Médecins n°58
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Loi bioéthique : progrès, liberté, solidarité : une question d'équilibre - Médicaments, mieux informer pour recréer la confiance.
Résultats des élections au Conseil national
Temps de lecture : 1 mn
Les résultats des élections au Conseil national de l'Ordre des médecins sont publiés.
Conseillers nationaux élus lors du 2e renouvellement par moitié du 16 juin 2016
Alsace :
Dr Jean-François CERFONDr Gérard ICHTERTZ
Auvergne :
Dr André RAYNAL
Bretagne : Dr Jacques MORALI
Centre : Dr Odile CONTY-HENRION
Ile-de-France (Paris) :
Pr Dominique BERTRAND
Dr Hervé BOISSIN
Pr Claude-François DEGOS
Dr Pierre MAURICE
Pr Serge UZAN
Ile-de-France (Seine-Saint-Denis) :
Dr Patrick BOUET
Ile-de-France (Yvelines) :
Dr René LUIGI
Languedoc-Roussillon :
Pr Bernard GUERRIER
Dr Bruno KEZACHIAN
Limousin :
Dr Anne-Marie TRARIEUX
Lorraine :
Dr Bruno BOYER
Midi-Pyrénées :
Pr Robert NICODEME
Nord-Pas-de-Calais :
Dr Jean-François RAULT
Haute-Normandie :
Dr Jean-Marc BRASSEUR
Picardie :
Dr Walter VORHAUER
Provence-Alpes-Côte d’Azur :
Pr Georges LEONETTI
Dr Jean-Claude REGI
Rhône-Alpes :
Dr Jean-Louis BLANC
Guyane :
Titulaire : Dr Elie CHOW-CHINE
Suppléant : Dr Yvane PREVOT
Martinique :
Titulaire : Dr Emile ELANA
Suppléant : Dr Paul-Emile BAPTE
Médecins n°57
Temps de lecture : 0 mn

Ligne d'écoute SOS soignants en souffrance - Chirurgie ambulatoire, l'objectif de 70% est-il réaliste ? - Autisme, changeons la donne.
Médecins n°56
Temps de lecture : 0 mn

Un plan contre la mortalité évitable - Télémédecine, décollage imminent - Soins psychiatriques sans consentement : procédure et certificats.
Médecins n°55
Temps de lecture : 0 mn

États généraux de la bioéthique : quelles limites entre le possible et le souhaitable - Pratiques avancées : lentement, mais sûrement.
Débat sur la désertification des territoires de santé
Temps de lecture : 4 mn
L'Ordre des médecins se penche sur la désertification des territoires de santé à l'occasion de la sortie de l'Atlas de la démographie médicale.
L’Ordre des médecins a organisé aujourd’hui, à l’occasion de la sortie de sa nouvelle , un débat sur les réponses à apporter aux problématiques de désertification.
Les données de cette dernière édition de l’Atlas, qui concernent les médecins inscrits au Tableau de l’Ordre en 2015, confirment une tendance observée depuis plusieurs années. Alors que le nombre de médecins en activité régulière reste stable, on dénote une augmentation constante du nombre de retraités. L’Atlas révèle par ailleurs une baisse préoccupante du nombre de médecins généralistes, premiers touchés par le nombre important de départs en retraite. Cette baisse pourrait se traduire par la perte d’un médecin généraliste sur quatre sur la période 2007-2025.
En outre, la France continue de présenter d’importantes disparités territoriales. Ainsi les territoires de la façade Atlantique, Rhône-Alpes et les territoires frontaliers (Nord, Est) voient leurs effectifs augmenter quand d’autres territoires allient densité faible et manque d’attractivité tels que le Centre, la Bourgogne… qui sont de plus en plus en souffrance. De telles données démontrent la pertinence d’une approche par bassins de vie pour identifier les zones potentiellement en danger selon l’analyse de la variation des effectifs et de la densité médicale : il existe ainsi des territoires en souffrance y compris dans les départements et régions bien dotés, à l’instar de la Bretagne intérieure (Argoat).
Les données de cet Atlas ont vocation à irriguer le nécessaire débat sociétal sur le sujet complexe de l’accès aux soins dans les territoires.
La présentation de cet Atlas a donné lieu à un moment d’échanges, organisé au Conseil national de l’Ordre des médecins, avec les principaux acteurs concernés. Cela a été l’occasion de discuter de pistes de réflexion pour faire face aux transformations sociétales et aux problématiques d’organisation territoriale qui en découlent.
Sont intervenus dans le cadre de ce débat de l’Ordre :
La parole a été également donnée à cette occasion à Pierre-Marie Lebrun, co-président du Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) et à des médecins à l’origine d’initiatives innovantes pour lutter contre la désertification, et qui ont pu apporter leurs témoignages d’acteurs de terrain.
Par l’organisation de ce débat, l’Ordre des médecins entend poursuivre le travail mené dans le cadre de la Grande consultation, démarche d’écoute et de concertation qui a nourri un Livre Blanc publié en janvier 2016 et recensant les .
Dans ce livre blanc, trois priorités d’actions concrètes étaient identifiées : la simplification de l’organisation territoriale des soins avec la mise en place d’une gouvernance partagée entre acteurs et usagers, l’allégement et le décloisonnement de l’exercice professionnel des médecins et l’ouverture et la professionnalisation de la formation des médecins.
Ce débat doit permettre d’approfondir encore la démarche de concertation défendue par l’Ordre, et contribuer à la mise en place d’un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes, qui doit permettre de faire émerger une réforme concertée et partagée par toutes les parties prenantes de notre système de santé.
Voir la vidéo diffusée pendant le débat s .
Les données de cette dernière édition de l’Atlas, qui concernent les médecins inscrits au Tableau de l’Ordre en 2015, confirment une tendance observée depuis plusieurs années. Alors que le nombre de médecins en activité régulière reste stable, on dénote une augmentation constante du nombre de retraités. L’Atlas révèle par ailleurs une baisse préoccupante du nombre de médecins généralistes, premiers touchés par le nombre important de départs en retraite. Cette baisse pourrait se traduire par la perte d’un médecin généraliste sur quatre sur la période 2007-2025.
En outre, la France continue de présenter d’importantes disparités territoriales. Ainsi les territoires de la façade Atlantique, Rhône-Alpes et les territoires frontaliers (Nord, Est) voient leurs effectifs augmenter quand d’autres territoires allient densité faible et manque d’attractivité tels que le Centre, la Bourgogne… qui sont de plus en plus en souffrance. De telles données démontrent la pertinence d’une approche par bassins de vie pour identifier les zones potentiellement en danger selon l’analyse de la variation des effectifs et de la densité médicale : il existe ainsi des territoires en souffrance y compris dans les départements et régions bien dotés, à l’instar de la Bretagne intérieure (Argoat).
Les données de cet Atlas ont vocation à irriguer le nécessaire débat sociétal sur le sujet complexe de l’accès aux soins dans les territoires.
Un débat avec l’ensemble des acteurs
La présentation de cet Atlas a donné lieu à un moment d’échanges, organisé au Conseil national de l’Ordre des médecins, avec les principaux acteurs concernés. Cela a été l’occasion de discuter de pistes de réflexion pour faire face aux transformations sociétales et aux problématiques d’organisation territoriale qui en découlent.
Sont intervenus dans le cadre de ce débat de l’Ordre :
- Marie-Caroline Bonnet-Galzy, Commissaire générale du Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET)
- Raymond Vall, Sénateur du Gers
- Patrick Romestaing, vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins
- Jean-François Rault, président de la section santé publique et démographie médicale du Conseil national de l’Ordre des médecins
La parole a été également donnée à cette occasion à Pierre-Marie Lebrun, co-président du Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) et à des médecins à l’origine d’initiatives innovantes pour lutter contre la désertification, et qui ont pu apporter leurs témoignages d’acteurs de terrain.
Réformer le système par la concertation
Par l’organisation de ce débat, l’Ordre des médecins entend poursuivre le travail mené dans le cadre de la Grande consultation, démarche d’écoute et de concertation qui a nourri un Livre Blanc publié en janvier 2016 et recensant les
Dans ce livre blanc, trois priorités d’actions concrètes étaient identifiées : la simplification de l’organisation territoriale des soins avec la mise en place d’une gouvernance partagée entre acteurs et usagers, l’allégement et le décloisonnement de l’exercice professionnel des médecins et l’ouverture et la professionnalisation de la formation des médecins.
Ce débat doit permettre d’approfondir encore la démarche de concertation défendue par l’Ordre, et contribuer à la mise en place d’un dialogue constructif avec l’ensemble des parties prenantes, qui doit permettre de faire émerger une réforme concertée et partagée par toutes les parties prenantes de notre système de santé.
Voir la vidéo diffusée pendant le débat s .
Médecins n°54
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L'entraide ordinale, au service des médecins et de leur famille - Les centres de santé au centre de l'attention.
Médecins n°53
Temps de lecture : 0 mn

Initiatives territoires, des propositions pour la formation - Enfants victimes de violences, mieux dépister - Innovation en médecine.
Réaction de l'Ordre des médecins à la loi El Khomri
Temps de lecture : 2 mn
L'Ordre des médecins s’inquiète des conséquences du projet de loi "El Khomri" sur le rôle de la médecine du travail.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins est inquiet des orientations prises en matière de santé au travail par le projet de loi "EL KHOMRI" qui prévoient de modifier les modalités d'accès des salariés à la médecine du travail, dénaturant ainsi son rôle.
La disparition du lien entre le salarié et le médecin du travail à l’embauche et la réorientation des missions du médecin du travail vers l’évaluation de l’aptitude des salariés postulant à des postes à risques et des postes mettant en cause la sécurité des tiers dénaturent le métier de médecin du travail. Cette dérive vers une médecine de contrôle altère le lien indispensable à la confiance entre chaque salarié et son médecin du travail.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins ne méconnait pas les difficultés liées au déclin du nombre de médecins du travail. Il les mesure au travers de ses travaux en matière de démographie médicale et alerte depuis des années les pouvoirs publics.
Le Conseil national de l’Ordre estime que l’orientation vers une diminution de l’accès à la visite médicale des salariés n’est pas une réponse à la hauteur des enjeux. Il promeut à l’inverse, des solutions innovantes comme la mise en place du statut de collaborateur médecin et de la pluridisciplinarité.
Le Conseil national de l’Ordre a proposé aux parlementaires des amendements permettant de rétablir la médecine du travail dans son cœur de métier : contribuer, dans une mission préventive, à préserver la santé de tous les salariés.
La disparition du lien entre le salarié et le médecin du travail à l’embauche et la réorientation des missions du médecin du travail vers l’évaluation de l’aptitude des salariés postulant à des postes à risques et des postes mettant en cause la sécurité des tiers dénaturent le métier de médecin du travail. Cette dérive vers une médecine de contrôle altère le lien indispensable à la confiance entre chaque salarié et son médecin du travail.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins ne méconnait pas les difficultés liées au déclin du nombre de médecins du travail. Il les mesure au travers de ses travaux en matière de démographie médicale et alerte depuis des années les pouvoirs publics.
Le Conseil national de l’Ordre estime que l’orientation vers une diminution de l’accès à la visite médicale des salariés n’est pas une réponse à la hauteur des enjeux. Il promeut à l’inverse, des solutions innovantes comme la mise en place du statut de collaborateur médecin et de la pluridisciplinarité.
Le Conseil national de l’Ordre a proposé aux parlementaires des amendements permettant de rétablir la médecine du travail dans son cœur de métier : contribuer, dans une mission préventive, à préserver la santé de tous les salariés.
Médecins - spécial élections
Temps de lecture : 0 mn

Numéro spécial élections : comment fonctionnent les différents échelons de l'Ordre des médecins - Pourquoi voter et se présenter aux élections.