Au service des médecins dans l’intérêt des patients

Newsletter octobre 2022

Publié le Mercredi 26 octobre 2022 Temps de lecture : 4 mn
Newsletter octobre 2022
Au sommaire : l’engagement de l’Ordre auprès des médecins pour l’accès aux soins, le communiqué sur la 4e année des études de médecine...

À la une

Notre engagement : renforcer le rôle du médecin généraliste dans les territoires


Des millions de Français, parmi lesquels des centaines de milliers de patients souffrant d’affections de longue durée, n’ont plus de médecin traitant. Cette situation est inacceptable, tant pour nos concitoyens que pour les professionnels de santé.

Dans ce contexte, l’Ordre des médecins a élaboré une proposition afin que dans tous les territoires chaque patient puisse être pris en charge par une équipe de soins primaires de proximité. Cette proposition d’une nouvelle organisation de l’équipe de soins coordonnée centrée sur la répartition des actes entre le médecin traitant et les professionnels de santé permettrait de dégager du temps médical.

En parallèle, un travail a été mené avec l’ensemble des Ordres de santé pour aboutir à des propositions communes .

Ce nouveau parcours de soins ne pourra être effectif que s’il est accompagné d’une revalorisation forte du rôle du médecin généraliste. L’Ordre se tiendra aux côtés des syndicats professionnels dans les futures négociations conventionnelles et restera particulièrement vigilant aux traductions législatives, réglementaires et conventionnelles de cet accord.
 

Le chiffre du mois

59 000 femmes sont touchées par le cancer du sein chaque année.
À partir de 50 ans, un dépistage tous les deux ans est recommandé.



 

Actus

La coercition n’est pas une solution

Alors que le gouvernement a engagé sa responsabilité sur le PLFSS 2023, au premier jour de son examen en séance publique à l’Assemblée nationale, l’Ordre réaffirme son opposition à toute mesure de coercition ou de conventionnement sélectif imposée aux médecins et futurs médecins. Présentées à tort comme une réponse aux difficultés d’accès aux soins que rencontrent de trop nombreux Français, les mesures de coercition ou de conventionnement sélectif sont tout à la fois injustes et inefficaces. Les solutions pour préserver l’accès et le parcours de soins reposeront sur l’organisation d’équipes de soins coordonnées par le médecin, au plus près des besoins des patients et des réalités des territoires.


4e année des études de médecine

Depuis plusieurs années, l’Ordre des médecins plaide pour rendre effective la phase de consolidation du 3e cycle des études médicales pour l’ensemble des 44 spécialités médicales, y compris la spécialité de médecine générale, qui en est aujourd’hui privée. Cependant, cette 4e année, charnière dans la construction d’un projet professionnel voire d’un projet de vie, ne doit en aucun cas être instrumentalisée pour pallier les difficultés d’accès aux soins. Elle doit uniquement répondre à une exigence de formation et de professionnalisation des étudiants. Retrouvez ici notre communiqué au complet.


PPC : Le médecin traitant peut-il prescrire ?

La prescription initiale du dispositif d’assistance respiratoire nocturne par pression positive continue (PPC), ou son renouvellement, doit être réalisée par un médecin répondant à certaines exigences en matière de formation, en termes de spécialités, de FST ou de parcours DPC. Cependant, par dérogation, et à partir de la 4e prescription, le médecin traitant peut renouveler la prescription, en cas d’observance constatée et en l’absence d’effets indésirables. Cette faculté est bien mentionnée par l’arrêté du 13 décembre 2017.
 

En images

À Dieppe, un hôpital de jour en addictologie


Redécouvrez en photos ce reportage du Cnom, en immersion au Centre hospitalier de Dieppe, dans la Manche, où un hôpital de jour en addictologie a ouvert ses portes au mois de mai dernier.
 

En veille

« Le don de plasma, ça rend meilleur ! »

L’Établissement français du sang lance pour la première fois ce mois-ci une campagne de sensibilisation dédiée au don de plasma. Encore trop méconnu, ce don est vital pour de nombreux patients en déficit immunitaire, hémophiles, grands brûlés… Un don exclusif de plasma dure entre 45 et 60 minutes et permet de récolter entre deux et quatre fois plus de plasma que lors d’un don de sang classique. Pour être éligible au don de plasma, il faut avoir entre 18 et 65 ans et peser plus de 65 kg. Une personne peut donner jusqu’à 24 fois par an.

Double campagne de vaccination

Le 18 octobre a marqué le coup d’envoi de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Elle se déroulera cette année en même temps que la campagne de vaccination contre la Covid-19 , lancée le 3 octobre. Le ministère de la Santé rappelle que les personnes les plus exposées aux formes sévères de grippe saisonnière sont aussi les plus à risques face à la Covid-19. Il est donc essentiel qu’elles reçoivent les deux vaccinations. Les professionnels de santé, en contact avec ces publics, sont également concernés par la double vaccination.