Publié le Mardi 23 avril 2019
Quand avoir recours à l’automédication ?
Cette
fiche de France Assos santé précise dans quel cas l’automédication peut être utile aux patients :
- En cas de pathologies bénignes, aux symptômes simples et déjà connus, dont l’intensité ou la gêne fonctionnelle n’est pas de nature à limiter les activités habituelles ;
- sur une courte durée (en moyenne trois jours). Dans tous les cas, si les symptômes persistent au-delà, arrêter le traitement et aller voir son médecin ;
- en respectant les précautions d’usage : se conformer scrupuleusement à la posologie indiquée en notice (ne pas négliger les indications telles que "prendre au milieu du repas", ni les effets secondaires éventuels) ;
- et en surveillant les interactions médicamenteuses et les contre-indications : demander conseil à son pharmacien en lui précisant d’éventuels autres traitements en cours.
Dans quels cas l’automédication est-elle déconseillée ?
L’automédication est déconseillée aux personnes atteintes de
maladies chroniques, aux personnes polymédiquées, aux femmes enceintes et allaitantes, aux
nourrissons et aux enfants.
Par ailleurs, ne jamais utiliser de médicaments
ayant dépassé leur date de péremption (les "armoires à pharmacie" des domiciles en sont souvent remplies),
ni de médicaments précédemment prescrits dans le cadre d’une ordonnance.La plupart des médicaments peuvent générer des
effets secondaires et être assortis de
contre-indications auxquelles il est impératif de se reporter.
Les médicaments peuvent également interagir entre eux et occasionner des
accidents iatrogènes parfois graves. C’est pourquoi la plus grande prudence est requise avant la prise d’un médicament. Il est recommandé, à défaut d’une consultation médicale, de s’entourer des
conseils de son pharmacien. Où se procurer les médicaments ?
Tous les
pharmaciens établis en France sont habilités à en vendre, dans leur officine ou sur Internet. Dans le cas de la vente en ligne, et afin d’éviter les contrefaçons de médicaments et/ou l’achat de produits n’ayant pas été soumis à l’évaluation des autorités sanitaires françaises, il est recommandé de se reporter au site internet de
l’Ordre des pharmaciens, qui tient à jour la liste des sites français autorisés à vendre en ligne des médicaments sans ordonnance.
Attention aux achats de "pseudo-médicaments" sur internet et proposés par des sites localisés hors de France.