Publié le Lundi 08 avril 2019
Après les révélations sur les graves dysfonctionnements dans la prise en charge d’une jeune strasbourgeoise en décembre 2017, l’Ordre des médecins annonce la tenue, mardi 15 mai prochain, d’une réunion avec Samu - Urgences de France et l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF), au siège du Conseil national, pour garantir la mise en oeuvre déontologique de la protocolisation des appels au Centre 15.
L’Ordre des médecins fait part de sa très vive émotion après cet événement tragique, et apporte tout son soutien à la famille de Naomi Musenga. Il appelle à ce que toute la lumière soit faite sur les dysfonctionnements survenus dans le suivi de l’appel de la jeune femme, qui ne semble, à aucun moment, avoir été mise en relation avec un médecin régulateur. Une analyse précise des causes du non-respect des processus décisionnels et du principe d’humanité qui est au coeur des métiers soignants devra être réalisée. L’Ordre des médecins demande qu’elle soit rendue publique, ce qui contribuera à éviter que de tels dysfonctionnements isolés, et aux conséquences dramatiques, ne se produisent à nouveau.
Comme tous nos concitoyens, l’Ordre, qui représente l’ensemble des médecins quels que soient leurs statuts et leurs spécialités, connaît l’engagement et les conditions difficiles de l’exercice de la médecine d’urgence. Le Conseil national accompagnera les médecins urgentistes pour que les protocoles d’appels au Centre 15 puissent être appliqués, en toutes circonstances, dans le respect de la déontologie médicale.