos actions” déclare Carine Wolf-Thal, Présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
“Les conduites addictives relèvent d’une prise en charge cadrée et réglementée qui nécessite une bonne coordination depuis leur prescription par les médecins jusqu’à leur dispensation par les pharmaciens. Ceux-ci sont les acteurs indispensables de cette prise en charge qui se doit globale et s’exprime au quotidien : l’actualisation de ce rapport a pour objectif de faciliter leur exercice.
C’est ainsi que le lecteur pourra découvrir dans ce document actualisé, une nouvelle annexe 3 qui reprend, sous la forme d’un tableau synthétique, l’ensemble des médicaments à base de buprénorphine, de méthadone ou de naloxone avec pour chacun d’entre eux leur dosage, leur posologie et leur modalité de prescription et voie d’administration ainsi que leurs conditions de prescription et de dispensation.
Cette réactualisation de recommandations ordinales est l’ouvrage d’une coopération interprofessionnelle indispensable pour une prise en charge harmonisée des personnes souffrant de conduites addictives et pouvant bénéficier d’un traitement de substitution”, estime le Dr Claire Siret, présidente de la section Santé Publique du Conseil national de l’Ordre des médecins.
Temps de lecture : 2 mn

Guide pratique, élaboré par le Ministère des sports et le Cnom, pour bien accompagner les patients face au dopage.
En France, les sportifs ou leur entourage (ex : l’entraîneur, le médecin d’équipe, la famille…) sont soumis aux règles antidopage édictées par le code mondial antidopage transposé dans le code du sport.
L’usage de substances ou de méthodes interdites inscrites sur la liste établie par l’agence mondiale antidopage est une violation des règles antidopage qui concerne en premier lieu le sportif qui est objectivement responsable des substances décelées dans son organisme lors d’un contrôle antidopage.
Selon l’article L.230-3 du code du sport, est un sportif au sens du présent code toute personne qui participe ou se prépare à une manifestation sportive (fédérale ou autre avec prix ou internationale).
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a participé aux côtés du Ministère des sports à la rédaction d’une fiche d’information professionnelle intitulée « Le médecin face au dopage ». Grâce à cet outil, les médecins se renseignent sur les bons réflexes à adopter pour jouer un rôle dans la prévention du dopage, des liens utiles, des exemples d’affiches qui marquent l’implication du cabinet médical dans la lutte anti-dopage, des informations sur les substances et méthodes interdites, etc.
Un guide pratique pour bien accompagner ses patients face au dopage.L’usage de substances ou de méthodes interdites inscrites sur la liste établie par l’agence mondiale antidopage est une violation des règles antidopage qui concerne en premier lieu le sportif qui est objectivement responsable des substances décelées dans son organisme lors d’un contrôle antidopage.
Selon l’article L.230-3 du code du sport, est un sportif au sens du présent code toute personne qui participe ou se prépare à une manifestation sportive (fédérale ou autre avec prix ou internationale).
Le Conseil national de l’Ordre des médecins a participé aux côtés du Ministère des sports à la rédaction d’une fiche d’information professionnelle intitulée « Le médecin face au dopage ». Grâce à cet outil, les médecins se renseignent sur les bons réflexes à adopter pour jouer un rôle dans la prévention du dopage, des liens utiles, des exemples d’affiches qui marquent l’implication du cabinet médical dans la lutte anti-dopage, des informations sur les substances et méthodes interdites, etc.
Webzine#21 : Les dons
Temps de lecture : 1 mn

Publication du dernier webzine de l'Ordre des médecins consacré aux dons (d'organe, de tissus ou de gamètes...)
Qu’il s’agisse d’un don de sang, d’organe, de tissus ou de gamètes… les dons de produits humains sont un acte de santé publique essentiel. Et pour cause, malgré d’importantes avancées techniques et technologiques dans le domaine de la santé, le don reste l’unique moyen de soigner certaines maladies, de répondre à des carences, des défaillances ou des atteintes de notre corps, et donc de changer des vies.
Dans ce nouveau webzine de l’Ordre, découvrez au travers de témoignages, de décryptages et de reportages un tour d’horizon complet du sujet. Au sommaire, retrouvez notamment un entretien avec le Dr Marine Jeantet, directrice générale de l’Agence de la Biomédecine, une interview croisée entre un patient greffé et les parents d’un donneur, et des reportages à Rennes, à Grenoble ou à Montpellier.
Dans ce nouveau webzine de l’Ordre, découvrez au travers de témoignages, de décryptages et de reportages un tour d’horizon complet du sujet. Au sommaire, retrouvez notamment un entretien avec le Dr Marine Jeantet, directrice générale de l’Agence de la Biomédecine, une interview croisée entre un patient greffé et les parents d’un donneur, et des reportages à Rennes, à Grenoble ou à Montpellier.
Le webzine est une publication thématique semestrielle qui approfondit une problématique en croisant les regards de nombreux intervenants -
Dons d’organes, de sang, de gamètes
Temps de lecture : 0 mn

Ce webzine fait le point sur les dons d’organes, de sang, de gamètes...les dons de produits humains sont un acte de santé publique essentiel.
Newsletter de juin 2024
Temps de lecture : 4 mn

Au sommaire de la newsletter de juin : le nouveau webzine sur les dons ; Distilbène, un guide pratique pour la prise en charge ....
À la une
Dons d’organes, de sang, de gamètes… Découvrez notre nouveau webzine
À l’occasion du 22 juin, journée nationale de réflexion sur le don d’organes, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) publie un nouveau webzine consacré à ce sujet majeur de santé publique.
Qu’il s’agisse d’un don de sang, d’organe, de tissus ou de gamètes… les dons de produits humains sont un acte de santé publique essentiel. Et pour cause, malgré d’importantes avancées techniques et technologiques dans le domaine de la santé, le don reste l’unique moyen de soigner certaines maladies, de répondre à des carences, des défaillances ou des atteintes de notre corps, et donc de changer des vies.
Dans ce nouveau webzine de l’Ordre, découvrez au travers de témoignages, de décryptages et de reportages un tour d’horizon complet du sujet. Au sommaire, retrouvez notamment un entretien avec le Dr Marine Jeantet, directrice générale de l’Agence de la Biomédecine, une interview croisée entre un patient greffé et les parents d’un donneur, et des reportages à Rennes, à Grenoble ou à Montpellier.
Le chiffre
32 037 cas de coqueluche ont été recensés au premier trimestre 2023 au niveau européen contre 25 130 pour toute l’année 2023, révèle le . La résurgence de la coqueluche n’épargne par la France. Santé Publique France rappelle les mesures de prévention essentielles à mettre en place pour enrayer cette épidémie.
Les actus
Rencontre entre les Ordres français et allemands
Le mardi 18 juin, une réunion bilatérale entre le Cnom et l’Association médicale allemande a eu lieu dans les locaux du Cnom, à Paris. Des échanges autour de sujets d’actualité, tels que les résultats des élections européennes ou les derniers développements législatifs sur la fin de vie étaient à l’ordre du jour. La coopération entre les Ordres au sein d’instances européennes et internationales comme l’Association médicale mondiale ou le Comité permanent des médecins européens ont été au centre des discussions. Pour en savoir plus sur l’Ordre fédéral des médecins en Allemagne, qui fédère 17 ordres des médecins régionaux, consultez la présentation réaliséeDistilbène : un guide pratique pour la prise en charge
Œstrogène de synthèse prescrit à 200 000 femmes enceintes entre 1948 et 1977 pour prévenir notamment les fausses couches, le Distilbène (DES) s’est avéré être inutile, et même dangereux pour ces femmes et leurs fœtus. Des effets indésirables graves ont par la suite été observés chez les filles exposées in utero, comme des cancers, de l’infertilité ou des complications de grossesse. Aujourd’hui, trois générations sont concernées par les conséquences de l’exposition au DES pendant la grossesse. LeRépondez à un questionnaire sur les maisons des adolescents
La Cour des comptes et les chambres régionales des comptes réalisent actuellement une enquête nationale sur les maisons des adolescents. Dans ce cadre, elles proposent aux médecins généralistes, pédiatres et psychiatres de compléter un questionnaire, de manière totalement anonyme. Ce dernier a pour but de savoir s’ils ont été en lien avec une maison des adolescents et de recueillir leur regard professionnel sur ce dispositif. Le temps de réponse est estimé à moins de 5 minutes.En image
Médecin de campagne : une autre approche de la médecine
Notre dernier reportage vidéo vous propose de suivre le Dr Pauline Acquier, fervente défenseure de la médecine de campagne dont elle vante les vertus de proximité et de polyvalence. Retrouvez son portrait en images.À découvrir
La restitution de notre débat d’avril

Le 10 avril, le Cnom organisait une nouvelle session de ses « Débats de l’Ordre » sur le thème du système de santé de demain. de cette journée riche en échanges. Pour revivre en images les quatre tables rondes, .
Demain quel système de santé ?
Temps de lecture : 0 mn

Compte rendu du débat organisé par le Cnom le 10 avril 2024 : Demain quel système de santé ?
Médecins n°91
Temps de lecture : 1 mn

Lire le bulletin de l'Ordre national des médecins de mai - juin 2024
:
L'éditorial du président
Présentation des comptes 2023
L'Ordre national des médecins en Espagne
Les JOP côté médecins : Interview du Dr Philippe Le Van
Le point sur la permanence des soins ambulatoires
Reportage dans le Tarn : A la campagne, une autre approche de la médecine
Réflexions : Lutter contre les dérives sectaires dans le domaine de la santé
Dossier : Penser le futur de notre système de santé
Faut-il accepter des stagiaires du secondaire au sein de son cabinet ?
L'entraide confraternelle, essentielle mais souvent méconnue
Résultats des élections dans les conseils départementaux
Le portrait du Dr Benoit Berthe : " Le regard sur la psychiatrie change doucement"
Voir le reportage vidéo associé à l'article de la page 12
Voir la vidéo pédagogique sur le code de déontologie médicale
L'éditorial du président
Présentation des comptes 2023
L'Ordre national des médecins en Espagne
Les JOP côté médecins : Interview du Dr Philippe Le Van
Le point sur la permanence des soins ambulatoires
Reportage dans le Tarn : A la campagne, une autre approche de la médecine
Réflexions : Lutter contre les dérives sectaires dans le domaine de la santé
Dossier : Penser le futur de notre système de santé
Faut-il accepter des stagiaires du secondaire au sein de son cabinet ?
L'entraide confraternelle, essentielle mais souvent méconnue
Résultats des élections dans les conseils départementaux
Le portrait du Dr Benoit Berthe : " Le regard sur la psychiatrie change doucement"
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Voir la vidéo pédagogique sur le code de déontologie médicale
Conditions d’accès à l’aide à mourir
Temps de lecture : 1 mn

L’Ordre des médecins rappelle sa position sur les conditions d’accès à l’aide à mourir
A l’heure de l’examen en séance publique de l’article 6 du texte relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie, le Conseil national de l’Ordre des médecins souhaite rappeler sa position constante au sujet des conditions d’accès à l’aide à mourir.
La Commission spéciale sur la fin de vie a remplacé la formulation “être atteinte d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme” inscrite dans le projet initial du Gouvernement par “être atteinte d’une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale”.
Le texte amendé par la Commission spéciale introduit une notion qui ne permet pas au médecin de déterminer le stade à partir duquel le patient va pouvoir formuler une demande d’aide à mourir, et rend plus difficile l’appréciation de ce critère d’éligibilité ainsi élargi. Il faut que la loi soit claire et précise afin d’éviter toute confusion.
La Commission spéciale sur la fin de vie a remplacé la formulation “être atteinte d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen terme” inscrite dans le projet initial du Gouvernement par “être atteinte d’une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale”.
Le texte amendé par la Commission spéciale introduit une notion qui ne permet pas au médecin de déterminer le stade à partir duquel le patient va pouvoir formuler une demande d’aide à mourir, et rend plus difficile l’appréciation de ce critère d’éligibilité ainsi élargi. Il faut que la loi soit claire et précise afin d’éviter toute confusion.